15 décembre, 2011

Blocage de l'accord UE-Maroc: les chalutiers espagnols cloués au port

MADRID - Des dizaines de chalutiers espagnols étaient cloués à quai jeudi après le blocage d'un accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui met en danger des centaines d'emplois en Espagne, le pays qui détient la majorité des licences de pêche dans ces eaux.

L'Espagne, un pays très gros consommateur de poisson, détient cent des 120 licences disponibles dans les eaux marocaines, selon le ministère espagnol de la Pêche.

64 bateaux et 600 emplois sont directement menacés, de même que des emplois dérivés du secteur de la pêche, a indiqué le ministère, qui après l'annonce de ce blocage a rappelé tous les bateaux pêchant dans les eaux marocaines.

Mais selon le syndicat Comisiones Obreras (CCOO), ce sont mille emplois qui sont menacés dans le secteur de la pêche et 5.000 autres dans les secteurs dérivés.

Tous les bateaux sont rentrés à partir de minuit après la rupture de l'accord, a déclaré à l'AFP Luis Gonzalez, porte-parole du groupement des pêcheurs d'Algeciras, dans le sud de l'Espagne, en expliquant que les 15 bateaux de la flotte locale étaient de retour au port.

Ils ont arrêté. Ils espèrent qu'une solution sera trouvée rapidement, a-t-il ajouté en disant ne pas savoir si d'autres zones de pêche pourraient être trouvées.

Les régions les plus concernées sont l'Andalousie, dans le sud de l'Espagne, et l'archipel des Canaries, situé dans l'Atlantique au large du Maroc.

Le Parlement européen a rejeté mercredi la prolongation pour un an d'un accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, qui profitait en particulier aux pêcheurs espagnols et permettait à 120 navires battant pavillon de onze pays de l'UE de pêcher dans les eaux du royaume.

Les députés européens ont notamment estimé que l'accord ne prenait pas clairement en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.

Le Maroc a immédiatement riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux avant mercredi minuit.

L'Espagne, en proie à un chômage record de 21,52%, a de son côté protesté jeudi en demandant une compensation financière à l'Union européenne.

Tout allait déjà mal. Maintenant, c'est un désastre. Personne ne s'attendait à cela, a expliqué Francisco Jimenez, un représentant du groupement des pêcheurs de Las Palmas aux Canaries, où tous les bateaux étaient aussi rentrés à quai jeudi.

Il a estimé qu'aucune autre zone de pêche n'était envisageable pour la flotte des Canaries. Si aucune autre décision n'est prise, les gens iront grossir le nombre de chômeurs, a-t-il dit.


(©AFP

Blocage de l'accord UE-Maroc: les chalutiers espagnols cloués au port

MADRID - Des dizaines de chalutiers espagnols étaient cloués à quai jeudi après le blocage d'un accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui met en danger des centaines d'emplois en Espagne, le pays qui détient la majorité des licences de pêche dans ces eaux.

L'Espagne, un pays très gros consommateur de poisson, détient cent des 120 licences disponibles dans les eaux marocaines, selon le ministère espagnol de la Pêche.

64 bateaux et 600 emplois sont directement menacés, de même que des emplois dérivés du secteur de la pêche, a indiqué le ministère, qui après l'annonce de ce blocage a rappelé tous les bateaux pêchant dans les eaux marocaines.

Mais selon le syndicat Comisiones Obreras (CCOO), ce sont mille emplois qui sont menacés dans le secteur de la pêche et 5.000 autres dans les secteurs dérivés.

Tous les bateaux sont rentrés à partir de minuit après la rupture de l'accord, a déclaré à l'AFP Luis Gonzalez, porte-parole du groupement des pêcheurs d'Algeciras, dans le sud de l'Espagne, en expliquant que les 15 bateaux de la flotte locale étaient de retour au port.

Ils ont arrêté. Ils espèrent qu'une solution sera trouvée rapidement, a-t-il ajouté en disant ne pas savoir si d'autres zones de pêche pourraient être trouvées.

Les régions les plus concernées sont l'Andalousie, dans le sud de l'Espagne, et l'archipel des Canaries, situé dans l'Atlantique au large du Maroc.

Le Parlement européen a rejeté mercredi la prolongation pour un an d'un accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, qui profitait en particulier aux pêcheurs espagnols et permettait à 120 navires battant pavillon de onze pays de l'UE de pêcher dans les eaux du royaume.

Les députés européens ont notamment estimé que l'accord ne prenait pas clairement en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.

Le Maroc a immédiatement riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux avant mercredi minuit.

L'Espagne, en proie à un chômage record de 21,52%, a de son côté protesté jeudi en demandant une compensation financière à l'Union européenne.

Tout allait déjà mal. Maintenant, c'est un désastre. Personne ne s'attendait à cela, a expliqué Francisco Jimenez, un représentant du groupement des pêcheurs de Las Palmas aux Canaries, où tous les bateaux étaient aussi rentrés à quai jeudi.

Il a estimé qu'aucune autre zone de pêche n'était envisageable pour la flotte des Canaries. Si aucune autre décision n'est prise, les gens iront grossir le nombre de chômeurs, a-t-il dit.


(©AFP

Blocage de l'accord UE-Maroc: les chalutiers espagnols cloués au port

MADRID - Des dizaines de chalutiers espagnols étaient cloués à quai jeudi après le blocage d'un accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui met en danger des centaines d'emplois en Espagne, le pays qui détient la majorité des licences de pêche dans ces eaux.

L'Espagne, un pays très gros consommateur de poisson, détient cent des 120 licences disponibles dans les eaux marocaines, selon le ministère espagnol de la Pêche.

64 bateaux et 600 emplois sont directement menacés, de même que des emplois dérivés du secteur de la pêche, a indiqué le ministère, qui après l'annonce de ce blocage a rappelé tous les bateaux pêchant dans les eaux marocaines.

Mais selon le syndicat Comisiones Obreras (CCOO), ce sont mille emplois qui sont menacés dans le secteur de la pêche et 5.000 autres dans les secteurs dérivés.

