ARCHIVES. Nicolas Sarkozy va s'entretenir avec Barack Obama vendredi soir sur la crise qui secoue les Bourses actuellement. | AFP/Jewel Samad
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Du jamais vu depuis la création de l'indice CAC 40 en 1987 : ce vendredi la Bourse de Paris a clôturé à la baisse pour la dixième séance consécutive. En début d'après-midi, le Cac 40 avait pourtant rebondi et s'était hissé quelque temps dans le vert, tandis que Wall Street ouvrait à la hausse. Une bonne nouvelle avait été annoncée : aux Etats-Unis, le taux de chômage est descendu de 0,1 point à 9,1% en juillet. Le secteur privé a connu 154 000 embauches nettes, à lui seul, sur le mois. Mais cela n'a pas suffi pour redonner du dynamisme aux places européennes. La bourse de New York fluctue sans cesse.
Nombre de places financières européennes ont ouvert vendredi en forte baisse, craignant une dégradation de la croissance mondiale et une propagation de la crise européenne de la dette à l'Italie et à l'Espagne. Les mesures prises jeudi par la Banque centrale européenne (BCE) n'avaient pas calmé les inquiétudes.Tokyo a clôturé à -3,72%.
20h20. Berlin, Paris, Rome et Londres veulent aller vite. Un porte-parole de la chancellerie allemande annonce qu'Angela Merkel s'est entretenue séparément par téléphone en soirée avec le président français Nicolas Sarkozy puis avec les Premiers ministres italien Silvio Berlusconi et britannique David Cameron. «Tous veulent une mise en œuvre rapide des propositions du sommet du 21 juillet» de la zone euro à Bruxelles, déclare-t-il. Lors de ce sommet de Bruxelles, le couple franco-allemand avait annoncé vouloir faire, d'ici fin août début septembre, des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro sans dévoiler de détails.
20h10. Sarkozy et Berlusconi ont décidé de convoquer un G7 finance anticipé. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi annonce qu'«avec le président français, nous avons pris la décision d'anticiper à dans quelques jours la convocation d'un G7 des ministres des Finances». «La situation est très difficile et elle réclame des interventions coordonnées. Il faut reconnaître que le monde est entré dans une crise financière globale qui concerne tous les pays», a souligné le chef du gouvernement italien.
20 heures. Sarkozy s'entretiendra avec Barack Obama ce soir. Le président de la République française et son homologue américain doivent ensemble évoquer la situation financière actuelle ce soir, selon nos information. Comme nous l'annoncions, il a dialogué par téléphone avec le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero et la chancelière allemande Angela Merkel. Il s'est également entretenu avec le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi.
19h50. Zapatero et Berlusconi s'en prennent aux «mouvements spéculatifs». Les chefs de gouvernements espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et italien Silvio Berlusconi ont évoqué les nouveaux records atteints vendredi matin par les primes de risque (qui mesurent le risque payé par un pays sur le marché obligataire par rapport à l'Allemagne) de leurs deux pays. Tous deux «considèrent comme peu compréhensibles les fortes fluctuations et les mouvements spéculatifs des marchés de la dette souveraine». Après les rumeurs d'intervention de la BCE pour acheter des obligations italiennes et espagnoles, ces primes de risque sont retombées vers les 370 points de base pour l'Espagne et à 375 points pour l'Italie (contre 408 point pour l'Espagne et 407 pour l'Italie dans la matinée).
18h50. Wall Street repart à la hausse. Le Dow Jones gagne 1,12% après avoir perdu près de 2%, et le Nasdaq 0,15%.
18h45. Baroin : «Ne pas douter de la détermination des Européens». Invité de France Info, le ministre de l'Economie estime qu'il faut« garder la tête froide». «Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en œuvre le nouveau plan de sauvetage de la Grèce», a-t-il expliqué. Il a souhaité que sa déclinaison dans chaque pays «soit effectuée le plus rapidement possible». «Il est clair» aussi «que la zone euro n'est pas optimale dans son fonctionnement et qu'il faudra formuler des propositions en matière de renforcement de la gouvernance», a concédé le ministre, rappelant que le couple franco-allemand avait été chargé de faire des propositions sur le sujet.
18h10. La Bourse de New York se replie. Le Dow Jones perd 1,43% et le Nasdaq 2,69%. Si l'annonce de la création de 117 000 postes supplémentaires a d'abord provoqué un soulagement, les mauvais indicateurs des derniers jours sur les services et la baisse des commandes à l'industrie sont rapidement revenus à l'esprit des courtiers qui se sont concentrés sur les aspects négatifs du rapport sur le chômage, à savoir le niveau inchangé du nombre d'intérimaires et une baisse de la population active, ont expliqué les analystes de Charles Schwab.
