11 août, 2010

Au Benin, les autorités "musèlent" les médias au sujet des allégations de corruption contre le Président Boni Yayi

Le 3 août 2010, les autorités béninoises ont menacé de prendre des mesures contre les médias locaux et étrangers qui manquent de respecter la déontologie de leur profession, surtout en ce qui concerne les allégations de corruption récentes formulées contre le président Boni Yayi.Plus de la moitié des députés du pays ont lié le président Yayi à des allégations de corruption. Ils ont prétendu qu’il a offert une assistance illégale à Investment Consultancy & Computering Services (ICC), une société de placement d’argent qui aurait financé sa campagne.

Le correspondant de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) au Bénin a rapporté qu’une déclaration lancée par les autorités après une session extraordinaire du Conseil des ministres a indiqué que le gouvernement était prêt à fournir les informations nécessaires relatives à cette affaire.

La déclaration a insisté que les autorités compétentes prendront des mesures contre tout organe de presse qui ne respecte pas la déontologie de sa profession.

Le correspondant a affirmé que cette menace a fait suite aux demandes de mise en accusation formulées contre le président Boni Yayi qui l’accusent de "forfaiture et parjure".

Le 2 août 2010, les autorités ont interrompu les émissions de Radio France Internationale (RFI) dans le pays pendant environ 14 heures après que RFI a annoncé qu’elle discuterait de la demande des députés pendant son débat populaire "Appels sur l’Actualité" programmé pour le 3 août. Raïssa Gbédji, la correspondante de RFI à Cotonou, la capitale, a été convoquée par M. Théophile Nata, le président de l’instance de régulation des médias, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Obama’s choice wins in Colo. vote

That result, however, was an exception on a primary night in which outsider candidates, feeding on voter anger, generally held sway. In Connecticut, Republican voters overwhelmingly chose a wealthy wrestling executive and political novice as their candidate for US Senate.

Linda McMahon, who defeated former US Representative Rob Simmons, will now face Attorney General Richard Blumenthal, who was unopposed for the Democratic nomination. They are vying to replace longtime Senator Chris Dodd, a Democrat who is retiring after three decades in the Senate.

McMahon’s victory continues a string of strong campaigns for women in the GOP, from California to South Carolina. But in Minnesota last night, it was a Democratic female candidate who appeared headed for victory. House Speaker Margaret Anderson Kelliher was leading in the Democratic gubernatorial primary there and could become the state’s first major-party female nominee for governor.

In the Colorado race, Bennet won a hard-fought primary against former state House Speaker Andrew Romanoff, a key victory for the White House. The tilt was considered a bellwether of the president’s ability to muster support for candidates he backs. Romanoff had the backing of former President Bill Clinton.

Bennet will face Ken Buck, a county prosecutor and favorite of the Tea Party movement who narrowly upset establishment candidate Jane Norton, a former lieutenant governor, with about 51 percent of the vote. Buck’s victory, political observers say, gives Democrats a better chance at retaining the pivotal seat because they’ll be running against a more conservative candidate.

“That really jeopardizes a seat the Republicans otherwise would have had a real shot at,’’ Robert D. Loevy, a political science professor at Colorado College, said last night. “The race appears to me to be a contest between a more middle-of-the-road Democrat and more right wing Republican, and that tends to favor the Democrats in Colorado.’’

WASHINGTON — In one of a handful of intensely watched primaries around the country, US Senator Michael Bennet last night fended off a feisty Democratic primary challenger in Colorado, bucking a wave of anti-incumbent fervor and demonstrating that President Obama still carries electoral clout.The primaries are the latest chapter in an intense fight for control of Congress and state capitols across the country. In both Connecticut and Colorado, Republicans see an opportunity to grab a Senate seat held by a Democrat. With 10 seats needed to take the majority, however, Republicans would have to run the table and win nearly every competitive race.

McMahon’s victory is yet another by political newcomers defying political conventional wisdom by upsetting incumbents and party-backed candidates. This year, being seen as part of the Washington establishment has been more of a hindrance than help for many candidates.

“These are people the establishment would have liked to see go away,’’ said David Cohen, political science professor at the University of Akron. “And instead, because they either have name identification or deep pockets, they’re able to knock off the hand-picked party favorite.’’

