26 décembre, 2010

La CEDEAO et l´ECOMOG ont ils le droit d´attaquer militairement un pays membre ?

Ivorian.Net On se pose la question après la conversation téléphonique entre Sarkozy et Jonathan Goodluck du Nigeria, président en exercice de la CEDEAO, si la décision de cet organisme d´être militairement actif en cote d´ivoire n´a pas été influencée par des accords secrêts et des promesses entre la france et le nigeria। Pourquoi une organisation qui a pour mission de sauverarder la paix en Afrique de l´ouest veut soudainement être le fer de lance de la france dans le conflit ivoirien, en courant le risque de destabiliser toute l´Afrique de l´ouest। Jamais en Afrique, un organisme n´avait osé entrer dans les affaires internes des pays membres et blesser leur souverainete. La france et les états unis sont ils si puissants pour amener des dirigeants de plusieurs pays africains à prendre le risque de destabiliser tous leurs pays pour satisfaire leur ego de super puissances mondiales ? Jusqu´où ira le président francais dans sa folie à vouloir imposer un ami personnel à la tête de la côte d´ivoire ? Sera t´il capable d´accepter la défaite du complôt de la francafrique contre les institutions ivoiriennes ou poussera t´il le bouchon jusqu´à déclancher une destabilisation de toute la région pour netoyer toute la zone au karcher, lui qui n´aime pas les pauvres, les nègres et les arabes. Que vaut la vie de milliers d africains pour ce président francais ? Les ivoiriens auront le devoir de défendre leurs institutions car suivant leur entendement, ils se trouvent en pleine guerre d´indépendance et dans cette logique, il n y pas de chemin de retour. C´est soit tu gagnes et tu deviens indépendant , soit tu perd et deviens un héros du combat anticolonial. En poussant le gouvernement ivoirien vers la guerre, la communauté internationale , poussée par la france porte une lourde responsabilité dans la guerre qui se prépare. Les Africains doivent faire preuve d´intelligence et ne pas suivre aveuglement cette communauté internationale qui a ses propres interêts qui ne sont pas toujours celles des pays africains. L´exemple du gabon nous montre clairement comment cette communauté internationale choisit son candidat. Le président gabonais a perdu les élections au vu et su de tous mais la communauté internationale a cautionner la brutalité contre l´opposition pour forcer le candidat de la francafrique qui ira plus tard recevoir le titre de grand maitre de la rose croix dans son pays (Youtube.com ).

Tant que les peuples africains ne se leveront pas pour empêcher qu´un président comme Jonathan Goodluck puisse être influencable de l´extérieur par un coup de téléphone et amener toute une organisation et l´Afrique de l´ouest dans la guerre et l´instabilité, l´Afrique ne connaitra pas cette stabilité dont elle a besoin pour se développer car n´importe quel président occidental peut destabiliser tout le continent. L´union Africaine qui est la seule habilitée à intervenir militairement dans un conflit n´est pas non plus suffisament forte pour tenir tête aux occidentaux car son président Jean Ping est lui aussi influencable par un coup de téléphone de Sarkozy. Les deux hommes se connaissent bien au gabon, la nouvelle base à partir de laquelle toute l´empire colonial francais est gerée sur place. Les pays africains et les organisations régionables ont besoin de processus de décision clairs pour des cas pareils. Envoyer des soldats dans un pays comme la cote d´ivoire ne doit pas être décidé après deux coups de téléphones mais après des votes des représentants des peuples des pays car au moment où la guerre va éclater , ce sont les populations et les économies de tous ces pays qui vont en pâtir et non des occidentaux assis bien au chaud dans leurs pays.

La CEDEAO n´a pas le droit d´attaquer militairement les institutions ivoiriennes. La constitution ivoirienne a décidé qui est son président et l´état ivoirien prendra toute attaque de la CEDEAO comme une déclaration de guerre contre ce pays. Si nos présidents ont encore la tête pour refléchir ils devraient peser exactement toute décision qu´ils prennent contre l´état ivoirien.

Si vous voulez savoir qui est la CEDEAO et ce qu´elle peut faire ou ne peut pas faire , lisez les informations suivantes :

Un africain

Communauté économique des États de l`Afrique de l`Ouest

La Communauté économique des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) est une organisation internationale régionale. Son but principal est de promouvoir la coopération et l`intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire entre les pays de l’Afrique de l`Ouest. Elle fut créée le 28 mai 1975 et compte aujourd`hui 15 États membres.

Son rôle

Bien qu`à la base son rôle soit purement économique, la CEDEAO s`est assez vite intéressée au maintien de la paix. C`est en effet une condition essentielle pour qu`une union puisse se réaliser. Par ailleurs la CEDEAO crée des infrastructures

régionales en matière de transport et de télécommunication.