Tous les bateaux sont rentrés à partir de minuit après la rupture de l'accord, a déclaré à l'AFP Luis Gonzalez, porte-parole du groupement des pêcheurs d'Algeciras, dans le sud de l'Espagne, en expliquant que les 15 bateaux de la flotte locale étaient de retour au port.

Ils ont arrêté. Ils espèrent qu'une solution sera trouvée rapidement, a-t-il ajouté en disant ne pas savoir si d'autres zones de pêche pourraient être trouvées.

Les régions les plus concernées sont l'Andalousie, dans le sud de l'Espagne, et l'archipel des Canaries, situé dans l'Atlantique au large du Maroc.

Le Parlement européen a rejeté mercredi la prolongation pour un an d'un accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc, qui profitait en particulier aux pêcheurs espagnols et permettait à 120 navires battant pavillon de onze pays de l'UE de pêcher dans les eaux du royaume.

Les députés européens ont notamment estimé que l'accord ne prenait pas clairement en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1975.

Le Maroc a immédiatement riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux avant mercredi minuit.

L'Espagne, en proie à un chômage record de 21,52%, a de son côté protesté jeudi en demandant une compensation financière à l'Union européenne.

Tout allait déjà mal. Maintenant, c'est un désastre. Personne ne s'attendait à cela, a expliqué Francisco Jimenez, un représentant du groupement des pêcheurs de Las Palmas aux Canaries, où tous les bateaux étaient aussi rentrés à quai jeudi.

Il a estimé qu'aucune autre zone de pêche n'était envisageable pour la flotte des Canaries. Si aucune autre décision n'est prise, les gens iront grossir le nombre de chômeurs, a-t-il dit.


(©AFP

Vladimir Poutine répond aux questions des Russes - SYNTHESE

Dossier: Séance annuelle de questions-réponses avec Vladimir Poutine (2011)

Premier ministre Vladimir Poutine lors d'une séance annuelle de questions-réponses avec la population
  • Le premier ministre russe Vladimir Poutine a répondu jeudi à 88 questions posées par ses concitoyens lors de sa "ligne directe" diffusée par deux télévisions et trois radios russes.

La séance a duré 4 heures et 32 minutes, il s'agit d'un nouveau record de durée de cette émission qui s'était déroulée pendant 4 heures et 26 minutes en 2010.

25 des 88 questions ont porté sur le bilan des législatives du 4 décembre, la prochaine présidentielle du 4 mars où M.Poutine briguera un nouveau mandat, les partis russes, les projets de M.Poutine et d'autres questions politiques.

Moderniser la Russie

La Russie a besoin de réformes structurelles, a déclaré le premier ministre. Selon lui, il est indispensable de réformer la société, de renforcer le système politique, d'élargir la base des institutions démocratiques et de moderniser la vie de la société russe, en premier lieu ses aspects politique et économique.

Commentant l'effondrement de l'URSS, il a estimé qu'il aurait fallu lutter pour l'intégrité de l'Union soviétique de façon "continue et persistante" et lancer en temps opportun les réformes économiques et démocratiques.

Libéraliser le système politique

M.Poutine a appelé à assouplir la procédure d'enregistrement des petits partis russes tout en mettant en garde contre la création de partis selon un principe régional, surtout dans les républiques à majorité ethnique, ceci pouvant provoquer une recrudescence nationaliste.

Il a jugé inutile de censurer l'Internet, une mesure techniquement difficile à réaliser et incorrecte politiquement. "Si les autorités (…) n'aiment pas ce qui se passe sur le Web, il n'y a qu'un moyen de le contrer, c'est d'y présenter d'autres opinions (…) pour les problèmes d'actualité, et de les rendre plus intéressantes", a-t-il noté.

Manifestations, signe de démocratie

Quant aux manifestations contre les résultats des législatives, le premier ministre a déclaré n'y voir rien d'extraordinaire. Le fait que les citoyens expriment leur point de vue, commentent ce qui se passe dans le pays, dans son économie, dans sa vie sociale et politique, c'est tout à fait normal, tant que l'on agit conformément à la loi, a ajouté le chef du gouvernement.

Toutefois, il a ajouté que ces manifestations de protestation visaient en réalité l'élection présidentielle russe de 2012.

Résister à l'influence politique étrangère

Le système politique russe doit être modifié de façon qu'il puisse résister à l'action de forces extérieures qui tentent d'influencer les processus politiques en Russie, a déclaré M.Poutine. Les "révolutions de couleur" sont le résultat d'une stratégie de déstabilisation de la société, émanant de l'étranger.

Il a comparé les représentants de l'opposition intransigeante, dont l'activité est financée depuis l'étranger, à des bandar-logs (des singes surnommés "le Peuple sans Loi" dans le Livre de la jungle écrit par Rudyard Kipling).

Le résultat des législatives crédible, mais il faut enquêter sur les fraudes

Commentant le déroulement des élections à la Douma (chambre basse du parlement russe) et les importantes manifestations de protestation contre le bilan officiel des législatives, le premier ministre a estimé que les résultats du scrutin reflétaient l'équilibre réel des forces politiques en Russie, mais que toutes les questions controversées devaient être examinées par la justice.

Rendre les élections plus transparentes

M.Poutine a insisté sur la nécessité d'accroître la confiance du peuple dans le pouvoir.

Il a proposé d'installer des webcams dans les bureaux de vote pour la présidentielle de 2012 et de garantir que l'opposition ait la possibilité de contrôler tout ce qui se passe dans les bureaux de vote conformément à la loi.

Les gouverneurs de régions ayant obtenu de mauvais résultats aux législatives du 4 décembre devraient démissionner, puisque cela témoigne d'un soutien faible ou nul de la part des habitants de sa région.

Promesses pour la présidentielle 2012

M.Poutine a promis de coopérer avec l'ensemble des forces politiques du pays comme il l'a déjà fait lors de ses deux mandats précédents (2000-2008), en cas de son élection à la magistrature suprême en mars 2012.

M.Poutine a assuré qu'il quitterait son poste s'il perdait le soutien des électeurs.