Le discours sécuritaire booste les adhésions à l'UMP


L'UMP a affirmé mardi 10 août que les récentes annonces sécuritaires de Nicolas Sarkozy ont provoqué une forte vague d'adhésion. Le parti aurait gagné plus de 15.000 adhérents en quelques jours, entre le 23 juillet et le 9 août. C'est du moins ce que prétend Damien Meslot, secrétaire national de l'UMP aux fédérations et aux nouveaux adhérents."Depuis le discours de Nicolas Sarkozy sur la sécurité à Grenoble [le 30 juillet, ndlr], le nombre d'adhésions à l'UMP explose", affirme le député du Territoire de Belfort. "C'est d'autant plus spectaculaire que le mois d'août est traditionnellement un mois très calme, déclare-t-il à Nouvelobs.com, mais "cette année, ça flambe." Le député UMP estime que "cette forte hausse traduit le fort soutien populaire au discours du président de la République en matière de sécurité"."Que la gauche continue à nous taper dessus !"

Toujours selon Damien Meslot, le parti comptait 194.905 adhérents à jour de cotisations, le 23 juillet dernier - contre 200.936 en juillet 2009. Et l'UMP compterait 210.465 adhérents "au pointage du 9 août", "contre 207.073 un an auparavant". "Je souhaite que Martine Aubry, Marianne et Michel Rocard continuent à nous taper dessus : ça fait monter nos adhésions !", plaisante-t-il.

"Il y a quelques temps, les passants dans la rue nous parlaient du social et du chômage. Désormais, c'est des gens du voyage et de la sécurité. Et je n'ai pas trouvé un électeur pour critiquer Nicolas Sarkozy ! Même les électeurs de gauche souhaite qu'on serre la vis", poursuit Damien Meslot.

Le député souhaite que le président et son ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, continuent à prendre des initiatives sur ce thème porteur, car "la sécurité intéresse beaucoup les Français". A ce rythme, l'UMP peut espérer une progression du nombre de ses adhérents en fin d'année, qui pourrait atteindre "270 à 280.000".



Redresser la pente

Il faut dire que des nouvelles adhésions, l'UMP en a bien besoin : le parti connaît une véritable hémorragie depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. En janvier 2007, l'UMP revendiquait "370.000 militants". Ce chiffre tombe à 270.000 en janvier 2009, au moment où Xavier Bertrand est nommé secrétaire général. Un an plus tard, en janvier 2010, le même Xavier Bertrand annonce une "opération transparence" : 253.645, à l'unité près.

Année après année, l'UMP perd donc des militants. Au point que l'objectif de "500.000 adhérents" en 2012 pourrait relever de la mission impossible. Damien Meslot estime pourtant que ce chiffre reste réaliste: "nous pouvons l'atteindre dans une année présidentielle, si nous continuons sur cet élan". La dynamique se résume donc à quatre syllabes : sé-cu-ri-té. L'UMP peut compter sur Nicolas Sarkozy pour les prononcer aussi souvent que nécessaire.

Appel à la communauté universitaire de Saint Louis et à toutes les bonnes volontés de mon pays

Entre attaques contre les forces de l’ordre, bastonnades d’étudiants, jets de grosses pierres et, endommagement des infrastructures etc. L’Université Gaston Berger de Saint Louis a été le théâtre d’une rare-violence qui n’honore guère l’Alma Mater. Ce tableau sombre est complété par l’arrestation de 25 étudiants qui sont toujours emprisonnés à la Maison d’Arrêt Correctionnelle de Saint-Louis. Ces évènements « malheureux » pour plusieurs acteurs font suite à l’exclusion perpétuelle de tous les établissements de l’UGB de trois étudiants de l’Unité de Formation et de Recherches des Sciences Appliquées et Technologie (UFR SAT) à l’origine du blocage des examens dans cette UFR. En effet, ces étudiants sont sanctionnés pour avoir les 18 juin et 05 juillet 2010, perturbé la tenue d’un contrôle continu et des examens.

Ce qui s’est passé, pour l’avis de certains, est incompréhensible, irrationnel voire, déraisonnable et grave. Une année normale à l’UFR SAT qui se termine par un groupe d’étudiants de DEA qui empêchent la tenue d’un contrôle continu et puis qui imposent par des méthodes violentes le boycott des examens (rétentions des cartes d’étudiants et violence), me confie le Recteur.

Comment en est-on arrivé là ?