18 heures. La Chine conseille aux Occidentaux des «mesures concrètes». La Chine estime vendredi que les accords sur la dette aux Etats-Unis et en Europe ne seraient pas suffisants pour sauver leurs économies respectives et que des «mesures concrètes» doivent être prises pour rééquilibrer l'économie mondiale. «Le seul moyen que les Américains ont trouvé pour améliorer la croissance économique a été de contracter de nouveaux prêts pour financer les anciens», déclare l'agence officielle Xinhua (Chine Nouvelle) dans un commentaire. Après des semaines de bataille, républicains et démocrates s'étaient mis d'accord le 2 août sur le relèvement du plafond de la dette.
17h45. Madrid et Milan limitent la casse. L'indice Ibex-35 des principales valeurs de la Bourse madrilène clôture en légère baisse de 0,18%, après une forte chute de 3,89% la veille, repassant sous la barre symbolique des 9 000 points pour la première fois depuis juin 2010. Madrid avait connu une forte hausse dans la matinée : des rumeurs de marché évoquaient une possible intervention de la BCE. Milan a perdu 0,7%.
17h39. Dixième séance consécutive de baisse à Paris. La Bourse de Paris a abandonné 1,26% vendredi, finissant à un nouveau plus bas depuis juillet 2009 et signant sa dixième séance consécutive de baisse, du jamais vu depuis la création de l'indice CAC 40 en 1987. Le CAC 40 a cédé 41,79 points à 3.278,56 points. Le volume d'échanges a été particulièrement fourni, à 7,396 milliards d'euros, signe de tensions inhabituelles sur les marchés.
17h36. En Allemagne, le Dax termine en recul de 2,78%. Londres perd 2,71%.
17h30. Baroin est rentré à Paris pour suivre «au plus près» la situation. Le ministre de l'Economie qui se trouvait dans la Creuse est rentré jeudi soir à Paris après concertation avec Nicolas Sarkozy et François Fillon afin de suivre la situation dans la zone euro et «de faire le point avec ses équipes», annonce l'Elysée.
17h25. Barack Obama : l'économie américaine va «s'en sortir». «Je souhaite que les Américains et nos partenaires à travers le monde sachent ceci: nous allons nous en sortir, les choses vont s'améliorer», a déclaré le président des Etats-Unis.
16h45. Berlusconi et Zapatero ont dialogué ensemble. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est entretenu vendredi au téléphone avec son homologue espagnol José Luis Zapatero et le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, pour des «consultations sur la situation économique actuelle», indique une source gouvernementale. Aucune autre précision n'a été donnée sur la teneur de ces entretiens.
16h20. La Suède pourrait être touchée. La croissance économique suédoise, l'une des plus fortes d'Europe, peut être affectée par les turbulences actuelles, reconnaît le ministre des finances conservateur Anders Borg. «Nous recevons encore de l'économie suédoise des signaux d'un développement solide mais la situation devient sérieuse en termes de risques», a-t-il ajouté.
16h05. New York et Paris dans le rouge. A Wall Street, le rebond a été de courte durée. Le Dow Jones perd 0,14% et le Nasdaq 1,23%, avant de se reprendre. Dans le sillage de la Bourse américaine, Paris chute à -0,44%.
16 heures. L'Espagne critique envers la BCE. La ministre espagnole de l'Economie Elena Salgado reproche à la BCE d'avoir créé de la confusion sur les marchés jeudi. Elle regrette que la Banque centrale ait racheté «des bons irlandais et portugais». «Ces deux pays qui ont déjà des programmes d'aide financière, donc ce n'était pas prévu qu'une telle intervention soit nécessaire» a-t-elle critiqué, alors que les marchés attendaient vainement un geste envers les obligations espagnoles ou italiennes Ce vendredi, des rumeurs de marché vendredi laissaient entendre qu'elle avait finalement décidé de le faire, ce qui a fait repasser dans le vert la Bourse madrilène.
15h35. La Bourse de New York ouvre en hausse. Le Dow Jones gagne 0,45% et le Nasdaq 0,98%. La veille le Dow Jones avait perdu 4,31% pour retrouver son niveau de décembre, et le Nasdaq 5,05%.
15h15. Fillon suit «très attentivement la situation». Le Premier ministre français a multiplié les contacts, avec Nicolas Sarkozy, la directrice générale du FMI Christine Lagarde ou encore le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, indique Matignon.
