14 décembre, 2010

Collège Maryse-Bastié Un projet avec le Burkina Faso

lunion.presse.fr

Les professeurs aident les élèves à mener leur recherche.

Les professeurs aident les élèves à mener leur recherche.

L'engagement des collégiens sur une action à long terme n'est pas facile à obtenir, mais c'est un défi que s'est donné l'équipe éducative du collège Maryse-Bastié de Reims, en initiant le projet éducatif, solidaire et culturel Burkina Faso. Alors comment a-t-elle réussi à motiver cette quinzaine de filles et garçons de 4e sur ce projet ? En interrogeant les élèves, il apparaît que la connaissance d'une autre culture, d'un autre mode de vie, les échanges, l'aide apportée sont pour eux suffisamment incitatifs pour justifier leur engagement. Au cours de l'une de leurs séances de travail bimensuelles, on peut constater leur implication dans le travail de recherche sur différents thèmes devant leur permettre de mieux connaître le Burkina Faso, sa géographie, son agriculture, ses ressources, la scolarité et les villes de Ouagadougou et Kaya, où ils séjourneront en janvier 2012.
L'objectif de ce projet, proposé au départ par M. Briet, ancien principal du collège, et M. Naud, tous deux membres d'Agir (Association générale des intervenants retraités), n'est pas seulement de partir à l'étranger. M. Allary, principal, et Mme Richard, son adjointe, ont voulu lui donner une dimension plus grande, en initiant des actions pédagogiques et éducatives fédératrices étendues à toute la communauté scolaire. D'ailleurs, les élèves engagés et les enseignants qui les encadrent ne partiront pas tous.
Découverte progressive
Les valeurs de solidarité, d'entraide, de tolérance, de citoyenneté, de respect, sont ainsi au cœur du projet, et, pour lui donner une légitimité, une association « Pour un collège solidaire », qui a été labellisée club Unesco, a été créée.
La découverte du Burkina Faso va donc être progressive, et, après le travail de recherche, conduisant à une exposition, commenceront les échanges par mail entre les élèves des deux pays. Le groupe qui partira aura l'opportunité de visiter mais aussi d'échanger, de participer à un stage de batik et de bronze. Pour diminuer le coût, relativement important pour les familles, et apporter une aide sur place aux élèves burkinabé, des actions sont entreprises. Actuellement, les élèves vendent des calendriers et des cartes de vœux qu'ils ont réalisés avec leur professeur d'arts plastiques, en travaillant sur l'art africain. Le 12 février 2011, ils organiseront un marché du carnaval, sur lequel seront vendus des objets d'occasion collectés, mais aussi confectionnés par des bénévoles. Parallèlement, les demandes de subventions, et la recherche de sponsors sont aussi à l'ordre du jour.

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