08 juin, 2011

Facebook étend son service de reconnaissance faciale

Le système de reconnaissance faciale de Facebook.

Le système de reconnaissance faciale de Facebook.Facebook

Le réseau social Facebook a commencé à étendre, mardi 7 juin, son système de reconnaissance faciale sur les photographies, qui permet de faciliter l'identification des personnes qui y figurent. Après une phase de test l'an dernier aux Etats-Unis, le dispositif est désormais disponible dans l'"essentiel des pays" où Facebook est implanté, souligne le réseau social.

"Quand vous voudrez télécharger des photos du mariage de votre cousin, nous grouperons toutes les images de la mariée et suggérerons son nom. Au lieu de l'écrire soixante-quatre fois, la seule chose que vous aurez à faire sera de cliquer sur 'Sauvegarder', pour annoter toutes les photos en une seule fois", précise Facebook sur son blog officiel.

Le réseau social, qui explique que 100 millions d'images sont annotées chaque jour, assure que cette fonctionnalité peut-être désactivée, si l'usager le souhaite, en modifiant les paramètres de confidentialité du profil.

NOMBREUSES INQUIÉTUDES

Le déploiement de cette technologie suscite aussi des inquiétudes, d'abord parce qu'elle semble être introduite par défaut, et doit être désactivée manuellement. Pour l'entreprise de sécurité informatique Sophos, "la plupart des utilisateurs de Facebook ne savent toujours pas comment définir les options de confidentialité, trouvant l'ensemble du système confus".

D'autres systèmes, comme Picasa de Google, et iPhoto d'Apple, utilisent la reconnaissance faciale, mais le problème se pose de façon plus aiguë pour un réseau social qui compte plus de 500 millions d'inscrits, notent des associations de protection de la vie privée comme l'Electronic Privacy Information Center (EPIC).

Cité par l'agence Reuters, Marc Rotenberg, président de l'EPIC, craint également que les données personnelles des utilisateurs, comme les adresses emails, puissent être associées aux photographies annotées dans les bases de Facebook.

Le Monde.fr

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