15h05. La Bourse suisse se redresse. L'indice SMI des 20 valeurs vedettes de la Bourse suisse ne perdait plus que 0,15% (7,94 points à 5.277,31 points), après avoir ouvert en forte baisse de -3,9%.
14h48. Wall Street attendu en hausse. Le contrat sur le Dow Jones gagne 0,74%.
14h33. La Bourse de Paris rebondit. Grâce aux chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, le Cac 40 a rebondi de près de 2% en quelques minutes.
14h30. 117 000 créations d'emplois aux Etats-Unis en juillet. Le chômage est à 9,1%. Ces chiffres étaient très attendus par les marchés.
14h24. Natixis en tête du CAC 40. La valeur de la banque prend 8,57% à 3,00 euros.
14h06. Fannie Mae demande 5,1 milliards de dollars. L'organisme d refinancement hypothécaire américain semi-public a besoin de l'aide du Trésor pour éponger son déficit.
14 heures. Le CAC 40 passe dans le vert. Après plusieurs tentatives au cours de la matinée, l'indice parisien a franchi la barre des 3320 points, clôture de jeudi soir. Il progresse de 0,13% à 3324 points.
13h57. Baylet pour un « gouvernement économique européen ». Selon le président du parti radical de gauche, un tel gouvernement permettrait « d'ajuster les politiques budgétaires des Etats ».
13h46. Une coordination avec le G7 et le G20 est capitale pour Rehn. « La crise actuelle ne concerne pas que l'Europe, mais a une dimension et des répercussions mondiales. C'est pour cela qu'une solution à l'échelle mondiale doit être apportée », déclare le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn.
13h40. Le CAC 40 proche de la stabilité. L'indice parisien ne recule plus que de -0,40%. Toutefois, les analystes guettent avec anxiété la diffusion à 14h30 du rapport sur l'emploi et le chômage américains pour juillet, un indicateur mensuel majeur pour évaluer la santé de la première économie mondiale.
13h30. L'Espagne et l'Italie n'auront pas besoin de plan d'aide, assure le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn car «leurs fondamentaux économiques ne le justifient pas».
12h51. Rehn appelle à la patience. L'Europe travaille « nuit et jour » sur la crise de la dette, assure le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn. Il s'agit «d'une affaire de semaines et de non de mois», souligne-t-il, de nombreuses avancées étant attendues en septembre, quand les Parlements nationaux devront adopter les décisions prises le 21 juillet, lors d'un sommet extraordinaire de la zone euro.
12h13. La note souveraine de l'Irlande inchangée. L'agence de notation Standard and Poor's a maintenu vendredi la note de la dette à long terme de l'Irlande, à BBB+.
12 heures. Les Bourses européennes toujours dans le rouge. Le CAC 40 perd 1,43%. C'est la dixième séance de baisse d'affilée à Paris. Londres et Francfort sont également encore à la baisse. A la mi-journée, l'indice Footsie-100 perd 2,79% et le DAX30 2,51%.
11h53. Détente des taux espagnols et italiens. Les rendements à dix ans espagnols baissent à 6,053% et italiens à 6,135%. Ils s'étaient envolés en début de matinée
11h47. Une déclaration pour « rassurer ». Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn s'exprimera vers 12h20 à Bruxelles pour « inviter au calme » et clarifier les propos de José Manuel Barroso.
11h34. L'inflation grecque baisse. Le taux d'inflation en Grèce a enregistré une baisse de 2,4% en juillet.
11h01. La croissance accélère en Italie. Elle de à 0,3% au deuxième trimestre contre 0,1% au premier trimestre
11 heures. Le CAC 40 se stabilise autour de 3290 points, soit une baisse d'environ 1% par rapport à hier.
10h54. Milan réduit ses pertes. Les valeurs bancaires rebondissent grâce à des rumeurs concernant une possible intervention de la BCE.
10h38. La Bourse de Londres chute. L'indice Footsie-100 lâche 2,76%. Les valeurs bancaires plongent.
10h30. Shanghai finit en baisse. La Bourse de Shanghai clôture à - 2,15% .
10h26. -13% en une semaine. Par rapport à son cours d'ouverture de lundi (3718 points), le Cac 40 perd plus de 13 % sur la semaine.
10h21. Papandréou écrit à Barroso. Dans une lettre au président de la Commission européenne, le Premier ministre grec souligne que les décisions prises par les dirigeants des pays membres de la zone euro doivent « être mises en route maintenant et adoptées par les parlements nationaux là où cela est nécessaire ».