D'autres questions étaient consacrées aux problèmes économiques, au logement, aux soins médicaux payants, au paiement des salaires et aux rentraites, ainsi qu'à la réforme de la police.

Croissance économique

M.Poutine a annoncé que le PIB russe devrait augmenter de 4,2 à 4,5% au terme de l'année 2011.

Il a annoncé qu'un projet de loi prévoyant l'introduction d'un impôt sur les grandes fortunes devrait être soumis à la Douma (chambre basse du parlement russe) en 2013, après la création d'un cadastre des biens immobiliers.

Oligarques
Le premier ministre a reconnu que des oligarques russes avaient créé des fortunes par des méthodes malhonnêtes. Mais une confiscation de ces biens aurait des conséquences encore plus graves. "Il n'est pas question de nationaliser quoi que ce soit, il faut obliger les oligarques à respecter les lois et à payer les impôts, cela nous permettra de régler les problèmes sociaux", a-t-il déclaré.

Relations avec les Etats-Unis et l'UE

La Russie souhaite poursuivre le dialogue avec les Européens et les Etats-Unis, même si ces derniers "n'ont pas besoin d'alliés, mais de vassaux", a indiqué le premier ministre.

"Les Etats-Unis commettent une lourde erreur en présumant qu'il faut d'abord nous priver de notre potentiel nucléaire avant de nous considérer comme un éventuel allié. C'est une mentalité digne de la guerre froide. Elle empêche l'Europe de coopérer avec nous comme avec un partenaire", a poursuivi M.Poutine.

Il a toutefois assuré que l'intégration sur l'espace eurasiatique était inévitable et vitale.

La Russie n'est pas un pont entre l'Orient et l'Occident, mais une force indépendante et autosuffisante. "C'est la raison pour laquelle nous entendons créer une Union eurasienne", a conclu M.Poutine.

L'Islande, premier pays d'Europe occidentale à reconnaître un Etat palestinien

L'Islande est devenue jeudi le premier pays d'Europe occidentale à reconnaître officiellement un Etat palestinien, trois mois après la demande de l'Autorité palestinienne d'adhérer à l'Onu.

L'annonce en a été faite par le chef de la diplomatie islandaise Ossur Skarphedinsson qui recevait à Reykjavik son homologue palestinien, Ryad al Malki. Fin septembre, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a officiellement demandé aux Nations unies de reconnaître un Etat palestinien.

Fin octobre, les Palestiniens avaient marqué un pas de plus vers la reconnaissance de leur Etat en devenant membres à part entière de l'Unesco.

Au moins 125 morts en Inde à cause d'alcool frelaté

Une cargaison d'alcool frelaté a causé la mort d'au moins 125 personnes dans l'est de l'Inde, et des dizaines d'autres souffrant d'empoisonnement affluent dans l'hôpital bondé de Mograhat, à 50km au sud de Calcutta.

Plusieurs habitants de la ville sont tombés gravement malades après avoir bu un alcool acheté dans des boutiques clandestines.

La plupart des victimes étaient des agriculteurs, des conducteurs de rickshaw et des colporteurs, selon la chaîne CNN-IBN, qui évoque un bilan de 131 tués. Faute de place dans l'hôpital, plusieurs patients sont soignés à même le sol.

Avec Reuters

Les militaires américains officialisent leur départ d'Irak

lefigaro.fr Mis à jour | publié Réactions (2)
Le général américain Lloyd Austin (deuxième en partant de la gauche) replie jeudi le drapeau de ses forces en Irak.
Le général américain Lloyd Austin (deuxième en partant de la gauche) replie jeudi le drapeau de ses forces en Irak.

Dans une cérémonie officielle à l'aéroport de Bagdad, le commandant des forces américaines dans le pays a solennellement replié le drapeau militaire américain mettant ainsi fin à neuf années sur place.

Une page se tourne pour les États-Unis. Le général et chef d'état-major adjoint américain Lloyd Austin a solennellement replié jeudi le drapeau des Forces armées américaines en Irak (USF-I). «C'est un évènement historique car il y a huit ans, huit mois et 26 jours, j'ai donné l'ordre aux éléments avancés de la troisième division de traverser la frontière», a-t-il confié. La cérémonie officielle s'est déroulée à l'aéroport de Bagdad, un endroit emblématique puisque que ce fut le premier secteur occupé par l'armée américaine dans la ville en mars 2003.

L'invasion menée par les Américains sans accord de l'Onu avait abouti à la chute de Saddam Hussein, 24 ans après son arrivée au pouvoir. «Vous êtes venus en Mésopotamie sans savoir si vous retourneriez auprès de vos êtres chers. Mais vous repartez avec fierté, sachant que votre sacrifice a permis aux Irakiens d'éliminer la tyrannie et d'offrir la prospérité et la paix aux futures générations de ce pays», a déclaré le secrétaire à la Défense américain Leon Panetta. Les armes de destruction massives que cherchaient les Américains et qui légitimaient leur attaque n'ont toutefois jamais été retrouvées.

«Beaucoup d'entre nous ont le sentiment d'avoir accompli leur mission mais pas d'avoir gagné. Il y a encore des terroristes et al-Qaida. Nous sommes heureux de rentrer chez nous mais un peu déçus de la manière dont cela se termine», a confié le sergent Teddy Loftis, un des 160 militaires présents à la cérémonie. En filigrane, les nombreuses difficultés rencontrées par les Américains avec la population, les conflits incessants avec les insurgés et les affrontements interconfessionnels entre la majorité chiite et la minorité sunnite.

Un nouveau départ pour l'Irak ?

Barack Obama avait annoncé fin octobre le retrait définitif des troupes américaines avant la fin de l'année. Au plus fort de la guerre, 170.000 soldats américains étaient déployés dans plus de 500 bases. Seuls 150 soldats américains resteront avec certitude en Irak après le 31 décembre et seront rattachés à l'ambassade des États-Unis, à Bagdad. Des négociations difficiles sont toujours en cours concernant le maintien de quelques milliers d'hommes dans le pays comme le souhaiteraient les Amérciains.

