20 mars, 2011

Premier League - Manchester soulagé, Arsenal accroché

Réduit à dix, Manchester United s'est imposé en fin de match devant Bolton (1-0) et conforte sa place de leader de la Premier League. MU a désormais cinq longueurs d'avance sur Arsenal, tenu en échec à West Bromwich Albion (2-2) après avoir été mené 2-0. Chelsea recevra Man City dimanche (17h00).

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MANCHESTER UNITED - BOLTON : 1-0

But : Berbatov (88e)

Rien ne semble pouvoir stopper Manchester United dans la course au titre. Malmenés par une équipe de Bolton venue jouer crânement sa chance, réduits à dix après l'expulsion de Jonny Evans, les Red Devils ont puisé dans leurs ressources pour aller chercher au forceps un succès précieux (1-0). Dimitar Berbatov, auteur de son vingtième but de la saison en Premier League, a libéré ses partenaires en toute fin de match (88e). Les hommes de Sir Alex Ferguson ont confirmé ce samedi après-midi leurs difficultés à produire du jeu et à maîtriser une rencontre de bout en bout. En première période, seul le duo Wayne Rooney-Javier Hernandez, déjà très en vue dans la semaine contre Marseille, a fait parler la poudre (6e, 25e, 31e, 40e).

A la pause, le Mexicain a cédé sa place à Berbatov, longtemps insignifiant avant d'être décisif et de récompenser l'abnégation de ses partenaires malgré les événements contraires, comme le carton rouge écopé par Evans pour un tacle violent sur le genou de Stuart Holden (75e). En infériorité numérique, les locaux ont intensifié leur pression. Ils se sont alors créé leurs meilleures situations de la partie, par l'intermédiaire de Rooney (84e) et de Nani (87e) alors que dans le même temps, Matt Taylor vendangeait une opportunité en or (85e). Berbatov a finalement délivré ses partenaires, profitant d'un ballon cafouillé par Jussi Jaaskelainen pour trouver le chemin des filets (1-0, 88e). Un but venu de nulle part qui apporte aux Red Devils le genre de victoires qui valent cher à l'heure du décompte final.

WEST BROMWICH ALBION - ARSENAL : 2-2

Buts : Reid (3e) et Odemwingie (58e) pour WBA - Arshavin (70e) et van Persie (78e) pour Arsenal

Finalement, Arsène Wenger gardera une impression mitigée de la prestation de ses joueurs sur la pelouse de West Bromwich. Très longtemps complètement dépité sur son banc, le coach a repris espoir en fin de match quand les Gunners ont enfin fait preuve de caractère pour renverser la situation et arracher un match nul (2-2). En prenant un point, les Londoniens limitent les dégâts mais voient leurs rivaux de Manchester United, vainqueurs à dix de Bolton (1-0), conforter leur avance en tête du classement (5 points). Une déception comptable mais un moindre mal pour une équipe convalescente après ses déconvenues en Coupes.

Battus en finale de la Coupe de la Ligue puis éliminés de la Ligue des champions et de la Cup, les Gunners doivent en plus faire face à de nombreuses absences sur blessure. Celles de Szczesny et de Djourou ont profité à Lehmann, sorti de sa retraite jusqu'à la fin de saison, et à Squillaci, de retour en défense centrale. Les failles restent pourtant les mêmes du côté d'Arsenal avec un manque de solidité dans les duels. Après un corner concédé par Koscielny, le jeune Ramsey a été dominé dans les airs par Reid qui a ouvert le score et mis les visiteurs dos au mur (1-0, 3e).

Peu efficace, Ramsey a ensuite perdu son face à face avec Carson aux six mètres après une tête de van Persie sur la transversale (26e). Wenger a pris les choses en mains en début de seconde période en lançant Chamakh (46e) puis Bendtner (58e). Pourtant, comme au match aller (défaite 2-3 des Gunners), la défense d'Arsenal a continué de sérieusement souffrir sur les contres adverses. Après une très chaude alerte signée Brunt (54e), Odemwingie a sanctionné la mauvaise appréciation de Squillaci et la sortie plus qu'hasardeuse d'Almunia (2-0, 58e). Grâce à un jeu plus direct et davantage de hargne, les visiteurs ont su revenir de nulle part en réduisant le score par Arshavin (70e) puis en égalisant par van Persie (78e). Certainement la voie à suivre pour encore rêver de titre.

Geoffrey STEINES et Damien DORSO / Eurosport

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