20 janvier, 2011

Burkina Faso : Blaise Compaoré enemi de l’Afrique

www.ibenin.com/COMPAORE SARKOZY 580x456 Burkina Faso : Blaise Compaoré enemi de lAfrique

Blaise Compaoré et Nicolas Sarkozy

BLAISE COPAORE A ABUSE DES IVOIRIENS.

Le président GBAGBO a appliqué un adage africain qui dit que quand on laisse la clef de sa maison au voleur de la localité, il y assure la sécurité. Voila le sens du choix du president Blaise comme facilitateur.
Le président GBAGBO savait très bien l’implication totale au coté des rebelles du président Compaore, mais a pensé que l’adage pouvait s’appliquer à cet homme. Hélas, tous les Ivoiriens se sont vite rendus compte que le président Blaise Compaore n’a aucun sentiment humain sinon pourquoi oserait-il faire éliminer son ami et frère Thomas Sankara ? (cf confession de prince johnson).

En effet dès 2002, parmi les rebelles étaient signalée la présence de soldats burkinabé. Des caisses d’armes marquées ‘’armée burkinabé’’ ont été remarquées dans l’arsenal des rebelles. Koné Zakaria ne s’est pas gêné de dire qu’ils ont été entretenus, entrainés au Burkina Faso avec le soutien de Alassane Ouattara et ses amis.

La cruauté devrait être le second nom du président Compaore. Sinon, comment comprendre qu’un facilitateur dans un conflit puisse permettre que des armes en provenance de son pays approvisionnent les rebelles pendant les négociations ? L’article suivant rafraichit notre mémoire.

Le rôle du Burkina Faso :

Le facilitateur :
Le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est le Facilitateur de l’Accord politique de Ouagadougou entre le Gouvernement ivoirien et les Forces nouvelles. Le Burkina Faso est aussi le destinataire de la plupart des exportations du nord de la Côte d’Ivoire contrôlé par les Forces nouvelles. Dans cette situation, le Burkina Faso pourrait exercer des pressions considérables sur les commandants de zone pour les amener à conclure un accord politique.

Toutefois, le Groupe craint que certains éléments au Burkina Faso soient peu enclins à désirer la réunification politique et administrative rapide de la Côte d’Ivoire. En effet, la réunification de la Côte d’Ivoire mettrait en danger un commerce de transit lucratif par le Burkina Faso, en rouvrant les ports d’Abidjan et de San Pedro aux exportations du nord du pays, en particulier le cacao. De plus, le Burkina Faso a de solides liens ethniques avec la population du nord de la Côte d’Ivoire et une diaspora nombreuse qui réside dans le nord et y a de vastes intérêts commerciaux. Le Groupe juge particulièrement préoccupant le mouvement d’armes et de munitions entre le territoire du Burkina Faso et le nord de la Côte d’Ivoire contrôlé par les Forces nouvelles.

Les transferts d’armes et de munitions à partir du Burkina Faso

Deux témoins indépendants et fiables ont fait part au Groupe de transferts d’armes et de munitions à partir du territoire burkinabé vers diverses localités du nord de la Côte d’Ivoire contrôlées par les Forces nouvelles. Considérées ensemble, ces informations cadrent avec ses propres constatations concernant les fusils d’assaut dont les numéros de série ont été effacés et les munitions en sac […].

Le premier de ces témoins a informé le Groupe que des parties non identifiées, agissant à l’appui des Forces nouvelles, avaient transporté depuis le sud du Burkina Faso, par la route, des fusils d’assaut et des munitions de petit calibre destinés aux unités des Forces nouvelles présentes dans les villes ivoiriennes de Ferkessédougou et Korhogo. Ces armes auraient été chargées dans la ville burkinabé de Bobo-Dioulasso. Il lui a été indiqué (en février 2009) que le dernier de ces transferts datait de décembre 2008, mais le Groupe a des raisons de penser qu’ils se poursuivent.

Le second témoin a appris au Groupe que des camions à bétail avaient servi à transporter des armes « AK-47 » (de type Kalachnikov) et des munitions du Burkina Faso à Ferkessédougou et de là à Korhogo, pour les unités des Forces nouvelles – plus précisément, la Compagnie territoriale de Korhogo. Les numéros de série de ces armes avaient été effacés avant l’expédition, et tant les armes que les munitions avaient été expédiées dans des sacs à riz.

Le même témoin a aussi fourni au Groupe un échantillon des munitions qui auraient été transférées. On trouvera le détail de ces munitions, par type, au tableau ci-dessous. Tous les types découverts par le Groupe dans des sacs à cacao (et non à riz) y sont représentés19, y compris les munitions de fabrication russe, venant s’ajouter aux munitions d’origine soudanaise et aux deux autres types de munitions de fabrication inconnue […].