« Des étudiants partis faire le concours de l’Ecole Polytechnique de Thiès sans autorisation et un zéro collectif donné à une classe ! », protestent les étudiants alors que les autorités administratives justifient de leur côté que « Les autorisations ont été données après demande des étudiants » et les « lettres manuscrites sont disponibles ». A ce stade, il n’y avait « point de zéro collectif » nous fait-on remarquer. Mais les étudiants reviendront à la charge pour demander le report de tous les examens ce que l’autorité ne pouvait accepter au vu du petit nombre d’étudiants devant passer le concours et la proximité des examens. L’autorité avance d’ailleurs que garantie a été donnée aux absents pour faire leur devoir au retour de leur concours. Cependant, nous dit-on les délégués ont tenu une assemblée générale à la suite de laquelle ils ont décidé de bloquer la tenue des examens et contrôles continus.

La situation s’empire pourtant une équipe des anciens est venue de Dakar avec l’appui de quelques anciens étudiants devenus enseignants dans cet établissement pour rapprocher les différentes positions. Et le lundi 3 août dans l’après midi, l’irréparable se produisit. L’université se transforme en champ de bataille. La violence estudiantine fait face à une autre violence, celle des forces de l’ordre. Le sang a ainsi coulé. Le Bureau de la section SAES-UGB de Saint-Louis réuni le 05 Août 2010 sortira un communiqué pour condamner avec la plus grande fermeté l’atteinte à l’intégrité physique du PER et PATS ainsi que le saccage des locaux du Rectorat et des UFR, perpétrés par des étudiants. De même le syndicat des enseignants « déplore les représailles aveugles des forces de l’ordre ; tout en exprimant sa solidarité aux camarades agressés ». Le Saes qui dit rejeter la violence a réitéré qu’il adhérait aux résolutions de l’Assemblée de l’Université du 04 Août 2010. Cette séance a décidé l’organisation d’une session unique d’examens de poursuivre pénalement et administrativement les étudiants fautifs.

Le lundi 3 juin, je m’interrogeais sur Facebook sur la page destinée aux étudiants et anciens : « Aux Anciens de l’Université Gaston Berger, au vu de la situation tendue dans l’Alma Mater ces derniers jours consécutive à l’exclusion de 3 étudiants grévistes, que pouvons-nous faire ? WaSanar, avait-elle entrepris une médiation ? Merci de m’éclairer car il me semble qu’il y a Intérêt à Agir ». « La situation est grave mais toutes les bonnes volontés ont entrepris des médiations pour trouver des solutions, on est confiant quant à l’issue des négociations », écrit Cheikh Bamba Yade de l’Association WaSanar. Et une voix féminine de donner un autre écho, celle d’Awa Ndiaye : « Je crois qu’il est plus qu’urgent d’agir. La situation est dramatique. Des étudiants sont actuellement à la prison de St-Louis. Aux parents et aux anciens d’intervenir ». Comment dès lors rester indifférent ?

Amer constat

La situation à l’UGB a pris une ampleur dramatique qui jure avec la sérénité avec laquelle le Pr Mary Teuw Niane, recteur de l’université et l’une des plus belles intelligences de l’Afrique contemporaine et ton son équipe ont pu gérer l’institution et ce, malgré d’énormes difficultés. Cette année encore les résultats très positifs de notre Université sur les plans académique (CAMES) et sportif (Championne du Sénégal de basket avec cerise sur le gâteau le roi comme sociétaire) sont d’une belle excellence. Tout cela alors que Gaston Berger venait de fêter cette année 2010 ses 20 ans d’existence faite d’excellence et de projection sur un futur qui veut sortir l’Afrique de l’ornière pour la projeter aujourd’hui plus que jamais vers les lumières des savoirs qui fondent, modulent et modèrent le monde. J’avais vu lors de ces jours de festivités à Saint Louis une Alma Mater debout, fière et unie accueillant avec dignité le Président de la République du Sénégal et d’anciens étudiants venus des quatre coins du Sénégal, de certains pays africains, d’Europe, d’Amérique pour témoigner leur reconnaissance à cette université du Sahel qui a formé des personnalités dont notre pays peut valablement être fier.

