04 janvier, 2011

Des Ivoiriens du Burkina demandent la fermeture de leur ambassade

fasozine.com

Au cas où le personnel de l’ambassade ne s’exécuterait pas, Abraham Kacou et ses compagnons prévoient d’autres actions

Un groupe d’Ivoiriens vivant au Burkina Faso et partisans de Alassane Dramane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, a remis ce mardi 4 janvier 2011, une lettre de protestation au premier conseiller de l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina, André Kaziri. Il s’agit, selon eux, d’exiger du personnel de la représentation diplomatique, le respect du mot d’ordre de grève générale lancé par «le président légitime de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara», pour exiger le départ du président proclamé par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo. C’était en présence d’agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) qui faisaient le guet devant le siège de l’institution.

«Nous sommes venus porter un message clair du président Alassane Ouattara à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina». C’est ainsi que Abraham Kacou, directeur de campagne de la section Burkina du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a expliqué sa présence et celle de ses compatriotes, à l’ambassade, ce mardi 4 janvier. «Le message est clair. Le président Alassane Ouattara a demandé une grève générale de l’ensemble des agents de l’Etat. Nous sommes donc venus dire au personnel de l’ambassade qu’il doit fermer les portes de l’institution à cause de ce mot d’ordre de grève», a précisé M. Kacou. En décidant de venir en petit nombre, les délégués du RHDP/Burkina ont voulu éviter les échauffourées avec les forces de l’ordre et de sécurité. «Nous sommes venus en petit nombre pour ne pas faire comme les autres. En hommes civilisés, nous avons demandé aux agents de l’ambassade de fermer», a ajouté le directeur de campagne du RHDP/Burkina qui était accompagné de certains de ses compatriotes.

La requête des militants du RHDP/Burkina a été reçue par le premier conseiller de l’ambassade, André Kaziri. «Pour nous, l’ambassadeur (absent lors de la remise de la lettre, ndlr) est parti parce qu’il a été rappelé par le président Alassane Dramane Ouattara», a indiqué M. Kacou. Au cas où le personnel de l’ambassade ne s’exécuterait pas, Abraham Kacou et ses compagnons prévoient d’autres actions. «S’il ne ferme pas, nous allons mener des actions et en temps opportun, la presse en sera informée», a révélé M. Kacou.

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