Les autres soldats américains encore sur place font actuellement route vers le Koweït. Ils laissent le pays aux forces de sécurité irakiennes, fortes de 900.000 hommes. Si elles ont été jugées aptes à faire face aux menaces intérieures, elles semblent encore incapables d'assurer la sécurité des frontières ou de protéger l'espace aérien et les eaux territoriales. Les différents orateurs américains ont exprimé ainsi l'espoir qu'elles parviendraient à faire face aux dangers menaçant le pays. «L'Irak va être confronté à des défis lancés par les terroristes et par ceux qui vont essayer de diviser le pays, mais les Etats-Unis resteront aux côtés des Irakiens», a assuré Leon Panetta.

Les autorités irakiennes présentent le retrait des troupes américaines comme un nouveau départ pour la souveraineté du pays, position qui peine à convaincre les Irakiens qui redoutent un regain de violences. Aucun ministre irakien ne s'était déplacé pour la cérémonieet seul le chef d'état-major de l'armée irakienne le général Babaker Zebari était présent.

« L’Afrique dans vingt ans, c’est la Chine d’aujourd’hui »

Trois questions à Guillaume Chaloin, gérant chez Meeschaert AM


La croissance africaine ne risque-t-elle pas d’être freinée à la fois par la crise et les effets du « printemps arabe » ?


Le continent africain a connu depuis 2000 une très importante mutation économique qui lui a permis d’afficher une croissance moyenne annuelle d’environ 5 % sur la période. Cette croissance semble désormais bien installée et ne devrait pas être remise en question. En 2009,

lorsque le PIB mondial a reculé, l’Afrique a encore progressé de 2,5 %. Les pays dotés de ressources naturelles ont vu l’émergence d’une classe moyenne, qui attend des gouvernements

davantage de transparence et de bonne gouvernance dans la répartition des richesses. La population africaine est très jeune et va monter en puissance : un Africain sur deux a

moins de 15 ans. A l’horizon 2030, les économistes estiment la classe moyenne à 240 millions de personnes. Le marché de ces nouveaux consommateurs représentera alors 1.760 milliards de dollars par an, ce qui est plus que les 300 millions de consommateurs urbains chinois connectés à Internet qui dépensent aujourd’hui 1.400 milliards de dollars par an.

Ainsi, en termes de dépenses de consommation, l’Afrique dans vingt ans, c’est la Chine d’aujourd’hui.

Sur le continent africain quels sont les secteurs d’activité à privilégier ?

Bien que les ressources naturelles constituent le secteur le plus important, mon fonds ne joue pas uniquement sur ce registre. Pour cette thématique matières premières, il existe des fonds dédiés. MAM Actions Afrique, dont l’actif net avoisine 7 millions d’euros, est bien plus diversifié (– 13,89 % entre le 31 décembre 2010 et le 5 décembre 2011). L’objectif est de profiter de l’émergence des classes moyennes et de l’expansion de la consommation, avec notamment le secteur des télécommunications qui, en Afrique, sont associées aux services financiers. Internet est également en train de monter en puissance. Les secteurs de la distribution alimentaire (Shoprite Holdings, le Leader Price local) et de l’alimentation/boisson

(SABMiller, Nigerian Breweries) sont aussi très dynamiques. Dans le pétrole, Afren (African Energy) une société nigériane cotée à Londres, détient de gros blocs en exploration-production dans le golfe de Guinée.

Quelles sont les sociétés internationales les plus dynamiques sur le continent ?

Beaucoup de sociétés internationales dont les marchés étaient saturés ont recherché, en Afrique, des relais de croissance par l’acquisition d’entreprises locales, comme l’américain

Wal-Mart ou le suédois Electrolux. L’opérateur historique France Télécom est également très actif, à côté de Vimpelcom, l’opérateur mobile russe. Dans le pétrole, Total, Tullow ou Eni sont incontournables. CFAO est l’emblème de la société française présente en Afrique subsaharienne. Avec cette valeur, il faut juste se méfier des effets de change (50 % de

ses achats sont en dollars et en yens et 80 % de ses ventes en francs CFA liés à l’euro). Bolloré est un bon acteur pour jouer les infrastructures et les transports et CIS profite de l’expansion du secteur pétrolier.

Propos recueillis par S.A.

Etats-Unis : 1 femme sur 5 confrontée au viol dans sa vie

Près d'une Américaine sur cinq a été victime de viol ou de tentative de viol dans sa vie, affirme une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies.

L'étude a été réalisée auprès de 10.000 femmes jointes par téléphone en 2010. Près d'une Américaine sur cinq a été victime de viol ou de tentative de viol dans sa vie, affirme une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) publiée mercredi. 18,3% des femmes ont été "violées à un moment de leur vie".

Un peu plus de la moitié (51,1%) disent avoir été agressées par un "proche" - conjoint actuel ou passé - et 40,8% par une connaissance, selon ce rapport de 113 pages publié sur internet (http://www.cdc.gov/). Selon l'agence fédérale, 1,3 million de femmes ont été violées l'année précédent l'enquête, alors que le ministère de la Justice cite le chiffre de 188.380 viols. Le rapport ajoute que 24,3% des femmes et un homme sur sept ont subi "des violences physiques graves".

"Ce rapport montre l'impact terrible que ces actes violents ont sur les vies de millions d'Américains", a déclaré la ministre de la Santé Kathleen Sebelius dans un communiqué, ajoutant qu'il allait servir à mettre en place des mesures contre les violences domestiques et les agressions sexuelles। Le rapport précise que 5% des hommes américains ont été violés dans leur vie, l'enquête ayant été réalisée auprès de 7.400 hommes. Plus d'un quart des victimes (27,8%) ont été violées avant l'âge de 10 ans.

ci.tf1.fr/

Le président chinois : “Nous entrons en guerre si les Etats Unis attaquent l'Iran”

Le président chinois a averti les Etats Unis : " en cas d'une intervention militaire contre l'Iran, la Chine entretra immédiatement et directement en guerre contre les Etats Unis".



