09 décembre, 2010

Comme c'était le cas lors des deux précédentes étapes, la rencontre entre hommes d'affaires marocains et burkinabés a commencé par un symposium des af

Comme c'était le cas lors des deux précédentes étapes, la rencontre entre hommes d'affaires marocains et burkinabés a commencé par un symposium des affaires entre les deux pays. Un événement auquel ont pris part les ministres des Mines et des Télécoms du Burkina Faso en plus de la secrétaire générale du ministère du Commerce du pays hôte.

Ces responsables gouvernementaux se sont joints à la délégation conduite par le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, et le directeur général de Maroc Export, Saâd Benabdallah. La secrétaire générale du ministère du Commerce burkinabé a mis en avant les richesses pastorales et agricoles énormes de son pays et les grandes opportunités d'investissement que cela offre. Le ministre du Commerce extérieur marocain est resté dans la même longueur d'onde en indiquant que l'Afrique abrite plus de 40% des terres arables non cultivables du monde. «C'est dire le potentiel important de développement de ce secteur dans notre continent», lance-t-il.

Pour sa part, Saâd Benabdellah a mis en avant la détermination des hommes d'affaires et de la délégation marocaine à profiter de l'étape burkinabé. «Vous avez devant vous une délégation de 100 hommes d'affaires et de 60 institutionnels. Ils sont arrivé à Ouagadougou mardi 7 décembre et ils sont tous là», lance-t-il avec enthousiasme.

En marge de son discours, Benabdallah a mis en avant les opportunités de collaboration entre les cotonniers burkinabés et les textiliens marocains.
Des hommes d'affaires des deux activités peuvent en effet conclure des joint-ventures dans l'objectif de cultiver le coton dans de nouvelles terres au Burkina Faso afin de sécuriser l'amont agricole de l'industrie textile, tous segments confondus, au Maroc.

Après le symposium, les participants sont ensuite passés aux ateliers sectoriels. Le plus en vue d'entre eux est celui dédié à l'électrification. Des responsables burkinabés ont présenté aux opérateurs qui représentent la Fenelec (Fédération nationale des industries électriques et électroniques) leur stratégie d'électrification. Un programme qui vise principalement les zones rurales éparpillées du pays.

Cela nécessite un grand programme de renforcement du réseau. Ce qui représente une opportunité d'affaires indéniable pour les industriels de l'électricité. L'autre atelier sectoriel est celui destiné à la santé.
Dans ce cadre, la délégation marocaine accompagnée du ministre du Commerce extérieur à rendu visite au ministre burkinabé de la Santé. Une rencontre durant laquelle les représentants du secteur ont demandé de leur donner la possibilité d'accéder aux marchés publics des hôpitaux du pays.

Le ministre de la Santé a promis des facilitations à ses interlocuteurs marocains à ce niveau et leur a demandé de l'aide pour faire venir des investisseurs marocains désireux d'installer des cliniques et hôpitaux privés au Burkina Faso. Les opérateurs des deux secteurs ne sont pas restés à l'écart. Bon nombre d'entre eux ont profité de la matinée pour rendre visite à leurs clients à Ouagadougou.
Les hommes d'affaires burkinabés n'ont pas cessé d'affluer à l'hôtel où loge la délégation marocaine. Les rencontres B to B organisées à Ouagadougou ont sans doute été les plus denses depuis de début de la caravane.

La salle prévue pour ses réunions en tête-à-tête est restée remplie même après la fin du temps imparti pour l'événement. Ces rencontres se sont poursuivies jusqu'à la matinée du 9 décembre où des hommes d'affaires burkinabés sont même venus les premiers en attendant l'arrivée de leurs homologues marocains.
C'est dire toute l'importance qu'accordent ces derniers au produit Maroc, notamment dans le domaine de l'électricité.lematin.ma

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