10h19. Paris chute à nouveau. Après un plus haut à 3 315,17 points vers 10 heures, tout proche de son cours de clôture d'hier, le CAC 40 replonge, à - 1,33%.
10h13. Hong Kong termine en baisse. La Bourse perd 4,29% avec 20 946,14 points à la clôture.
10h11. La croissance espagnole ralentit. L'économie espagnole a ralenti sa croissance au deuxième trimestre, à 0,2% contre 0,3% au premier.
9h59. Madrid repasse dans le vert. Les valeurs bancaires sont hausse.
9h58. Le CAC 40 réduit encore ses pertes. Paris n'est plus qu'à -0,20%.
9H47. La Royal Bank of Scotland dans le rouge. La banque britannique détenue à plus de 80% par l'Etat annonce une perte nette de 1,425 milliard de livres (1,64 md EUR) pour le 1er semestre 2011.
9h26. Dexia perd plus de 5%. Les investisseurs sanctionne la publication d'une perte nette de la banque franco-belge au deuxième trimestre.
9h12. Le Cac 40 réduit ses pertes. Il est en baisse de - 2,11%.
9h10. Le Dax dégringole. La Bourse de Francfort chute quelques minutes après l'ouverture et perd 3,91%.
9 heures. La Bourse de Paris ouvre en baisse de 3,07 %. Londres ouvre aussi sur une chute de 2,51% et Milan sur une baisse de 3,5%. Le Dax perd 2,60% et la Bourse de Madrid 2,40%.
8H55. Un rachat de dette espagnole ou italienne ? L'un des membres du conseil des gouverneurs de la BCE, le Belge Luc Coene, n'exclut pas un rachat de titres de dettes italienne ou espagnole. « On l'a déjà fait dans le cas de la Grèce, je ne vois pas pourquoi il y aurait veto contre cette possibilité-là , assure-t-il sur RTBF 1.
8h50. Les deux Bourses de Moscou plongent. Le RTS perd près de 3,7% et le Micex plus de 3%.
8h26. Les marchés sont dans l'attente des chiffres de l'emploi américain pour juillet. L'agenda de la séance d'aujourd'hui est dominé par la publication, à 14h30, de ces chiffres.
8h20. Paris attendu en baisse à l'ouverture. A une quarantaine de minutes de l'ouverture de la séance, le contrat à terme sur le CAC 40 perd 2,09%.
8H05. L'euro vaut 1,4123 dollar. La devise européenne est en hausse par rapport à la monnaie américaine.
8 heures. Tokyo perd près de 4%. En clôture, l'indice Nikkei recule de 3,72% à 9.299,88 points. La Bourse de Sydney finit aussi sur une chute de 4%
7h40. « La crise est devant nous ». C'est ce qu'affirme l'ancien ministre de l'Economie Michel Sapin sur Europe 1.
Face au au dévissage des Bourses, le député socialiste parle de « situation alarmante ».
6 heures. Le ministre des Finances australien intervient. Wayne Swan affirme que les fondamentaux économiques de son pays sont solides dans l'espoir de calmer les investisseurs, alors même que la Banque centrale d'Australie revoit en nette baisse ses estimations de croissance pour 2011. Celle-ci ne serait plus que de 3,25%, contre « un peu plus de 4% » lors du précédent rapport trimestriel publié en mai.
4 heures. La panique gagne tous les marchés asiatiques. Imitant les Bourses européennes et américaines, les marchés asiatiques chutent. Tokyo, qui en dévissant de 3,36%, tombe à des niveaux inconnus depuis les jours qui ont suivi le séisme dévastateur du 11 mars, Hong Kong perd 4,02%, Séoul 2,91% et Shanghai 1,82%.
2 heures. Tokyo et Sydney en baisse dès l'ouverture. La Bourse de Tokyo ouvre en forte baisse de 1,97%. Sydney perd de son côté 2% dès l'ouverture.
23H15. Les Bourses latino-américaines à la baisse également. Dans la foulée de Wall Street, les places latino-américaines ont enregistré de fortes baisses. En Amérique du sud, toutes les chutes ont excédé 3%. Ainsi, Sao Paulo perd 5,72%, Buenos Aires 6,01%, Santiago 3,94% et Bogota 3,23%. La Bourse de Mexico a pour sa part subi une chute de 3,37%.