Le président chinois : “Nous entrons en guerre si les Etats Unis attaquent l'Iran”
Selon le bulletin du département d'état Us (Europian Union Times), le président Hu Jin Tao a affirmé à son homologue russe et son premier ministre (Vladimir Poutin) que la seule voie permettant stopper une intervention militaire américaine contre l'Iran est une action armée. Jin Tao a également souligné que la marine chinoise était en état d'alerte. " On fera la guerre même si cela déclenche la troisème guerre mondiale, a affirmé le président chinois.Les Etats-Unis semblent engagés dans des relations si conflictuelles avecl'Iran qu'elles pourraient mener à une guerre aux conséquences "désastreuses", a averti Zbignew Brzezinski, qui fut conseiller du président Jimmy Carter. "Nous croyons que nous pourrons éviter la guerre en recourant à des mesures de contrainte" telles que les sanctions pour forcer l'Iran à renoncer à son programme d'armemement nucléaire, a observé mardi soir l'ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, devant l'Atlantic Council, un cercle de réflexion, à Washington. Mais, a-t-il ajouté, "plus vous utiliserez la contrainte et plus, si elle ne marche pas, grandira le risque d'entrer en guerre. Ce qui réduit de manière dramatique notre marge de manoeuvre". Zbignew Brzezinski s'est dit préoccupé de l'escalade "réthorique" entre les deux pays. "Beaucoup de petites décisions sont prises qui diminuent notre liberté d'action à l'avenir", a-t-il insisté. "Si nous entrons en conflit ouvert avec l'Iran, sous quelque forme que ce soit, les conséquences pour nous en seront désastreuses, désastreuses de manière massive et à l'échelle globale", a-t-il lancé.

USA /Iran: la guerre aura-t-elle lieu.....!
L’ obscur incident impliquant un drone espion américain, abattu, dans l’Est de l’Iran, soulève des questions, à savoir, ce qu’il faisait là, alors que les États-Unis et Israël ne cessent de prendre des positions toujours de plus en plus provocatrices envers l'Iran. Les médias iraniens ont rapporté, récemment, que les forces armées iraniennes avaient abattu un drone furtif sophistiqué américain "Sentinel RQ-170". La Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN a publié une déclaration, en réaction, affirmant que les opérateurs d’un drone avaient perdu le contrôle de celui-ci, lors d’un vol de surveillance, effectué, dans l’Ouest de l’Afghanistan, la semaine dernière. Washington a nié que le drone ait été abattu, prétendant qu’il avait dévié de sa trajectoire et s’était écrasé. Selon NBC, des responsables américains ont admis que le drone était utilisé par la CIA, dans le cadre d’une mission secrète. Aux États-Unis, les médias ont minimisé ou totalement ignoré la violation de la souveraineté de l’Iran, se bornant à reprendre la version officielle de Washington, en répétant ses préoccupations que Téhéran et d’autres gouvernements pouvaient acquérir des informations techniques sensibles sur le drone. Aucune des questions sérieuses soulevées par l’incident n’a été approfondie. Le drone, de modèle "RQ-170" aurait été, largement, utilisé, par l’armée américaine, en Afghanistan, notamment, pour effectuer la surveillance du complexe d’Oussama Ben Laden, au Pakistan, avant et pendant le raid américain de mai dernier. Cet appareil est capable d’échapper à la détection radar et autres systèmes de surveillance, et est équipé de caméras, à haute performance, et de dispositifs capables d’intercepter les communications audio. L’utilisation de drones furtifs, en Afghanistan, est douteuse, étant donné que les Talibans et les divers mouvements insurgés n’ont pas de technologie radar. Ce fait alimente les spéculations, selon lesquelles, l’Afghanistan sert, en fait, tout simplement de base, pour les drones qui effectuent des vols de reconnaissance, en Iran et au Pakistan."Stratfor", un groupe-expert, proche de l’Armée et du monde du renseignement, aux États-Unis, considère l’histoire officielle du drone égaré dans l’espace aérien iranien, comme «douteuse», affirmant que les États-Unis effectuent des opérations de renseignement, en Iran, depuis des années. "Stratfor" a soulevé l’inquiétude que l’Iran pourrait avoir acquis la capacité de détecter et d’abattre les drones furtifs. L’article explique : «Les États-Unis ont, longtemps, mené une vaste campagne "RSR" (renseignement, surveillance et reconnaissance), en Iran, en particulier, pour cartographier les sites nucléaires iraniens, les unités de missiles balistiques et leurs efforts de développement, de même que le réseau de défense aérienne et de nœuds de commandement et de contrôle du pays. Compte tenu des photos montrant des "RQ-170", à Kandahar, cet appareil a, presque, certainement, été, activement, impliqué, dans ces efforts depuis des années». L’Iran a abattu deux drones espions, dans le golfe Persique, en janvier, et un autre, en juillet, au-dessus de la ville de Qom, à proximité du site de la centrale nucléaire Fordu, un centre d’enrichissement de l’uranium construit à grande profondeur. La liste des cibles du renseignement, en Iran, met en lumière les préparations détaillées faites par le Pentagone et la CIA, pour mener des opérations contre les installations nucléaires iraniennes, qui, dans le cas de frappes aériennes, auraient à cibler les défenses aériennes et les postes de commandement militaires....Comme ils l’ont fait, en Irak, les États-Unis et leurs proches alliés font appel à des allégations douteuses, à propos de programmes d’armes nucléaires, pour justifier une politique agressive visant à façonner un régime à Téhéran plus soumis à leurs intérêts économiques et géopolitiques. L’augmentation du nombre d’indices démontrant que des opérations clandestines risquées sont menées, la toute dernière étant celle où le drone a été abattu, agite le spectre qu’une attaque ou une provocation contre l'Iran pourrait déclencher une conflagration militaire bien plus grave. mais les généraux de l'armée US, surtout, ceux qui ont servi les intérêts de Washington, en Irak et en Afghanistan, sont-ils prêts à commettre une énième folie?
http://www.reflexiondz.net/

L'Afrique câblée en haut débit

Grâce à la fibre optique, l'Afrique est en bonne voie pour réduire sa fracture numérique. Le continent, qui présente à ce jour le plus faible taux de pénétration Internet, est aussi celui où le coût de l'accès au Web est exorbitant. Mais les multiples câbles en projet ou déjà déroulés de part et d'autre de l'Afrique devraient sous peu reverdir ce désert numérique.

