29 décembre, 2010

Obama nomme par décret un ambassadeur en Syrie

AFPObama nomme par décret un ambassadeur en Syrie

Le président des Etats-Unis Barack Obama a nommé mercredi par décret son ambassadeur en Syrie et cinq autres responsables, profitant des vacances du Congrès pour contourner l'"obstruction sans précédent" des républicains, a annoncé la Maison Blanche.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a nommé mercredi par décret son ambassadeur en Syrie et cinq autres responsables, profitant des vacances du Congrès pour contourner l'"obstruction sans précédent" des républicains, a annoncé la Maison Blanche.

M. Obama avait soumis au Congrès le 22 février dernier la nomination du diplomate Robert Ford au poste d'ambassadeur des Etats-Unis à Damas, après près de six ans de vacance.

Mais les républicains au Sénat avaient barré la route à une telle nomination, disant douter de la pertinence d'envoyer un ambassadeur dans ce pays. Le précédent titulaire du poste avait été rappelé à la suite de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.

L'administration Obama avait annoncé en juin 2009 son intention de nommer un nouvel ambassadeur en Syrie, un ancien ennemi jugé utile par les Etats-Unis dans leurs efforts pour parvenir à la paix entre Israël et les Palestiniens.

M. Obama, actuellement en vacances dans son Etat natal d'Hawaii (Pacifique), a également nommé par décret trois autres chefs de postes diplomatiques mercredi, en Turquie, en Azerbaïdjan et en République tchèque, et deux autres responsables.

"Toutes les administrations rencontrent des retards pour faire entériner leurs candidats (par le Sénat), mais l'échelle de l'obstruction républicaine aux candidats proposés par M. Obama est sans précédent", a expliqué un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat, pour justifier cette décision.

Les ambassadeurs, les juges et d'autres hauts responsables de l'administration peuvent être nommés par décret présidentiel. En contrepartie, ces nominations ne sont que provisoires.

M. Obama avait déjà eu recours en mars et en août derniers à un tel outil, de nature à hérisser les élus du Congrès puisqu'il revient à imposer la volonté de l'exécutif sur le législatif en passant outre à l'équilibre des pouvoirs.

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