17 novembre, 2011

Gbagbo fils porte plainte contre le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro

Le fils de l'ancien président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, a porté plainte pour enlèvement, séquestration et traitements inhumains contre l'actuelPremier ministre ivoirien Guillaume Soro ainsi que dix anciens chefs militaires des «Forces nouvelles» (pro-Ouattara) lundi 15 novembre. Français par sa mère, Jacqueline Chamois, il a déposé plainte devant le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Bobigny, en Ile de France.

Le quotidien ivoirien Soir Info, repris par Abidjan.net, a mis à disposition le communiqué de presse rédigé par l'avocate de Michel Gbagbo, Maître Habiba Touré. Dedans, on peut y lire:

«Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été, sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan, puis déporté à Bouna, dans le Nord de la Côte d'Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre.»

Michel Gbagbo est détenu dans le nord de la Côte d'Ivoire, à Bouna depuis la chute de son père, Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011. Une détention que son avocate Habiba Touré dénonce:

«Les autorités n'ont même jamais publié, contrairement à ce qu'elles affirment, de notification pour son assignation à résidence lors des premiers mois de détention. Il n'est là que que parce qu'il est le fils de son père», indique t-elle à Jeune Afrique.

Estimant donc qu'aucun document ne peut fournir la preuve de ce qui est reproché à son client, Maître Touré explique sur RFI:

«On attend de cette plainte que la juridiction française puisse être sensibilisée pour le cas de ce citoyen français. On attend [...] que tout soit mis en oeuvre pour que les personnes qui se sont rendues coupables de ces infractions [...] fassent l'objet de poursuites et d'éventuelles condamnations.»

Laurent Gbagbo avait lui même déjà porté plainte contre l'armée française (...) Lire la suite sur Slate.fr

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