France Télécom, partie prenante de plusieurs installations, vient d'annoncer le raccordement du câble ACE. Parti du Cap, il vient de gagner Penmarc'h, dans le Finistère. D'un coût de 700 millions d'euros, il sera le premier câble sous-marin international en accès direct pour sept pays de la côte ouest. Si la capacité Internet de l'Afrique a déjà été multipliée par 300 en deux ans, les abonnements à l'Internet à haut débit devraient eux aussi progresser de 28 % d'ici à 2013

Les utilisateurs d'Android plus menacés aux Etats-Unis qu'en France

Une étude indique que les malwares et autres arnaques conçues pour les smartphones Android se multiplient. La France semble moins touchée que la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

Lookout, société californienne spécialisée dans la sécurité des téléphones mobiles dits intelligents, vient de publier une étude : Malwareconomics: 2012 Mobile Threat Predictions (« Malwaréconomie : Prédiction des menaces mobiles pour 2012 »), consacrée notamment aux smartphones Android.
Le nombre de malwares affectant l'OS de Google, dont la diffusion passe essentiellement par les magasins d'applications non officiels, est en progression. En début d'année, Lookout estimait à 1 % la probabilité d'en télécharger un ; elle est désormais de 4 %. Aux Etats-Unis, tout au moins, puisqu'en France le spécialiste de la sécurité évalue le risque entre 1 et 3 %. En effet, tous les pays ne sont pas égaux face aux malwares.
Sans surprise, les régions du monde peu couvertes par des réseaux téléphoniques sans fil ou à faible densité démographique sont moins concernées. Pour autant, des pays comme la Russie et la Chine sont parmi les zones les plus dangereuses pour les amateurs d'Android, avec 7 % ou plus de risque de trouver un malware dans un magasin d'applis.


Estimation du risque d'infection d'un mobile Android par un malware en 2011.

L'étude évalue également les risques de cliquer sur un lien corrompu avec un smartphone Android. Cette fois, ce sont les Etats-Unis qui sont en tête, avec 40 % de probabilité. La France oscille entre 15 et 25 %, tandis que le Groenland affiche un taux enviable, inférieur à 1 %.


Estimation du risque de cliquer sur un lien dangereux avec un mobile Android en 2011.

Une tendance lourde, pas seulement pour Android

Mais, derrière ces chiffres qui pourraient témoigner tout autant de la plus grande étendue du parc de périphériques Android que du nombre de personnes malintentionnées, Lookout discerne une tendance qui ira croissant en 2012. Une augmentation des risques affectant les plates-formes mobiles, de plus en plus perfectionnées, qu'elles fonctionnent avec iOS ou avec Android.
Pourquoi ? Simplement parce que le « retour sur investissement » pour le créateur du malware ou du site Web corrompu est de plus en plus certain. Qu'il s'agisse d'un classique phishing ou d'un mobile pickpocketing. Dans le second cas, les applications utilisent les fonctions de micropaiement ou, plus simplement, envoient des SMS surtaxés, à l'insu du propriétaire du téléphone.

Des smartphones zombies

Une autre tendance décrite par Lookout est le détournement croissant de smartphones pour en faire des « zombies », comme c'est le cas avec les PC. Le mobile « contaminé » peut être utilisé en permanence ou ponctuellement par des pirates, pour sa puissance de calcul ou plus simplement pour sa capacité à envoyer des messages, qui seront autant de spams.
Bref, le temps béni où votre téléphone ne vous servait qu'à téléphoner et n'intéressait que les pickpockets est bien terminé. Votre smartphone ultraconnecté pourrait être l'objet de toutes les attentions, pas forcément bien intentionnées… Et il ne serait pas étonnant de voir se multiplier, très prochainement, les antivirus pour smartphone, au moins pour les modèles Android. Des sociétés sont d'ores et déjà présentes sur ce créneau ; sans surprise, on trouve parmi elles Lookout.

Le retrait du Canada du protocole de Kyoto sème la consternation

Le premier ministre canadien, Stephen Harper

Le premier ministre canadien, Stephen Harper

De nombreux pays, l'ONU, les organisations écologistes et l'opposition canadienne ont déploré la décision du Canada de se retirer du protocole de Kyoto. Premier à le signer, le Canada est aussi le premier à se retirer.

C'est un solide revers aux efforts de la communauté internationale pour rassembler tous les pays sur des engagements contraignants contre le changement climatique.

Le Canada est sous le feu des critiques. C'est le premier pays au monde à claquer la porte au Protocole de Kyoto qui vise à réduire les gaz à effet de serre responsables du changement climatique.

Le retrait du Canada a déclenché une tempête de protestations à-travers le monde. L'Union européenne, la Chine, l'Inde et plusieurs pays africains, ont regretté la décision du gouvernement conservateur du Premier ministre Stephen Harper. L'ONU a rappelé, pour sa part, que le Canada restait obligé d'agir contre le réchauffement planétaire.

Au Canada, les partis d'opposition ont unanimement décrié la décision du gouvernement conservateur d'enterrer le protocole de Kyoto. Pour la chef du Parti vert, les conservateurs au pouvoir sont davantage préoccupés par les sables bitumineux et leurs bénéfices économiques, que par la réduction des gaz à effet de serre et l'avenir des générations futures.

Les défenseurs de l'environnement ont aussi vivement critiqué cette décision. L'organisation Équiterre estime que l'image du Canada est ternie. Le réseau Action climat déplore une décision purement politique et économique. Pour Greenpeace, ce retrait va imposer une "peine de mort" aux populations les plus vulnérables de la planète.

Nicolas Willems

Libye: Aïcha Kadhafi demande à la CPI s'il y a enquête sur la mort de son père

Un avocat d'Aïcha Kadhafi, fille du défunt leader Mouammar Kadhafi, a indiqué mercredi avoir envoyé une lettre au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), sa cliente souhaitant savoir s'il enquête sur la mort de son père et de son frère Mouatassim.

