© AFP/Archives Mahmud Turkia. Des bâtiments détruits par des frappes de l'Otan, selon les affirmations du gouvernement libyen, le 19 juin 2011 à Tripoli
Se référant aux opérations de l'Otan, M. Frattini a également réclamé "des informations détaillées" et préconisé des "consignes claires et précises", après les erreurs "dramatiques" qui ont conduit à toucher des civils.
"Ce n'est clairement pas la mission de l'Otan", a ajouté le chef de la diplomatie devant la commission des Affaires étrangères et celle des politiques européennes, à la veille d'un Conseil européen à Bruxelles.
L'Alliance a reconnu avoir tué par erreur des civils lors d'une frappe nocturne à Tripoli dimanche, dans laquelle neuf personnes, dont cinq membres d'une même famille, sont mortes.
Le 16 juin, l'Otan avait également frappé accidentellement une colonne de véhicules rebelles dans la région de Brega.
Lundi à Luxembourg, le ministre italien des Affaires étrangères avait déjà déclaré que l'Otan "jouait sa crédibilité" en ne parvenant pas à éviter des pertes civiles.
"Nous ne pouvons pas courir le risque de tuer des civils, c'est quelque chose qui ne va absolument pas", avait-il déclaré en marge d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'UE.
L'Italie, ancienne puissance coloniale et ex-proche alliée de la Libye, apporte sa contribution aux opérations de l'Otan contre ce pays, en prêtant ses bases aériennes aux appareils de la coalition et en ayant mis à la disposition de l'alliance ses propres chasseurs ainsi que plusieurs navires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire