15 août, 2010

enquete sur le refus deasyjet dembarquer des handicapes


Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a annoncé qu'il avait chargé la Direction générale de l'aviation civile d'une enquête sur le refus d'easyJet d'embarquer deux paraplégiques. Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a annoncé, vendredi 13 août, qu'il avait chargé la Direction générale de l'aviation civile d'une enquête sur le refus d'easyJet d'embarquer deux paraplégiques.
Une femme handicapée de 60 ans s'est vue interdire à Orly l'accès à un vol à destination de Genève, et un homme handicapé a été empêché d'embarquer à bord d'un avion Lyon-Bastia au motif qu'ils n'étaient pas accompagnés. La première a depuis saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
"easyJet ne peut se réfugier derrière des règlements de sécurité pour refuser d'embarquer des passagers ayant des difficultés à se déplacer, elle doit mettre en oeuvre des solutions adaptées à chaque cas, comme le font la plupart des compagnies. Sinon, elle doit être sanctionnée avec la plus grande sévérité", écrit Dominique Bussereau.
"La réglementation européenne nous impose d'évacuer un appareil en 90 secondes et donc nous avons l'autorisation de demander un accompagnateur afin de garantir la sécurité de la personne et celle des passagers", a réagi Elisabeth Le Gall, directrice marketing pour la France et le Benelux d'easyJet.

Fin tragique pour six migrants érythréens à la frontière égypto-israélienne


Six migrants érythréens ont été tués le 13 août à la frontière israélo-égyptienne alors qu’ils tentaient de rallier Israël. Quatre d'entres eux sont tombés sous les balles des passeurs et deux autres ont été tués par la police égyptienne. Ces décès portent à 28 le nombre de migrants tués depuis le début de l'année dans cette zone, théâtre de violences. La plupart des victimes viennent du Soudan, d'Ethiopie, d'Erythrée, et 24 d’entre elles été abattues par la police égyptienne.Depuis un peu plus d’un an les Erythréens constituent le principal flux de l’exode vers la Terre promise. Leur odyssée commence dans la très instable Corne de l’Afrique. Après un passage relativement facile vers l’est du Soudan, les migrants recourent aux services de la tribu des Alrachayda, qui les casent dans des camps au nord du Soudan avant de leur faire traverser la frontière égyptienne.

C’est ensuite sept cents kilomètres de sentiers montagneux pour parvenir aux abords du canal de Suez. A partir de là, ce sont les bédouins du Sinaï, notamment des membres de la tribu des Altarabin, qui prennent la relève.

Les migrants sont cachés au milieu de campements nomades en attendant l’instant propice pour traverser la frontière israélienne. Souvent, alors que l’on est en vue de la frontière, les passeurs réclament un bonus à rajouter aux 1500 dollars que les migrants ont déjà déboursés. Ceux qui ne réussissent pas à régler sont gardés en otage en attendant que leur famille ou leurs proches payent.

Enfin c’est la traversés risquée des barbelés, une traversée qui depuis le début de l’année, a coûté la vie à 28 migrants.

La Chine observe un jour de deuil national en hommage aux victimes des intempéries


Journée de deuil national ce dimanche 15 août 2010 en Chine, en hommage aux quelque 1 700 morts et disparus des glissements de terrain dans la province du Gansu, dans le nord-ouest du pays. Une semaine après le drame, les drapeaux ont été mis en berne dans tout le pays.

Tout a commencé à 10 heures, heure locale ce dimanche matin (4H00 à Paris) quand les sirènes ont retenti dans le pays. Toute la Chine s’est alors arrêtée pour respecter trois minutes de silence en hommage aux victimes.

Car comme le veut la tradition chinoise, cette journée de deuil intervient sept jours exactement après la catastrophe. Ces glissements de terrain et ces coulées de boue, qui ont ravagé le district de Zhouqu dans la province du Gansu.

Sur place, les secours ont posé leurs pelles et leurs pioches, interrompant les recherches des disparus, pour se recueillir tête baissée, quand à l’autre bout du pays, 10 000 personnes se rassemblaient à Pékin sur la place Tiananmen, pour assister au lever du drapeau puis à sa mise en berne.

Ce qui caractérise cette journée de deuil, c’est l’annulation de toute sorte de divertissements. Les cinémas, les karaokés, les clubs et les jeux en ligne vont rester fermés. Internet marque également ce deuil. Les sites web chinois s’ouvrent sur une page d’accueil en noir et blanc.

La priorité des sauveteurs

Une semaine après le drame, c’est la santé des survivants qui prime sachant qu’aucune victime en vie n’a été sortie des décombres depuis mercredi 11 août.
A Zhouqu, l’épicentre de la catastrophe, des cas de dysenterie ont été signalés. Et les secours craignent une propagation de la maladie. Des médicaments ont donc été distribués aux 12 000 réfugiés qui dorment sous des tentes dans des conditions d’hygiène déplorables.

Autre inquiétude : de nouvelles pluies sont annoncées dans les heures ou jours qui viennent. Ce qui signifie probablement de nouveaux glissements de terrain. Dans le Gansu, les dernières coulées de boue survenues mercredi dernier ont fait une soixantaine de morts et de disparus.

Le Sichuan voisin, plus au sud, a également été touché. On compte une quarantaine de disparus dans cette province marquée il y a deux ans par un terrible tremblement qui avait fait 80 000 victimes.

Le Congo-Brazzaville célèbre les 50 ans de son indépendance


Une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement étaient attendus ce dimanche 15 août 2010 à Brazzaville pour les festivités des 50 ans d’indépendance : cinq décennies d'une histoire très troublée avec différents conflits. Aujourd'hui, l'ensemble du pays est pacifié mais 70% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté. Le président Sassou Nguesso, au pouvoir depuis vingt-six ans, a mis l'accent sur ce point: « Il n'y aura pas d'indépendance totale tant que nous n'aurons pas libéré notre peuple de la pauvreté ».


Le défilé civil et militaire du 15 août sur le boulevard Alfred Raoul à Brazzaville va être totalement différent de tous les défilés organisés au cours de ces 49 dernières années. Les éléments des forces armées congolaises seront accompagnés par leurs frères d’armes venus de six autres pays africains, et un détachement militaire français basé au Gabon.

Au moins 15 chefs d’Etat et de gouvernement africains assistent aux manifestations. La France, ex-puissance colonisatrice s’est fait représenter par son président du Sénat.

De tous les Congolais, les fonctionnaires sont ceux qui prennent part au défilé du cinquantenaire avec plus de moral. En effet, dans son message sur l’état de la nation, le 13 août, le président Denis Sassou Nguesso a annoncé l’abrogation d’un décret pris en 1994, et portant suspension des effets financiers.

Malgré cette bonne nouvelle, nombreux sont les Congolais qui pensent que le demi-siècle d’indépendance affiche un bilan quelque peu mitigé dans l’ensemble. L’opposition est d’avis que le bilan est largement négatif, un point de vue plus ou moins partagé par la société civile.