"Aïcha veut savoir si le procureur Luis Moreno-Ocampo enquête sur ces meurtres, et si ce n'est pas le cas, pourquoi il ne le fait pas", a déclaré à l'AFP Nick Kaufman, avocat de la fille de Mouammar Kadhafi.

Mouammar Kadhafi, tout comme son fils Mouatassim, avaient été tués le 20 octobre à Syrte par des rebelles libyens après avoir été capturés.

"D'après les informations à ma disposition, Mouammar Kadhafi et Mouatassim Kadhafi ont été capturés vivants à un moment où ils ne représentaient une menace pour personne", a soutenu l'avocat dans une lettre adressée au procureur et dont l'AFP a obtenu copie.

"Ils ont donc été assassinés de la plus horrible des manières et leurs corps ont été montrés et abusés de manière grotesque", a-t-il poursuivi, parlant de "meurtres brutaux".

La Cour Pénale Internationale recherchait le colonel Kadhafi et ses proches

La CPI avait émis le 27 juin des mandats d'arrêt contre Mouammar Kadhafi, le soupçonnant de crimes contre l'humanité commis à partir du 15 février lors de la répression de la révolte en Libye.

Son fils Seif al-Islam, arrêté le 19 novembre dans le sud de la Libye par d'anciens rebelles, et l'ancien chef des services de renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi, dont l'arrestation n'a pas encore pu être confirmée, faisaient également l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI pour les mêmes faits.

"Comme vous le savez, votre analyse de la situation en Libye vous demande d'enquêter sur les crimes présumés commis par toutes les parties ayant participé au conflit", a souligné Me Kaufman dans sa lettre au procureur.

Contactée par l'AFP, la porte-parole du bureau du procureur Florence Olara n'a pas été en mesure de dire si le procureur avait reçu la lettre.

La CPI a compétence dans les dossiers concernant la Libye en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU datant du 26 février.

AFP

Burkina Faso : émission obligataire de 35 milliards FCFA

Burkina Faso : émission obligataire de 35 milliards FCFA

(Agence Ecofin) - Absent depuis 2003 du marché des emprunts souverains qui avait permis de lever 25 milliards FCFA (38 millions d’euros), le Burkina a finalisé le 7 décembre la mobilisation d’un emprunt obligataire « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016 » d’un montant de 35 milliards FCFA (53 millions d’euros) par appel public à l’épargne sur le marché financier régional de l’UEMOA afin de combler partiellement le besoin de financement de 238 milliards FCFA (362 millions d’euros) de la loi de finance rectificative du budget 2011.

L’amortissement des 3,5 millions d’obligations de nominal 10 000 FCFA (15,24 euros) et portant un taux de 6,5%/an, commencera à partir de 2014. Les intérêts commencent à courir à partir de 2012.

En plus de la qualité intrinsèque de la signature du Burkina Faso, de la note Standard & Poor’s B/Stable/B attribuée à l’opération, l’émetteur précise, dans la note d’information, que « l’emprunt obligataire du Trésor du Burkina est sécurisé par un compte d’amortissement (compte séquestre à zéro-débit) ouvert au nom du Trésor Public dans les livres de la banque centrale (BCEAO) et sera régulièrement approvisionné avec des ressources affectées par le Trésor du Burkina Faso, de façon à répondre exclusivement aux différentes échéances de paiement des intérêts et du principal de l’emprunt. Un mécanisme va être mis en place pour permettre au Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) de disposer des fonds relatifs à chaque échéance par un ordre de virement permanent et irrévocable du Trésor Public du Burkina donné à la BCEAO. »

La structuration, la coordination de l’émission et l’introduction de ces obligations au compartiment obligataire de la BRVM a été confié à la Société Burkinabé d’Intermédiation Financière (SBIF).

664_BurkinaFaso
Tableau d’amortissement de l’emprunt « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016
»

Pays

Société de Gestion et d’Intermédiation

Benin

Actibourse

Africabourse

Bibe Finance & Securities

SGI Benin

Burkina Faso

Coris Bourse

SBIF

Côte d’Ivoire

Africaine de Bourse

Atlantique Finance

BIAO Finance & Associé

BICI Bourse

BNI Finances

Citicorp Securities West Africa

EDC Investment Corporation

Hudson & Cie

Sogebourse

Phoenix Capital Management

Mali

SGI Mali

Niger

SGI Niger

Sénégal

CGF Bourse

Impaxis Securities

Togo

SGI Togo

Syndicat de placement de l’emprunt « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016 »

Mobilisation pour sauver 24 enfants malades avant Noël

VIDÉOS - «La Chaine de l'Espoir» organise, comme chaque année, son opération «24 jours pour 24 enfants». Objectif: récolter des fonds afin d'opérer 24 enfants de tous les pays du monde et leur sauver la vie.

Il s'appelle Béli, a 11 ans et vit au Burkina Faso. Il souffre d'une maladie cardiaque qui compromet son avenir. Lorsqu'il était plus jeune, ses angines ont été mal soignées car les médicaments coûtent très cher. Les infections ont fini par attaquer la valve mitrale de son cœur. Aujourd'hui, l'opération à cœur ouvert est sa seule chance de survie. Et Béli n'est pas le seul. Comme lui, des centaines d'enfants vivant dans la misère ont besoin d'une opération. Question de vie ou de mort.

C'est pour leur venir en aide que la Chaîne de l'Espoir, une ONG humanitaire, se mobilise. Créée en 1998 par le professeur Alain Deloche, l'organisation intervient dans plus de trente pays afin d'offrir un accès aux soins et à l'éducation aux enfants les plus démunis. Elle opère et soigne ainsi 5000 enfants chaque année.

