02 décembre, 2011

Contre une crise "marathon", Angela Merkel prône des réformes vendredi 2 décembre 2011 11h54 Imprimer cet article | Page simple [-] Texte [+] Jeudi

Jeudi, le président Nicolas Sarkozy, tout en constatant que "la peur est revenue", a plaidé pour la "convergence" franco-allemande en matière budgétaire tout en refusant par avance un abandon de souveraineté au profit d'une entité supranationale.

"La refondation de l'Europe, ce n'est pas la marche vers plus de supranationalité", a dit le président français à Toulon.

L'EURO PLUS STABLE QUE LE MARK

Angela Merkel a salué la réussite de la monnaie unique, estimant qu'"en dépit de toutes les turbulences récentes, l'euro s'est affirmé".

"Il est stable, il est plus stable que l'était le deutschemark", a-t-elle ajouté. "En tant que nation exportatrice, l'Allemagne bénéficie de l'euro."

Pour autant, la chancelière a jugé "sans objet" l'idée d'"euro-obligations" défendue par certains responsables politiques européens, jugeant que ses promoteurs n'avaient "pas compris la nature de la crise".

Critiquant les dirigeants qui, au fil des années, avaient renoncé à appliquer les règles communautaires de stabilité budgétaire, elle a jugé que les Dix-Sept n'avaient plus d'autre choix que de s'accorder sur de nouvelles règles plus strictes encore. Et de les inscrire dans les traités.

"Il n'y a pas d'alternative à une modification des traités européens ou, à la rigueur, à un accord sur de nouveaux traités. Nous allons à Bruxelles dans le but de promouvoir une modification des traités. C'est-à-dire avec la volonté d'éviter une division entre les pays de la zone euro et les Etats non membres de la zone euro", a-t-elle expliqué aux députés allemands.

Franz-Walter Steinmeier, le président du groupe social-démocrate (SPD) au Bundestag, lui a répondu à la tribune en critiquant vivement sa gestion de la crise. Suite...

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