15 décembre, 2010

Programme d’approvisionnement en eau potable Environ 12 milliards de F CFA pour sa mise en œuvre en 2011



L’accès à l’eau potable et à l’assainissement des populations continue d’être une des préoccupations majeures pour les pays en voie de développement. Dans le but de trouver des stratégies adéquates à une bonne exécution des crédits alloués à ce secteur, soit 11,650 milliards de F CFA pour le programme de 2011, les acteurs se concertent, du 14 au 15 décembre 2011, à Ouagadougou.

"L’eau est source de vie", a-t-on coutume de dire. Mais surtout, d’une vie saine quand la potabilité et la pérennité de ce précieux liquide sont assurées par un système d’assainissement sûr et efficace.

C’est ainsi que le gouvernement burkinabè, qui œuvre à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le domaine de l’eau, a obtenu de certains de ses partenaires au développement, telles la coopération suédoise, l’Union européenne et la coopération danoise, un Appui budgétaire sectoriel (ABS) au Programme national d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PN-AEPA) en 2010, un montant de 5,684 milliards de F CFA. Cet appui financier, seulement six directions de l’Agriculture et de l’Hydraulique et cinq structures centrales en ont bénéficié. Mais en 2011, la somme de l’ABS, inscrite dans le budget, est de 11,650 milliards de F CFA. Elle couvrira cette fois, toutes les 13 régions du Burkina Faso.

C’est l’exécution de ces crédits délégués d’investissement de 2011 qui fait l’objet d’un atelier d’information et de concertation, du 14 au 15 décembre 2010 à Ouagadougou, entre les responsables centraux et déconcentrés du ministère de l’Economie et des finances et ceux de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques. Ils vont ensemble, examiner d’une part, la répartition de ces crédits et leur mode d’exécution, échanger sur la mise en œuvre de la maîtrise d’ouvrage déléguée dans le cadre de l’exécution des travaux d’approvisionnement en eau potable et d’autre part, échanger sur les acquis et difficultés de la mise en œuvre de l’ABS 2010.

Le ministre en charge de l’Hydraulique, Laurent Sédogo, a souligné qu’à côté de l’appui budgétaire sectoriel, le gouvernement octroie, sur ses propres ressources, des crédits en constante augmentation annuelle, au secteur de l’eau. Et ce n’est pas uniquement à partir du niveau central que les dépenses sont exécutées, mais les structures elles-mêmes qui sont en charge de la mise en œuvre des projets et programmes.

"Depuis deux à trois ans, dans le secteur de l’eau, c’est le niveau décentralisé qui reçoit la délégation des crédits alloués, chaque région connaît en occurrence, les activités qui seront menées, afin de nous permettre d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement", a ajouté M. Sédogo.

Ìl a en outre, signifié que les six régions qui ont bénéficié de l’ABS en 2010 (le Centre, le Centre-Est, le Nord, les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, la Boucle du Mouhoun) serviront de tremplin pour détecter les sources de blocage possibles. Dans le cadre de cet appui sectoriel, la performance de l’exécution budgétaire est essentielle, pour l’atteinte des résultats que le gouvernement s’est fixé en matière d’eau potable et d’assainissement, afin d’assurer un bon niveau des décaissements futurs en provenance des partenaires impliqués.

sidwaya.bf/

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