Le Groupe considère que ces informations sont exactes, et ce, pour quatre raisons. Tout d’abord, deux témoins indépendants ont livré des informations qui, à la fois, sont cohérentes en elles-mêmes et s’étayent mutuellement. Deuxièmement, le Groupe considère chacun de ces témoins comme un expert en la matière : l’un fait du commerce routier entre le nord de la Côte d’Ivoire et le sud du Burkina Faso, l’autre est un membre actif des Forces nouvelles et d’un rang suffisamment élevé pour avoir une intelligence raisonnable de leur stratégie d’acquisition d’armes.

Troisièmement, le compte rendu du second témoin comprend des renseignements précis (y compris sur les munitions en sac et sur les numéros de série effacés) qui viennent à l’appui des analyses antérieures des armes et munitions faites par le Groupe. Enfin, le second témoin a aussi communiqué au Groupe des échantillons de minutions, qui correspondaient aux types trouvés dans les sacs. Le Groupe considère que, conjuguée à ces deux témoignages, son évaluation physique des armes et munitions suspectes, fournit des données de fait suffisantes pour conclure que certains éléments des Forces nouvelles ont acquis des armes et des munitions en violation de l’embargo.

Le Groupe relève aussi que des transferts de munitions (et peut-être d’armes) sont sans doute en cours. Lorsque, par exemple, il s’est rendu le 14 février 2009 à Korhogo, auprès de l’unité Fansara 110 des Forces nouvelles, le Groupe a observé qu’il y avait tout au plus cinq sacs de munitions. Lorsqu’il est revenu, le 10 juin 2009, dans la même salle d’entreposage, il a constaté qu’elle contenait plus de 60 sacs de munitions. Le personnel des Forces nouvelles stationné là a été incapable de fournir une explication de cette augmentation.

Tout en pensant que certaines parties au Burkina Faso sont impliquées dans le transfert d’armes et de munitions à des unités des Forces nouvelles, le Groupe ne dispose pas de données permettant de lier ces transferts aux autorités burkinabé. Cela dit, il soutient qu’il y a au Burkina Faso (et en particulier à Bobo-Dioulasso) des entités et des particuliers qui possèdent des intérêts commerciaux dans la région de la Côte d’Ivoire que contrôlent les Forces nouvelles et qui ont donc suffisamment de raisons et de moyens d’aider les Forces nouvelles à acquérir des armes. Rappelant par ailleurs ses constatations relatives aux transferts de cartouches de fusils de chasse de calibre 12, le Groupe relève que le Burkina Faso a visiblement des difficultés à exercer son contrôle sur les activités des particuliers ou entités opérant ou en transit sur son territoire.

Les transferts d’uniformes :

Le Groupe a photographié les uniformes militaires, qui portaient le nom d’un fabricant français, le Groupe Marck. Celui-ci l’a informé que les uniformes en question (des tenues camo « lézard » F1 chevron) n’avaient été livrées qu’aux Ministères de la défense du Burkina Faso et du Bénin. Le Groupe d’experts a transmis des lettres à chacun de ces pays, qui ont répondu qu’ils n’avaient pas transféré d’uniformes aux Forces nouvelles et n’avaient pas non plus enregistré de pertes ou vols d’uniformes.
Les Acquisition de véhicules « militaires » :

Le Groupe a reçu plusieurs informations selon lesquelles les Forces nouvelles de la zone 10 auraient acquis des petits camions découverts à l’arrière (« pickups »). Les observateurs militaires des Nations Unies à Korhogo l’ont informé qu’en juin 2009 des unités des Forces nouvelles stationnées dans cette ville s’étaient procuré 10 de ces véhicules de divers types, qui auraient été expédiés du territoire du Burkina Faso. De plus, l’ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire) a signalé que, le 5 août 2009, les Forces nouvelles présentes à Ferkessédougou avaient acquis trois pick-ups Land Cruiser de Toyota24. Le Groupe n’a pas été en mesure d’établir l’origine des véhicules, mais il reste d’avis que les livraisons étrangères de véhicules civils à usage militaire en Côte d’Ivoire constituent une violation du régime des sanctions.

Le Groupe recommande que le Gouvernement du Burkina Faso conduise dans les plus brefs délais des investigations approfondies au sujet des transferts d’armes, de munitions et de matériel connexe depuis son territoire vers la zone nord de la Côte d’Ivoire aux mains des Forces nouvelles.
La contrebande de cacao

En Côte d’Ivoire, la contrebande de cacao consiste à acheminer ce produit jusqu’aux pays voisins en passant par la partie nord du pays contrôlée par les Forces nouvelles sans avoir de documents officiels attestant le paiement de droits de douane et sans se soumettre à d’autres formalités douanières.
La plus grande partie du cacao produit en Côte d’Ivoire l’est dans le sud du pays. La production de la partie nord du pays contrôlée par les Forces nouvelles représente environ 10 % de la production totale du pays. Malgré cette disparité, le cacao reste une importante source de recettes pour les Forces nouvelles (1).