23 heures. Chute de Wall Street. Minée par les craintes de voir l'économie mondiale ralentir, la bourse de New York enregistre une forte baisse. Le Dow Jones a perdu 4,31% pour retrouver son niveau de décembre, et le Nasdaq 5,08%. En quelques jours seulement - depuis le 21 juillet - le Dow Jones a perdu plus de 1 300 points. Il est revenu à son niveau de clôture du 9 décembre, après sa pire séance en terme de pourcentage depuis février 2009.
Bourses européennes : Sarkozy téléphone à Trichet, Merkel et ZapateroNombre de places financières européennes ont ouvert vendredi en forte baisse, craignant une dégradation de la croissance mondiale et une propagation de la crise européenne de la dette à l'Italie et à l'Espagne. Les mesures prises jeudi par la Banque centrale européenne (BCE) n'avaient pas calmé les inquiétudes.Tokyo a clôturé à -3,72%.
20h20. Berlin, Paris, Rome et Londres veulent aller vite. Un porte-parole de la chancellerie allemande annonce qu'Angela Merkel s'est entretenue séparément par téléphone en soirée avec le président français Nicolas Sarkozy puis avec les Premiers ministres italien Silvio Berlusconi et britannique David Cameron. «Tous veulent une mise en œuvre rapide des propositions du sommet du 21 juillet» de la zone euro à Bruxelles, déclare-t-il. Lors de ce sommet de Bruxelles, le couple franco-allemand avait annoncé vouloir faire, d'ici fin août début septembre, des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro sans dévoiler de détails.
20h10. Sarkozy et Berlusconi ont décidé de convoquer un G7 finance anticipé. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi annonce qu'«avec le président français, nous avons pris la décision d'anticiper à dans quelques jours la convocation d'un G7 des ministres des Finances». «La situation est très difficile et elle réclame des interventions coordonnées. Il faut reconnaître que le monde est entré dans une crise financière globale qui concerne tous les pays», a souligné le chef du gouvernement italien.
20 heures. Sarkozy s'entretiendra avec Barack Obama ce soir. Le président de la République française et son homologue américain doivent ensemble évoquer la situation financière actuelle ce soir, selon nos information. Comme nous l'annoncions, il a dialogué par téléphone avec le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero et la chancelière allemande Angela Merkel. Il s'est également entretenu avec le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi.
19h50. Zapatero et Berlusconi s'en prennent aux «mouvements spéculatifs». Les chefs de gouvernements espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et italien Silvio Berlusconi ont évoqué les nouveaux records atteints vendredi matin par les primes de risque (qui mesurent le risque payé par un pays sur le marché obligataire par rapport à l'Allemagne) de leurs deux pays. Tous deux «considèrent comme peu compréhensibles les fortes fluctuations et les mouvements spéculatifs des marchés de la dette souveraine». Après les rumeurs d'intervention de la BCE pour acheter des obligations italiennes et espagnoles, ces primes de risque sont retombées vers les 370 points de base pour l'Espagne et à 375 points pour l'Italie (contre 408 point pour l'Espagne et 407 pour l'Italie dans la matinée).
18h50. Wall Street repart à la hausse. Le Dow Jones gagne 1,12% après avoir perdu près de 2%, et le Nasdaq 0,15%.
18h45. Baroin : «Ne pas douter de la détermination des Européens». Invité de France Info, le ministre de l'Economie estime qu'il faut« garder la tête froide». «Les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en œuvre le nouveau plan de sauvetage de la Grèce», a-t-il expliqué. Il a souhaité que sa déclinaison dans chaque pays «soit effectuée le plus rapidement possible». «Il est clair» aussi «que la zone euro n'est pas optimale dans son fonctionnement et qu'il faudra formuler des propositions en matière de renforcement de la gouvernance», a concédé le ministre, rappelant que le couple franco-allemand avait été chargé de faire des propositions sur le sujet.
18h10. La Bourse de New York se replie. Le Dow Jones perd 1,43% et le Nasdaq 2,69%. Si l'annonce de la création de 117 000 postes supplémentaires a d'abord provoqué un soulagement, les mauvais indicateurs des derniers jours sur les services et la baisse des commandes à l'industrie sont rapidement revenus à l'esprit des courtiers qui se sont concentrés sur les aspects négatifs du rapport sur le chômage, à savoir le niveau inchangé du nombre d'intérimaires et une baisse de la population active, ont expliqué les analystes de Charles Schwab.