Histoire

Suite aux tensions entre les différents pays, la CEDEAO a décidée en 1978 d`adopter un Protocole de non agression. Suivi en 1981 par le Protocole d`assistance en matière de défense et une Déclaration des principes politiques en juillet 1991.

Mais c`est en 1990 que l`aspect sécuritaire de la CEDEAO a été appliqué concrètement. Lors de la Conférence des chefs d`État et de gouvernement, il fut décidé de mettre en place un groupe surveillant l`application d`un cessez-le-feu, l’ECOMOG (pour Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group). Ce groupe de supervision est vite devenu une force d`interposition et est intervenu notamment dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau.

En 1999, suite aux différentes guerres civiles, les États membres décidèrent la création d’une force de sécurité en attente. Cette force conserve son appellation d’origine (l’ECOMOG) et ses principales tâches seront entre autres l’observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix, l’intervention humanitaire, le déploiement préventif, la construction de la paix, le désarmement et la démobilisation.

Le 19 janvier 2005, au cours du 28e sommet à Accra (Ghana), Mamadou Tandja, président du Niger, a été élu président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, en remplacement du ghanéen John Kufuor. Il a été reconduit à ce poste le 13 janvier 2006.

En janvier 2007, la présidence de la CEDEAO a été confiée au President du Burkina Faso Blaise Compaoré.

Le 14 décembre 2009, la CEDEAO envoie une proposition au CNDD visant à envoyer des forces d`intervention en Guinée mais ce dernier la refuse[1].

Le 7 décembre 2010, suite au refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, élu lors de Élection présidentielle ivoirienne, l`organisation suspend la Côte d`Ivoire de l`ensemble de ses travaux[2].

Structure

La CEDEAO est composée de 8 institutions principales :

La Conférence des Chefs d`États et du gouvernement
Le Conseil des ministres
Le Parlement de la Communauté
Le Conseil économique et social
La Cour de justice de la Communauté
La commission
Lors du sommet d’Abuja le 14 juin 2006, les chefs d’États de la Cédéao ont approuvé une modification de l’organisation. Le secrétariat est remplacé par une commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat de 4 ans des premiers commissaires, issus du Burkina Faso, de Côte d`Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de Sierra Leone et du Togo débutera en janvier 2007. Le Ghana assurera la présidence de la commission et le Burkina Faso la vice-présidence.
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO
Organisation Ouest-Africaine de la santé

Liste des États membres

États membres de la CEDEAOL`adhésion de tous les membres de la CEDEAO date de la création de l`organisation en 1975, à l`exception du Cap-Vert, qui l`a rejoint en 1976 :

Bénin
Burkina Faso
Cap-Vert
Côte d`Ivoire
Gambie
Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Liberia
Mali
Niger
Nigeria
Sénégal
Sierra Leone
Togo

La Mauritanie a quitté la CEDEAO en 2002.

Présidents de la CEDEAO[modifier]
Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1977 – 1978
Olusegun Obasanjo (Nigeria) 1978 – 1979
Léopold Sédar Senghor (Senegal) 1979 – 1980
Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1980 – 1981
Siaka Stevens (Sierra Leone) 1981 – 1982
Mathieu Kérékou (Bénin) 1982 – 1983
Ahmed Sékou Touré (Guinée) 1983 – 1984
Lansana Conté (Guinée) 1984 – 1985
Muhammadu Buhari (Nigeria) 1985 – 27 août 1985
Ibrahim Babangida (Nigeria) 27 août 1985 – 1989
Dawda Jawara (Gambie) 1989 – 1990
Blaise Compaoré (Burkina Faso) 1990 – 1991
Dawda Jawara (Gambie) 1991 – 1992
Abdou Diouf (Sénégal) 1992 – 1993
Nicéphore Soglo (Bénin) 1993 – 1994
Jerry Rawlings (Ghana) 1994 – 27 juillet 1996
Sani Abacha (Nigeria) 27 juillet 1996 – 8 juin 1998
Abdulsalami Abubakar (Nigeria) 9 juin 1998 – 1999
Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1999
Alpha Oumar Konaré (Mali) 1999 – 21 décembre 2001
Abdoulaye Wade (Sénégal) 21 décembre 2001 – 31 janvier 2003
John Agyekum Kufuor (Ghana) 31 janvier 2003 – 19 janvier 2005
Mamadou Tandja (Niger) 19 janvier 2005 – 19 janvier 2007
Blaise Compaoré (Burkina Faso) 19 janvier 2007 - 19 décembre 2008
Umaru Yar`Adua (Nigeria) 19 décembre 2008- 18 février 2010
Goodluck Jonathan (Nigeria) 18 février 2010

Président de la commission

Mohamed Ibn Chambas (Ghana) 1 janvier 2007 - 16 février 2010
James Victor Gbeho (Ghana)16 février 2010 [3]

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