29 mars, 2011

L'Angleterre n'est pas encore en fête

A un mois de la noce du prince William, le 29 avril, le puzzle du mariage le plus couru de l'année prend forme au gré des informations diffusées par le palais de Buckingham. Les Britanniques n'ont toutefois pas encore le coeur à la fête.

Depuis l'annonce du mariage, le palais distille les informations au compte-goutte. Il se garde de prêter le flanc aux critiques sur des dépenses inconsidérées en temps de crise.

Chaque semaine apporte ses "révélations". Il a été annoncé que le carrosse des jeunes mariés sera celui du mariage de Charles et Diana en 1981 et que les témoins seront le prince Harry et Philippa, la soeur de Kate.

Autres détails rendus publics: la composition de l'orchestre pour la cérémonie à l'abbaye de Westminster, ou l'ouverture d'une liste de mariage sous forme de dons à des organisations humanitaires. La robe de la mariée reste toutefois un mystère, suscitant les conjectures les plus folles dans les journaux.

Un certain détachement

Reste que les Britanniques, qui ont défilé en masse samedi contre l'austérité, semblent suivre ces préparatifs avec un certain détachement. Selon un sondage réalisé pour un mouvement anti-monarchique, 79% se disent "largement indifférents" à l'événement.

Ce mariage devrait toutefois capter au moins deux milliards de téléspectateurs dans le monde, d'après les estimations. "Il y a beaucoup d'effervescence à l'étranger, mais curieusement, c'est ici qu'il y a le moins de fièvre", confirme Robert Jobson, chroniqueur royal.

"En avril, il va y avoir de plus en plus d'informations qui vont sortir du palais et on va voir de plus en plus Kate et William. L'excitation va monter", prédit-il.

Retombées économiques

Les retombées économiques se chiffrent entre 570 et 680 millions d'euros (près de 800 millions de francs) d'après les experts. Mais le jour férié accordé pour l'occasion aura un coût élevé. Reste un gros point noir: des fauteurs de trouble pourraient gâcher la fête, redoute Scotland Yard.

(ats /

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