18 heures. La Chine conseille aux Occidentaux des «mesures concrètes». La Chine estime vendredi que les accords sur la dette aux Etats-Unis et en Europe ne seraient pas suffisants pour sauver leurs économies respectives et que des «mesures concrètes» doivent être prises pour rééquilibrer l'économie mondiale. «Le seul moyen que les Américains ont trouvé pour améliorer la croissance économique a été de contracter de nouveaux prêts pour financer les anciens», déclare l'agence officielle Xinhua (Chine Nouvelle) dans un commentaire. Après des semaines de bataille, républicains et démocrates s'étaient mis d'accord le 2 août sur le relèvement du plafond de la dette.
17h45. Madrid et Milan limitent la casse. L'indice Ibex-35 des principales valeurs de la Bourse madrilène clôture en légère baisse de 0,18%, après une forte chute de 3,89% la veille, repassant sous la barre symbolique des 9 000 points pour la première fois depuis juin 2010. Madrid avait connu une forte hausse dans la matinée : des rumeurs de marché évoquaient une possible intervention de la BCE. Milan a perdu 0,7%.
17h39. Dixième séance consécutive de baisse à Paris. La Bourse de Paris a abandonné 1,26% vendredi, finissant à un nouveau plus bas depuis juillet 2009 et signant sa dixième séance consécutive de baisse, du jamais vu depuis la création de l'indice CAC 40 en 1987. Le CAC 40 a cédé 41,79 points à 3.278,56 points. Le volume d'échanges a été particulièrement fourni, à 7,396 milliards d'euros, signe de tensions inhabituelles sur les marchés.
17h36. En Allemagne, le Dax termine en recul de 2,78%. Londres perd 2,71%.
17h30. Baroin est rentré à Paris pour suivre «au plus près» la situation. Le ministre de l'Economie qui se trouvait dans la Creuse est rentré jeudi soir à Paris après concertation avec Nicolas Sarkozy et François Fillon afin de suivre la situation dans la zone euro et «de faire le point avec ses équipes», annonce l'Elysée.
17h25. Barack Obama : l'économie américaine va «s'en sortir». «Je souhaite que les Américains et nos partenaires à travers le monde sachent ceci: nous allons nous en sortir, les choses vont s'améliorer», a déclaré le président des Etats-Unis.
16h45. Berlusconi et Zapatero ont dialogué ensemble. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est entretenu vendredi au téléphone avec son homologue espagnol José Luis Zapatero et le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, pour des «consultations sur la situation économique actuelle», indique une source gouvernementale. Aucune autre précision n'a été donnée sur la teneur de ces entretiens.
16h20. La Suède pourrait être touchée. La croissance économique suédoise, l'une des plus fortes d'Europe, peut être affectée par les turbulences actuelles, reconnaît le ministre des finances conservateur Anders Borg. «Nous recevons encore de l'économie suédoise des signaux d'un développement solide mais la situation devient sérieuse en termes de risques», a-t-il ajouté.
16h05. New York et Paris dans le rouge. A Wall Street, le rebond a été de courte durée. Le Dow Jones perd 0,14% et le Nasdaq 1,23%, avant de se reprendre. Dans le sillage de la Bourse américaine, Paris chute à -0,44%.
16 heures. L'Espagne critique envers la BCE. La ministre espagnole de l'Economie Elena Salgado reproche à la BCE d'avoir créé de la confusion sur les marchés jeudi. Elle regrette que la Banque centrale ait racheté «des bons irlandais et portugais». «Ces deux pays qui ont déjà des programmes d'aide financière, donc ce n'était pas prévu qu'une telle intervention soit nécessaire» a-t-elle critiqué, alors que les marchés attendaient vainement un geste envers les obligations espagnoles ou italiennes Ce vendredi, des rumeurs de marché vendredi laissaient entendre qu'elle avait finalement décidé de le faire, ce qui a fait repasser dans le vert la Bourse madrilène.
15h35. La Bourse de New York ouvre en hausse. Le Dow Jones gagne 0,45% et le Nasdaq 0,98%. La veille le Dow Jones avait perdu 4,31% pour retrouver son niveau de décembre, et le Nasdaq 5,05%.
15h15. Fillon suit «très attentivement la situation». Le Premier ministre français a multiplié les contacts, avec Nicolas Sarkozy, la directrice générale du FMI Christine Lagarde ou encore le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, indique Matignon.
15h05. La Bourse suisse se redresse. L'indice SMI des 20 valeurs vedettes de la Bourse suisse ne perdait plus que 0,15% (7,94 points à 5.277,31 points), après avoir ouvert en forte baisse de -3,9%.
14h48. Wall Street attendu en hausse. Le contrat sur le Dow Jones gagne 0,74%.
