11 novembre, 2010

Maxime Kaboré, le candidat qui veut oser le changement


Le candidat indépendant Maxime Kaboré était l’invité de l’émission « Au cœur de l’élection présidentielle », initiée par le Conseil supérieur de la communication (CSC) en collaboration avec la Radiotélévision du Burkina (RTB). Pendant 45 mn, ce mercredi 10 novembre 2010, le plus jeune (44 ans) des sept candidats, directeur général du Centre de réinsertion sociale Oxygène en Belgique a défendu son projet de société, ses ambitions pour le Burkina Faso.

Né un 14 février 1966 à Ouagadougou, Maxime Kaboré est le candidat indépendant pour le scrutin du 21 novembre 2010. A l’émission "Au cœur de l’élection présidentielle » de la RTB, il a exposé les différents axes de son programme intitulé" Osons le changement !. Dans ce programme, il prône une nouvelle forme d’action « où dans la confiance et l’enthousiasme, le peuple burkinabè est partie prenante du changement face aux défis du développement. Ces défis sont selon lui l’ignorance, les problèmes de santé, le sous-emploi, la pauvreté ». Le candidat Kaboré affirme qu’il veut faire du Burkina un Etat impartial, uni, solidaire. Son action sera dirigée vers les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’emploi…

Réfutant d’être un candidat « fabriqué » ou « d’accointance avec le Congrès pour la démocratie et le progrès » de Blaise Compaoré le président sortant, Maxime Kaboré indique qu’il a pris cette décision en toute indépendance et responsabilité. « Pensez-vous que le président Compaoré est un mineur pour fabriquer un candidat majeur comme moi ? », s’est-il interrogé. Martelant qu’il ne participe pas à cette élection pour faire de la figuration, Maxime Kaboré demande seulement la confiance des Burkinabè le 21 novembre prochain pour faire ses preuves à la tête de l’Etat comme il le fait déjà Belgique avec son ONG caritative. Convaincu que le développement d’une nation passe par l’éducation, il déclare accorder une importance particulière à ce secteur : « Je veux que tous les enfants du Burkina Faso sachent lire et écrire, que le milieu scolaire et universitaire retrouve le calme et la confiance, que l’enseignement supérieur forme les étudiants à la vie active ».

Maxime Kaboré promet de valoriser la fonction de l’enseignant. « J’ai de l’admiration pour ces femmes et hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour l’éducation des jeunes. Je serai un président qui ne saura assez insister sur les respect à la communauté éducative », a soutenu le candidat venu de la Belgique.

Dans le secteur de la santé, Maxime Kaboré annonce de grands chantiers. Il promet d’améliorer la qualité de vie au Burkina Faso avec un système de santé plus complet et de mettre en place des réseaux de solidarité. Il n’est pas acceptable que des femmes meurent en donnant la vie, ni supportable que les Burkinabè ne puissent pas se soigner convenablement. Les plus démunis seront pris dans son programme.

Un gouvernement de large rassemblement

Abordant la question de la gouvernance, l’homme qui prône le changement rassure qu’il garantira un Etat impartial qui ouvrira la vie politique à ceux qui sont aujourd’hui exclus. « Je ne serai pas le président d’un clan contre un autre. Je refuserai les nominations de complaisance », a soutenu le candidat. Il promet d’être un président qui défend l’intérêt général et non pas les intérêts partisans et de former une équipe gouvernementale qui rassemble les fils du pays. « Je serai le président qui redonne aux institutions leur sens, qui garantira un Etat impartial », annonce-t-il.

Maxime Kaboré affirme par ailleurs qu’il engagera la lutte contre la corruption en améliorant le pouvoir d’achat des Burkinabè et en sanctionnant les fautifs. "Je veux réconcilier les Burkinabè avec leur justice. Je dégagerai les moyens nécessaires pour que la justice soit plus accessible, plus compréhensible par tous".

Dans le secteur économique, le candidat indique qu’il fera baisser les prix des produits et de ne jamais les laisser imposer par les commerçants. Des importations groupées se feront sous le régime de Maxime Kaboré afin de réduire les coûts. La jeunesse elle aussi ne sera pas en reste, lorsque Maxime Kaboré sera au pouvoir.

Se considérant comme le candidat de la jeunesse, il promet de former cette jeunesse à la vie active et de donner l’égalité de chance à cette jeunesse. En attendant, Maxime Kaboré, tout sourire, se dit confiant et rêve d’un second tour le 21 novembre prochain.

- Enok KINDO

sidwaya

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