14 janvier, 2011

Luanda : Gouvernement angolais pour le règlement pacifique de la crise en Côte d`Ivoire

Autre presse


Angola
© Autre presse par DR
Luanda - Le gouvernement angolais soutient et encourage le dialogue et les négociations pour mettre fin à la crise en Côte d'Ivoire, estimant qu'en faisant preuve de volonté politique, du réalisme et de la sagesse, il est possible de trouver une solution qui privilégie les intérêts légitimes du peuple de ce pays frère, a déclaré le président José Eduardo dos Santos.

Le chef de l'Etat a tenu ces propos à la cérémonie de présentation des voeux de Nouvel An du corps diplomatique accrédité en Angola, qui a eu lieu au salon noble du Palais présidentiel à Luanda.

"Nous sommes donc d'avis que toute intervention militaire dans le cas particulier de la Côte d'Ivoire, aurait un effet néfaste, avec de graves conséquences au-delà de ses frontières" a déclaré le président Dos Santos.

Selon lui, les solutions militaires sont proposées pour résoudre les crises en Côte d'Ivoire, en ignorant les règles du droit national et international, et parfois, la propre évidence de faits".

Selon José Eduardo dos Santos, les faits prouvent concrètement que le président de la Commission électorale a publié les résultats du second tour de l'élection présidentielle, quand il n'avait pas compétence pour le faire, puisque le délai fixé par la loi pour était déjà dépassé et tout revenait à la compétence du Conseil Cconstitutionnel.

Cela étant, le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, at-il dit, a précipité, certifié et annoncé les résultats alors que la résolution de l'ONU souligne que la certification doit se baser sur les résultats des élections validés par le Conseil constitutionnel, qui ne s'était pas encore prononcé.

José Eduardo dos Santos a ajouté que «cette déclaration du représentant des Nations Unies a induit en erreur la communauté internationale tout entière, parce que le Conseil constitutionnel n'a pas validé les résultats provisoires publiés par le président de la Commission électorale, pour accepter les reclammations et les plaintes de graves irrégularités et fraudes qui ont mis en cause ces résultats".

Pour le chef de l'Etat, le Conseil constitutionnel est, en fait, le seul organe compétant pour valider et publier les résultats définitifs des élections et, en vertu de la loi, devrait recommander la tenue de nouvelles élections dans un délai de 45 jours, mais ne 'a as fait et a publié les réltats qui ont donné la victoire à un autre candidat, expliquant qu'après ces faits, il est difficile pour l'Angola d'accepter l'existence d'un président élu en Côte d'Ivoire.

«Nous considérons cependant, qu'il ya un président constitutionnel, qui est l'actuel président de la République, laurent Gbabo, qui doit être maintenu jusqu'à la réalisation de nouvelles élections, comme l'établit la loi électorale de ce pays", a-t-il affirmé.

Le président dos Santos a indiqué que la grande difficulté maintenant est que les 45 jours ne sont pas suffisants pour créer un climat propice, et l'actuellesituation de crise complique aussi plus ce cadre.

Selon lui, l'Áfrique, à travers les institutions compétentes de l'Union Africaine, doit faire preuve de sa maturité, d'eexpérience et d'habileté pour résoudre les problèmes du continent, ême les plus complexes et délicats, n'attendant pas de solutions adéquates imposées de l'extérieur.

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