Maradona reprend du seravise va découvrir Dubaï durant deux ans.

Diego Maradona va découvrir Dubaï durant deux ans. (Reuters)Un an après son échec à la tête de l'équipe d'Argentine, Diego Maradona s'est trouvé un point de chute. Le "Pibe de Oro" s'est en effet engagé pour deux saisons avec Al Wasl, situé à Dubaï. Une belle manière de rebondir pour celui qui n'a jamais vraiment convaincu à ce poste de technicien. Une belle manière également de continuer à remplir le compte en banque.

"Mais que vient-il faire dans cette galère?". Voilà une question qu'ont forcément dû se poser les admirateurs de Diego Maradona, à l'annonce de sa signature pour deux saisons, avec le club d'Al Wasl, situé à Dubaï, et quatrième du championnat des Emirats Arabes Unis. Quelques jours après être allé chercher son million d'euros et sa montre en Tchétchénie, l'Argentin a en effet visité les installations du club émirati, pour finalement apposer sa signature sur un contrat de deux ans. "L'accord a été conclu après de longues négociations", précise un communiqué du club.

Si les détails de l'accord n'ont pas été dévoilés, on n'imagine pas le "Pibe de Oro" accepter une telle mission pour une poignée de cacahuètes et trois pistaches. Car Al Wasl n'a sans doute pas le standing souhaité par Maradona, qui a longtemps crié son envie d'entraîner en Europe. Mais le Vieux Continent s'est refusé à lui, malgré une rumeur qui l'a notamment envoyé du côté de Blackburn. Celui que certains considèrent comme le meilleur joueur de tous les temps devra se contenter de Dubaï.

Il y trouvera peut-être le temps de faire ses preuves en tant qu'entraîneur, lui qui n'a jamais convaincu personne à ce poste. Ses deux premières expériences, à Mandiyu (1994) et au Racing (1995) se sont ainsi terminées par des échecs. Même constat pour son passage à la tête de l'équipe d'Argentine. Après une difficile qualification pour la Coupe du monde 2010, marquée notamment par une rouste subie face à la Bolivie (6-1), l'Albilceleste était finalement sèchement sortie par l'Allemagne, en quarts de finale de ce Mondial (0-4). Un échec notamment attribué au coach, dont les faiblesses tactiques étaient apparues au grand jour. A Maradona de faire mentir les clichés.