Au début de janvier 2009, le Groupe s’est rendu au Burkina Faso par la route depuis la Côte d’Ivoire en suivant l’itinéraire emprunté pour exporter le cacao ivoirien, afin de vérifier concrètement les mécanismes utilisés. Le Groupe a été informé que des camions ivoiriens transportant du cacao depuis le nord de la Côte d’Ivoire transbordaient régulièrement leur cargaison sur d’autres camions (dont on ne connaissait pas initialement la provenance) dans la zone industrielle de la ville burkinabé de Bobo-Dioulasso Au cours de leur visite, les membres du Groupe ont été à plusieurs reprises les témoins oculaires du transbordement de cargaisons de cacao entre des camions de 40 tonnes immatriculés en Côte d’Ivoire et des camions immatriculés au Burkina Faso.

Les sacs transbordés portaient la mention « Ghana Cocoa Board, Produce of Ghana » (2) . L’un des porteurs participant au transbordement des sacs a confirmé que le camion ivoirien venait de la ville de Vavoua, en Côte d’Ivoire, que ces opérations avaient lieu tous les jours pendant la campagne de récolte du cacao et que le camion burkinabé, une fois chargé, partirait pour le port maritime de Lomé. En conclusion, le Groupe estime que près de 75 % de la production de cacao du nord de la Côte d’Ivoire est acheminée par le Burkina Faso jusqu’à Lomé (Togo) pour être vendue sur les marchés internationaux. On ignore quelle est la proportion qui est vendue frauduleusement comme étant d’origine ghanéenne.
Le commerce de diamants :

L’embargo sur les exportations de diamants bruts ivoiriens n’a ni empêché ni sensiblement réduit le risque de l’entrée de ces produits sur les marchés internationaux de diamants. L’augmentation de la production de diamants bruts en provenance de Côte d’Ivoire, à laquelle s’ajoute l’absence de stocks importants de diamants dans le pays malgré la poursuite de la production, et l’admission par des parties de l’exportation de diamants soutiennent ces observations.

Le Burkina Faso et le Mali sont les seuls pays ne participant pas au Processus de Kimberley qui ont une frontière commune avec la Côte d’Ivoire. L’absence de contrôles frontaliers efficaces et d’une législation spécifique concernant les diamants dans chaque pays fait que le commerce des diamants bruts en Côte d’Ivoire s’étend tout naturellement au Mali et au Burkina Faso.

Le Groupe n’a pas encore confirmé les informations selon lesquelles des diamants en provenance de Côte d’Ivoire ont été exportés vers des centres internationaux de diamants via le Burkina Faso. Toutefois, les contrôles frontaliers entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont faibles et il est fort probable que des cargaisons de diamants bruts ne seraient pas détectées par les autorités frontalières. Le Groupe soutient que la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est vulnérable au trafic de diamants bruts.

1- […] Pendant la campagne de 2006-2007 (plus précisément en mars 2007), une tonne de cacao coûtait à un acheteur international en moyenne 1 800 livres sterling (3 185 dollars sur le marché normal), contre environ 1 610 livres sterling (2 849 dollars) pour le cacao ivoirien de contrebande, soit une différence d’environ 190 livres (336 dollars). Cette différence de prix est le résultat de l’écart entre les taxes et les contributions parafiscales prélevées par le Gouvernement ivoirien sur le cacao produit et exporté dans le sud du pays (269,11 francs CFA par kilogramme, soit 269 110 francs CFA par tonne), et les taxes perçues par les Forces nouvelles dans le nord (100 000 francs CFA par tonne). Sur la base des chiffres approximatifs de la production totale de cacao du nord de la Côte d’Ivoire, cette différence de 169 110 francs CFA par tonne représente une économie d’environ 21,5 milliards de francs CFA (43 millions de dollars) pour les acheteurs multinationaux (chiffres de la campagne 2006-2007).

2- Dans le nord de la Côte d’Ivoire, le cacao est placé dans des sacs à cacao ghanéens afin d’accroître le profit tiré de la transaction. Le cacao ghanéen fait l’objet d’un contrôle de qualité avant d’être exporté et est généralement considéré comme étant de meilleure qualité que le cacao ivoirien. Ainsi conditionné frauduleusement, celui-ci se négocie donc à un meilleur prix qu’il ne le ferait autrement. Dans une certaine mesure, le conditionnement frauduleux du cacao peut également servir à dissimuler le commerce de cacao ivoirien.

Quelques Photos de Blaise Compaoré :

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Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo

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Blaise Compaoré

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Blaise Compaoré

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