14h33. La Bourse de Paris rebondit. Grâce aux chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, le Cac 40 a rebondi de près de 2% en quelques minutes.
14h30. 117 000 créations d'emplois aux Etats-Unis en juillet. Le chômage est à 9,1%. Ces chiffres étaient très attendus par les marchés.
14h24. Natixis en tête du CAC 40. La valeur de la banque prend 8,57% à 3,00 euros.
14h06. Fannie Mae demande 5,1 milliards de dollars. L'organisme d refinancement hypothécaire américain semi-public a besoin de l'aide du Trésor pour éponger son déficit.
14 heures. Le CAC 40 passe dans le vert. Après plusieurs tentatives au cours de la matinée, l'indice parisien a franchi la barre des 3320 points, clôture de jeudi soir. Il progresse de 0,13% à 3324 points.
13h57. Baylet pour un « gouvernement économique européen ». Selon le président du parti radical de gauche, un tel gouvernement permettrait « d'ajuster les politiques budgétaires des Etats ».
13h46. Une coordination avec le G7 et le G20 est capitale pour Rehn. « La crise actuelle ne concerne pas que l'Europe, mais a une dimension et des répercussions mondiales. C'est pour cela qu'une solution à l'échelle mondiale doit être apportée », déclare le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn.
13h40. Le CAC 40 proche de la stabilité. L'indice parisien ne recule plus que de -0,40%. Toutefois, les analystes guettent avec anxiété la diffusion à 14h30 du rapport sur l'emploi et le chômage américains pour juillet, un indicateur mensuel majeur pour évaluer la santé de la première économie mondiale.
13h30. L'Espagne et l'Italie n'auront pas besoin de plan d'aide, assure le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn car «leurs fondamentaux économiques ne le justifient pas».
12h51. Rehn appelle à la patience. L'Europe travaille « nuit et jour » sur la crise de la dette, assure le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn. Il s'agit «d'une affaire de semaines et de non de mois», souligne-t-il, de nombreuses avancées étant attendues en septembre, quand les Parlements nationaux devront adopter les décisions prises le 21 juillet, lors d'un sommet extraordinaire de la zone euro.
12h13. La note souveraine de l'Irlande inchangée. L'agence de notation Standard and Poor's a maintenu vendredi la note de la dette à long terme de l'Irlande, à BBB+.
12 heures. Les Bourses européennes toujours dans le rouge. Le CAC 40 perd 1,43%. C'est la dixième séance de baisse d'affilée à Paris. Londres et Francfort sont également encore à la baisse. A la mi-journée, l'indice Footsie-100 perd 2,79% et le DAX30 2,51%.
11h53. Détente des taux espagnols et italiens. Les rendements à dix ans espagnols baissent à 6,053% et italiens à 6,135%. Ils s'étaient envolés en début de matinée
11h47. Une déclaration pour « rassurer ». Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn s'exprimera vers 12h20 à Bruxelles pour « inviter au calme » et clarifier les propos de José Manuel Barroso.
11h34. L'inflation grecque baisse. Le taux d'inflation en Grèce a enregistré une baisse de 2,4% en juillet.
11h01. La croissance accélère en Italie. Elle de à 0,3% au deuxième trimestre contre 0,1% au premier trimestre
11 heures. Le CAC 40 se stabilise autour de 3290 points, soit une baisse d'environ 1% par rapport à hier.
10h54. Milan réduit ses pertes. Les valeurs bancaires rebondissent grâce à des rumeurs concernant une possible intervention de la BCE.
10h38. La Bourse de Londres chute. L'indice Footsie-100 lâche 2,76%. Les valeurs bancaires plongent.
10h30. Shanghai finit en baisse. La Bourse de Shanghai clôture à - 2,15% .
10h26. -13% en une semaine. Par rapport à son cours d'ouverture de lundi (3718 points), le Cac 40 perd plus de 13 % sur la semaine.
10h21. Papandréou écrit à Barroso. Dans une lettre au président de la Commission européenne, le Premier ministre grec souligne que les décisions prises par les dirigeants des pays membres de la zone euro doivent « être mises en route maintenant et adoptées par les parlements nationaux là où cela est nécessaire ».
10h19. Paris chute à nouveau. Après un plus haut à 3 315,17 points vers 10 heures, tout proche de son cours de clôture d'hier, le CAC 40 replonge, à - 1,33%.
10h13. Hong Kong termine en baisse. La Bourse perd 4,29% avec 20 946,14 points à la clôture.