Intérêt à agir

C’est ce qui fait que la situation du jour est incompréhensible et me meurtrit, personnellement au plus haut point en tant que Sénégalais et ancien de cette université. En effet, après une série de discussions avec Abdoulaye Diallo du Codesria, Président de WaSANAR (l’association des anciens) qui m’a informé de la situation et des démarches entreprises par la structure fédératrice des Anciens de Gaston Berger, j’ai demandé à mes camarades de continuer leurs efforts de médiation. Pour ma part, j’ai appelé Youssou Ndour (actuellement en tournée internationale jusqu’au 20 août), Iba Der Thiam et chez Serigne Abdoul Aziz Sy Jr (qui était en voyage) pour ensemble avec les autres partenaires impliqués dans la crise essayer s’il était encore temps de trouver une issue heureuse à la situation. Le recteur Niane avec qui j’ai longuement échangé au téléphone et par email s’est montré comme à l’accoutumée très courtois et sensible. Je lui ai alors envoyé toute mon énergie fraternelle et amicale, en priant Dieu Le Tout Puissant de lui Donner toute la Sagesse et la Compréhension pour mener à bien son exaltante Mission.

NB : Tard dans la nuit du 10 août, le responsable du Saes, Adrien Dioh, joint au téléphone nous a informé que les étudiants des autres facultés ont normalement passé leurs examens. Le problème de l’Université est donc le fait d’un groupuscule d’étudiants de l’UFR-SAT qui ont essayé de manipuler l’opinion publique avec de fausses informations, a –t-il estimé. Cette UFR n’aura ainsi droit qu’à une seule session d’examens. Pour l’enseignant il faudra après cette crise convoquer les Etats généraux de l’enseignement supérieur pour que l’Université sénégalaise reprenne ses lettres de noblesse.

Télécommunications : les pays de l’UEMOA se mettent en réseau


Les ministres des télécommunications des huit pays membres de l’Union monétaire et économique ouest africain (UEMOA) ont planché fin juillet à Bamako, sur la mise en place d’un réseau commun de télécommunication dans l’espace économique. Celui-ci va se traduire par la connexion des Etats à l’Internet haut débit par fibre optique et la mise en circulation d’une puce téléphonique commune à tous les Etats. Les prix des communications devront sensiblement baisser.

C’est un pas en avant, dans l’intégration régionale des pays de l’Union monétaire et économique ouest africain (UEMOA) : réunis jeudi 29 juillet à Bamako, la capitale malienne, les ministres en charge des télécommunications des huit pays membres [1] de l’espace économique ont planché sur la mise en place d’un marché commun des télécommunications « ouvert et concurrentiel » à l’horizon 2012. Un projet qui verra la mise en place d’un réseau unique de télécommunication et l’adoption d’un model harmonisé de calcul des tarifs d’interconnexion d’ici fin 2011. Pour les usagers, le projet se traduira concrètement par la mise en place d’une puce téléphonique commune, au sein de l’Union.

Fibre optique

Sur le plan technique, un réseau haut débit à fibre optique, interconnectant les Etats membres de l’espace communautaire deux par deux est en cours d’exécution. Un premier tronçon devant relier le Burkina Faso au Niger a été achevé fin juin, entre Koupela (Burkina Faso) et Fada N’Gourma (Niger). Le deuxième, long de 150 km et qui doit lier le Burkina Faso et le Benin est en cours de construction. Sa livraison est programmée pour 2012. L’UEMOA compte sur la fibre optique pour rattraper son retard dans le domaine de l’accès des populations à Internet. L’harmonisation des tarifs et la mise en place d’une puce commune auront également pour effet d’induire une baisse substantielle des prix des communications téléphoniques.

Restent l’harmonisation des lois nationales et l’équipement des ménages en matériels informatiques. Fin juillet, seuls deux Etats, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau, étaient prêts pour la transposition des directives de l’Union dans leurs lois internes régissant les télécommunications. Les Etats retardataires ont été exhortés à tout mettre en œuvre pour pouvoir respecter la date butoir du 31 décembre 2010. Les ministres ont également suggéré aux Etats de défiscaliser les matériels informatiques, afin de faciliter l’équipement des ménages et des structures d’éducation. Ils ont enfin invité l’UEMOA à soutenir les Etats membres, dans l’effort de basculement de leur radiodiffusion sonore et télévisuelle de l’analogique vers le numérique, à l’horizon 2015.

Le ramadan, un sacré mois pour les commerçants


A la veille du Ramadan, les musulmans d’Afrique s’inquiètent du prix des aliments de base. Les commerçants haussent les prix des denrées les plus demandées lors du mois sacré, comme le pain, la viande ou le lait. Les gouvernements des pays concernés tentent de limiter le phénomène.

