12 janvier, 2011

La RTI, un des piliers du pouvoir de Gbagbo

RFI


Radiodiffusion
© Abidjan.net par Prisca
Lundi 11 octobre 2010. Abidjan, salle de conférence Ben Soumahoro de la Maison de la télévision, à Cocody. Double c
Le Conseil de sécurité des Nations unies, au nom de la communauté internationale qui reconnaît majoritairement Alassane Ouattara comme président de Côte d’Ivoire, condamne Laurent Gbagbo qui aurait entièrement mis à son service l’office public de la Radio Télévision ivoirienne (RTI).

Hautement sécurisée, la RTI est aujourd’hui l’un des piliers du pouvoir de Laurent Gbagbo. Chaque soir, le journal de la première chaîne détaille les activités du palais, du gouvernement Aké N`gbo, et relaie avec soin toutes les paroles en faveur du président sortant.

La communauté internationale, Alassane Ouattara et Guillaume Soro, eux, sont quotidiennement vilipendés. Mais pour Gnonzié Ouattara, le ministre de la Communication de Laurent Gbagbo, le Conseil de sécurité des Nations unies est mal placé pour dénoncer une RTI aux ordres et véhiculant des messages de haine :
« Le Conseil de sécurité a des réactions collectives. Par exemple, ici à Abidjan, il y a une radio qui s’appelle Onuci FM qui lance constamment des appels à la désobéissance civile. Mieux encore, la RTI depuis le 21 décembre est constamment brouillée, et je n’ai jamais entendu un seul instant que le Conseil de sécurité s’en inquiétait ».

« Avant de parler de la RTI, il faut savoir ce que c’est que la RTI. Elle doit diffuser toutes les opinions politiques, religieuses et culturelles. Deuxièmement, elle doit veiller au respect des institutions de la République et de la Constitution de la Côte d’Ivoire. Elle doit aussi s’abstenir de diffuser tout propos séditieux. Le Conseil de sécurité gagnerait à savoir ce qu’est la RTI ».

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