10h11. La croissance espagnole ralentit. L'économie espagnole a ralenti sa croissance au deuxième trimestre, à 0,2% contre 0,3% au premier.
9h59. Madrid repasse dans le vert. Les valeurs bancaires sont hausse.
9h58. Le CAC 40 réduit encore ses pertes. Paris n'est plus qu'à -0,20%.
9H47. La Royal Bank of Scotland dans le rouge. La banque britannique détenue à plus de 80% par l'Etat annonce une perte nette de 1,425 milliard de livres (1,64 md EUR) pour le 1er semestre 2011.
9h26. Dexia perd plus de 5%. Les investisseurs sanctionne la publication d'une perte nette de la banque franco-belge au deuxième trimestre.
9h12. Le Cac 40 réduit ses pertes. Il est en baisse de - 2,11%.
9h10. Le Dax dégringole. La Bourse de Francfort chute quelques minutes après l'ouverture et perd 3,91%.
9 heures. La Bourse de Paris ouvre en baisse de 3,07 %. Londres ouvre aussi sur une chute de 2,51% et Milan sur une baisse de 3,5%. Le Dax perd 2,60% et la Bourse de Madrid 2,40%.
8H55. Un rachat de dette espagnole ou italienne ? L'un des membres du conseil des gouverneurs de la BCE, le Belge Luc Coene, n'exclut pas un rachat de titres de dettes italienne ou espagnole. « On l'a déjà fait dans le cas de la Grèce, je ne vois pas pourquoi il y aurait veto contre cette possibilité-là , assure-t-il sur RTBF 1.
8h50. Les deux Bourses de Moscou plongent. Le RTS perd près de 3,7% et le Micex plus de 3%.
8h26. Les marchés sont dans l'attente des chiffres de l'emploi américain pour juillet. L'agenda de la séance d'aujourd'hui est dominé par la publication, à 14h30, de ces chiffres.
8h20. Paris attendu en baisse à l'ouverture. A une quarantaine de minutes de l'ouverture de la séance, le contrat à terme sur le CAC 40 perd 2,09%.
8H05. L'euro vaut 1,4123 dollar. La devise européenne est en hausse par rapport à la monnaie américaine.
8 heures. Tokyo perd près de 4%. En clôture, l'indice Nikkei recule de 3,72% à 9.299,88 points. La Bourse de Sydney finit aussi sur une chute de 4%
7h40. « La crise est devant nous ». C'est ce qu'affirme l'ancien ministre de l'Economie Michel Sapin sur Europe 1.
Face au au dévissage des Bourses, le député socialiste parle de « situation alarmante ».
6 heures. Le ministre des Finances australien intervient. Wayne Swan affirme que les fondamentaux économiques de son pays sont solides dans l'espoir de calmer les investisseurs, alors même que la Banque centrale d'Australie revoit en nette baisse ses estimations de croissance pour 2011. Celle-ci ne serait plus que de 3,25%, contre « un peu plus de 4% » lors du précédent rapport trimestriel publié en mai.
4 heures. La panique gagne tous les marchés asiatiques. Imitant les Bourses européennes et américaines, les marchés asiatiques chutent. Tokyo, qui en dévissant de 3,36%, tombe à des niveaux inconnus depuis les jours qui ont suivi le séisme dévastateur du 11 mars, Hong Kong perd 4,02%, Séoul 2,91% et Shanghai 1,82%.
2 heures. Tokyo et Sydney en baisse dès l'ouverture. La Bourse de Tokyo ouvre en forte baisse de 1,97%. Sydney perd de son côté 2% dès l'ouverture.
23H15. Les Bourses latino-américaines à la baisse également. Dans la foulée de Wall Street, les places latino-américaines ont enregistré de fortes baisses. En Amérique du sud, toutes les chutes ont excédé 3%. Ainsi, Sao Paulo perd 5,72%, Buenos Aires 6,01%, Santiago 3,94% et Bogota 3,23%. La Bourse de Mexico a pour sa part subi une chute de 3,37%.
23 heures. Chute de Wall Street. Minée par les craintes de voir l'économie mondiale ralentir, la bourse de New York enregistre une forte baisse. Le Dow Jones a perdu 4,31% pour retrouver son niveau de décembre, et le Nasdaq 5,08%. En quelques jours seulement - depuis le 21 juillet - le Dow Jones a perdu plus de 1 300 points. Il est revenu à son niveau de clôture du 9 décembre, après sa pire séance en terme de pourcentage depuis février 2009.
LeParisien.fr 
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