Vendredi soir, à l'Église de Tous les Saints de Stockholm (Suède), le service commence normalement : orgue et chants liturgiques, et puis...
... Et puis l'ambiance change brusquement. Une puissante musique techno s'impose, accompagnée des applaudissements, des cris et vivats des croyants. Des personnes se mettent à sauter, à danser sur les sièges ou les bancs de l'église, pendant que des lumières ultraviolettes viennent envahir le plafond boisé et ornementé de la maison de Dieu, rapporte le Huffington Post (article en anglais).
"Ca pète !"
Sacrilège ? Pas du tout. C'est la dernière initiative de l'Église (luthérienne) de Suède pour attirer les jeunes croyants sur leurs bancs, dans un pays où la fréquentation des lieux de cultes chrétiens est en baisse depuis des dizaines d'années.
Sur les 10 dernières années, le nombre de croyant de l'Église luthérienne a chuté de 13 %, note le Huffington Post. La fréquentation de l'office du dimanche a elle plongé de 50%, (4,6 millions de visites l'année dernière). De quoi sérieusement inquiéter le clergé.
Les prélats se sont donc creusés les méninges pour endiguer le phénomène. "Il y a déjà une soirée 'hip hop Mass', il y a un 'rock Mass' et un 'Jazz Mass'", explique Olle Idestrom, un jeune prêtre de 28 ans.
Et apparemment, ça marche. Alors que le (plus) traditionnel service du dimanche n'est que peu fréquenté, celui du vendredi soir affiche complet. Les 400 places du lieu de culte sont prises.
"C'était super marrant, ça pète, je ne pensais pas que ce serait aussi bien avant de que je vienne", explique Ella Schwarz, 15 ans. "L'église, c'est pas vraiment mon truc, mais après cette soirée, ça m'a l'air vraiment sympa", ajoute-t-elle.
Klemenjak, 21 ans, tout aussi enthousiaste, témoigne : "C'était un sentiment incroyable, la musique ne m'a jamais quitté". Une musique d'ailleurs composée par les jeunes qui fréquentent l'église, très proche de la musique qu'on peut habituellement entendre en boite de nuit.
Une église progressiste
Si cette pratique peut en choquer certain, l'Église luthérienne a toujours été très progressiste. Plus que l'Église catholique, par exemple.
En 1958, elle autorisait les femmes a devenir prêtresses. En 2009, la première prêtresse lesbienne, Eva Brunne, a pu être ordonnée. Le droit de devenir prêtres pour les homosexuels a d'ailleur été accordé la même année.
Pour Olle Idestrom, les soirées "Mass" s'inscrivent dans la même lignée. "Les gens disent que c'est exactement ce dont l'Église de Suède à besoin", explique-t-il. "Nous avons besoin de développer ces offices pour les plus jeunes générations, qui aiment ce genre de musique".
Évidemment, tout le monde n'est pas forcément d'accord avec cette nouvelle pratique.
C'est par exemple le cas de Dan Kareliusson, un représentant du parti nationaliste démocrate suédois : "Il y a plus que suffisamment de divertissements dans le centre-ville pour satisfaire tous les goûts. Il faut laisser l'église rester un endroit de calme et de contact avec la spiritualité".
... Et puis l'ambiance change brusquement. Une puissante musique techno s'impose, accompagnée des applaudissements, des cris et vivats des croyants. Des personnes se mettent à sauter, à danser sur les sièges ou les bancs de l'église, pendant que des lumières ultraviolettes viennent envahir le plafond boisé et ornementé de la maison de Dieu, rapporte le Huffington Post (article en anglais).
"Ca pète !"
Sacrilège ? Pas du tout. C'est la dernière initiative de l'Église (luthérienne) de Suède pour attirer les jeunes croyants sur leurs bancs, dans un pays où la fréquentation des lieux de cultes chrétiens est en baisse depuis des dizaines d'années.
Sur les 10 dernières années, le nombre de croyant de l'Église luthérienne a chuté de 13 %, note le Huffington Post. La fréquentation de l'office du dimanche a elle plongé de 50%, (4,6 millions de visites l'année dernière). De quoi sérieusement inquiéter le clergé.
Les prélats se sont donc creusés les méninges pour endiguer le phénomène. "Il y a déjà une soirée 'hip hop Mass', il y a un 'rock Mass' et un 'Jazz Mass'", explique Olle Idestrom, un jeune prêtre de 28 ans.
Et apparemment, ça marche. Alors que le (plus) traditionnel service du dimanche n'est que peu fréquenté, celui du vendredi soir affiche complet. Les 400 places du lieu de culte sont prises.
"C'était super marrant, ça pète, je ne pensais pas que ce serait aussi bien avant de que je vienne", explique Ella Schwarz, 15 ans. "L'église, c'est pas vraiment mon truc, mais après cette soirée, ça m'a l'air vraiment sympa", ajoute-t-elle.
Klemenjak, 21 ans, tout aussi enthousiaste, témoigne : "C'était un sentiment incroyable, la musique ne m'a jamais quitté". Une musique d'ailleurs composée par les jeunes qui fréquentent l'église, très proche de la musique qu'on peut habituellement entendre en boite de nuit.
Une église progressiste
Si cette pratique peut en choquer certain, l'Église luthérienne a toujours été très progressiste. Plus que l'Église catholique, par exemple.
En 1958, elle autorisait les femmes a devenir prêtresses. En 2009, la première prêtresse lesbienne, Eva Brunne, a pu être ordonnée. Le droit de devenir prêtres pour les homosexuels a d'ailleur été accordé la même année.
Pour Olle Idestrom, les soirées "Mass" s'inscrivent dans la même lignée. "Les gens disent que c'est exactement ce dont l'Église de Suède à besoin", explique-t-il. "Nous avons besoin de développer ces offices pour les plus jeunes générations, qui aiment ce genre de musique".
Évidemment, tout le monde n'est pas forcément d'accord avec cette nouvelle pratique.
C'est par exemple le cas de Dan Kareliusson, un représentant du parti nationaliste démocrate suédois : "Il y a plus que suffisamment de divertissements dans le centre-ville pour satisfaire tous les goûts. Il faut laisser l'église rester un endroit de calme et de contact avec la spiritualité".
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Sources : Huffingtonpost
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