21 enfants restent à sauver

Le 1er décembre, l'ONG a lancé comme tous les ans depuis cinq ans une opération spéciale: «24 jours pour 24 enfants». Cette opération, qui se déroule pendant la période de l'Avent, a pour objectif de récolter un maximum de fonds afin «d'offrir à ces enfants le plus beau cadeau de Noël, celui de la vie», explique Isabelle Giordano, marraine de l'opération. «Comme dans un calendrier de l'avent, où chaque petite fenêtre recèle une surprise, un trésor, la Chaîne de l'Espoir dévoile chaque jour le cas d'un enfant malade et lance un appel aux dons», ajoute l'association. L'an dernier, la collecte a atteint 110.000 euros, ce qui est l'objectif cette année.

Des spécialistes, médecins et chirurgiens membres de l'ONG, sont prêts à intervenir auprès des enfants. Soit directement dans leurs pays d'origine lorsque les enfants malades ne sont pas en état de faire le voyage. Ces missions médico-chirurgicales permettent au passage de former les médecins locaux. Soit en France. Dans ce cas, les enfants sont accueillis dans des familles d'accueil pour 6 à 8 semaines s'il n'y a pas de complications particulières. Ces familles, qui ont décidé d'aider ces petits bonhommes et petites minettes, ressortent toujours bouleversées de cette aventure.

Pour soutenir l'opération, 24 personnalités médiatiques se sont également impliquées, en parrainant chaque enfant. Journalistes, animateurs, artistes ou sportifs, on retrouve Jean-Pierre Foucault, Nathalie Dessay, Jean-Pierre Pernaud, Marie Drucker et bien d'autres. Chacun d'entre eux a accepté d'enregistrer une courte vidéo diffusée chaque jour sur www.24enfants.org.

«La Chaîne de l'Espoir» a déjà permis d'opérer 5 enfants depuis le début de l'opération. C'est le cas de Sok, un petit Cambodgien de 7ans. D'Alice, une jeune Brésilienne de 8 ans. Ou encore de Hadja, une petite Malienne de 10 ans. Il reste donc 21 autres enfants à sauver. En cinq ans, trois enfants ont succombé. Mais des centaines continuent à vivre.

Par Gabriel Petitpont

Burkina Faso : émission obligataire de 35 milliards FCFA

Burkina Faso : émission obligataire de 35 milliards FCFA

(Agence Ecofin) - Absent depuis 2003 du marché des emprunts souverains qui avait permis de lever 25 milliards FCFA (38 millions d’euros), le Burkina a finalisé le 7 décembre la mobilisation d’un emprunt obligataire « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016 » d’un montant de 35 milliards FCFA (53 millions d’euros) par appel public à l’épargne sur le marché financier régional de l’UEMOA afin de combler partiellement le besoin de financement de 238 milliards FCFA (362 millions d’euros) de la loi de finance rectificative du budget 2011.

L’amortissement des 3,5 millions d’obligations de nominal 10 000 FCFA (15,24 euros) et portant un taux de 6,5%/an, commencera à partir de 2014. Les intérêts commencent à courir à partir de 2012.

En plus de la qualité intrinsèque de la signature du Burkina Faso, de la note Standard & Poor’s B/Stable/B attribuée à l’opération, l’émetteur précise, dans la note d’information, que « l’emprunt obligataire du Trésor du Burkina est sécurisé par un compte d’amortissement (compte séquestre à zéro-débit) ouvert au nom du Trésor Public dans les livres de la banque centrale (BCEAO) et sera régulièrement approvisionné avec des ressources affectées par le Trésor du Burkina Faso, de façon à répondre exclusivement aux différentes échéances de paiement des intérêts et du principal de l’emprunt. Un mécanisme va être mis en place pour permettre au Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) de disposer des fonds relatifs à chaque échéance par un ordre de virement permanent et irrévocable du Trésor Public du Burkina donné à la BCEAO. »

La structuration, la coordination de l’émission et l’introduction de ces obligations au compartiment obligataire de la BRVM a été confié à la Société Burkinabé d’Intermédiation Financière (SBIF).

664_BurkinaFaso
Tableau d’amortissement de l’emprunt « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016
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Pays

Société de Gestion et d’Intermédiation

Benin

Actibourse

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Bibe Finance & Securities

SGI Benin

Burkina Faso

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SBIF

Côte d’Ivoire

Africaine de Bourse

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BIAO Finance & Associé

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Citicorp Securities West Africa

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Sogebourse

Phoenix Capital Management

Mali

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Niger

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Togo

SGI Togo

Syndicat de placement de l’emprunt « Trésor public du Burkina Faso 6,5% 2011-2016 »

Mali : le franc CFA ne sera pas dévalué (ministre de l'Economie et des Finances)

BAMAKO (Xinhua) - A la faveur de l'adoption de la loi des finances 2012 du Mali, le 14 décembre, plusieurs questions relatives à la situation de la monnaie de la zone en l'occurrence le franc CFA, ont soulevées par des députés maliens en se basant sur la crise actuelle de l'Europe.

Répondant à ces questions, en sa qualité de ministre malien de l'Economie et des Finances doublée d'économiste, Lassine Bouaré a dit en substance que "la compétitivité d'une monnaie et l'endettement excessif constituant les critères d'une dévaluation, le franc CFA ne court aucun risque. Il n'y a donc pas de dévaluation en vue".


Le premier vice-président de l'Assemblée Nationale du Mali, l'honorable Younoussi Touré et ancien directeur de la BCEAO/Mali, a abondé dans le même sens tout en précisant qu'il n'existe pas "une situation catastrophique liée à la dette extérieure des pays membres de la zone".


Citant le président de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest) et le président du conseil des ministres de la BCEAO, M. Touré a ajouté qu'il n'y a aucun risque car les fondements de l'économie de la zone ne souffrent pas d'inquiétudes de nature à procéder à une dévaluation.


Pour le ministre malien de l'économie et des finances, il serait prétentieux de dire que l'actuelle crise européenne n'aura pas d'impact sur les pays africains notamment le Mali, serait-ce qu'au niveau des expatriés (immigrants) qui contribuent à l'économie nationale à travers l'argent qu'ils envoient au pays.


M. Bouaré a insisté sur le budget 2012 de son pays qui est très bon, selon lui. Il estime que ce budget est prudent et repose sur la maîtrise des dépenses avec un fort solde budgétaire couvrant les 2/3 des dépenses.