« En tant que ménagère, je dois toujours faire de la gymnastique au niveau du budget familial pour tenter de m’en sortir », confesse Latéfa, femme au foyer algérienne. Les ménagères font leurs comptes. Les commerçants se frottent les mains. A la veille du ramadan, certaines habitudes ont la vie dure. Cette année encore, les prix des aliments les plus consommés lors du mois sacré ont augmenté. Ainsi au Mali, le prix de l’ail a doublé en l’intervalle d’un mois. En Libye, l’agneau est passé de 12 à 15 dinars le kg (1 dinar = 60 centimes d’euros), le mouton de 11 à 14 dinars et le veau de 7,5 à 10 dinars. « Nous mettons la situation à profit en augmentant nos prix » reconnait Ahmed Diallo, gérant d’un magasin du marché de Williamsville à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Les gouvernements tentent d’enrayer le phénomène en promettant des amendes aux commerçants indélicats mais il est impossible de surveiller tous les commerces et marchés des pays musulmans. De plus, l’argent de la spéculation rembourse les amendes encourues. Dès lors, la solution la plus efficace consiste à importer en masse les produits les plus demandés comme le pain, la viande, les féculents, le lait ou le sucre.

Importer pour limiter la hausse des prix

En Mauritanie, le gouvernement a pris dimanche dernier des mesures face à l’importante hausse des prix pré-ramadan, en particulier la mise à disposition de plus de 400 tonnes de sucre dans tous les quartiers de Nouakchott. D’autres produits comme l’huile, le blé, les laits en poudre et en boîte, seront également soutenus par le gouvernement pour maintenir les prix à un niveau abordable durant le mois de jeûne. Ces mesures viennent en complément d’une opération lancée par le ministère des Affaires islamiques qui a convoyé pour une valeur de près d’un million d’euros 610 tonnes de riz, 194 tonnes de lait en boîte et 500 tonnes de sucre dans 3 465 mosquées du pays. Cette aide sera distribuée à la fin du jeûne quotidien lorsque les fidèles se trouvent généralement à la mosquée.

Le gouvernement malien a quant à lui défini le prix des aliments de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile et le lait. Mais cette initiative a provoqué l’augmentation des denrées qui ne sont pas concernées : ail, oignons, pomme de terre… L’Algérie avait fait parler d’elle en autorisant l’importation de viande indienne des États musulmans Maharastra et Uttar Pradesh le mois dernier. Moins chère que la viande sud-américaine, la première cargaison de 260 tonnes a passé sans difficulté le 18 juillet la douane avec des certificats d’analyse microbiologique, de qualité, et la certification halal. Le ministère du Commerce a autorisé l’importation de 5 000 tonnes de viande fraîche ovine pour alimenter le marché national durant le ramadan. Plus de 200 tonnes de poisson congelé ont également été importés d’Espagne, de Chine et du Maroc. Mais malgré les efforts des gouvernements, les foyers savent que, comme chaque année, les frais occasionnés par le mois sacré vont être importants. Et juste après l’Aid Fitr [1], il va à nouveau falloir bourse délier pour la rentrée des enfants.

La RDC a son calendrier électoral


Le premier tour de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a été fixé au 27 novembre 2011, au terme du premier quinquennat du chef de l’Etat Joseph Kabila. L’information a été rendue publique lundi soir par la Commission électorale indépendante (CEI).

Notre correspondant en RDC

"Le premier tour de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales" a été fixé au 27 novembre 2011, selon un communiqué de la Commission électorale indépendante (CEI). Au cas où aucun des candidats ne parviendraient pas à remporter plus de 50% des suffrages au premier tour, un second tour sera organisé "le 26 février 2012", en même temps que "les législatives provinciales" dans les 11 provinces du pays. Le nouveau président prêtera serment le 10 janvier 2012, s’il est élu au premier tour et le 4 avril 2012, s’il passe au second, précise la CEI.

La publication du calendrier électoral intervient moins de deux semaines après la création d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle n’est pas encore opérationnelle, mais elle doit remplacer la CEI, une institution créée en 2002 à l’issue des accords de paix intercongolais.

Le processus d’enrôlement des futures électeurs se poursuit bien dans la province du Bas Congo, au sud ouest du pays, a précisé M.Malu Malu, le président de la commission électorale indépendante. Cette opération obligatoire pour tous les Congolais leur permet d’obtenir une carte d’électeur qui tient lieu de carte d’identité provisoire.