19 novembre, 2010

lobservateur.bf - Blaise Compaoré rend hommage à Thomas Sankara Meeting du candidat de la majorité présidentielle au Nord

lobservateur.bf - Blaise Compaoré rend hommage à Thomas Sankara
Rendant hommage a de vaillants officiers natifs de la région du Nord tels le général Baba Sy, les commandants Moumini Ouédraogo, Amadou Sawadogo et autres, Blaise Compaoré n’a pas oublié de mentionner Thomas Sankara.



lobservateur.bf - Blaise Compaoré rend hommage à Thomas Sankara
« Thomas Sankara aussi est fils de cette région. Ensemble nous avons eu beaucoup de passion pour ce pays. Mais ensemble, nous avons commis des erreurs qui ne nous ont pas permis de rassembler toutes nos forces pour continuer à la fois la libération économique et le progrès de notre nation. Avec lui, nous avons changé le nom du pays, Haute-Volta alors, en Burkina Faso pour donner plus d’identité à notre peuple. Nous avons changé l’hymne national pour donner, je dirais, un ton martial, guerrier, pour montrer que notre peuple est un peuple combattant depuis la nuit des temps ».


Propos de Naba Kiiba lors de la rencontre avec les forces vives

« Je demande aux femmes et aux hommes de voter pour Blaise Compaoré. C’est ce que je vous ai toujours dit. C’est ce que la coutume veut. Blaise qui est assis là, vous savez tous ce qu’il a fait pour nous. Nous ne pouvons pas finir de compter. Ceux qui tournent pour faire le bruit là sont des affabulateurs. Ils ne peuvent rien faire et ils passent leur temps à mentir. Actuellement nous avons toutes les infrastructures de l’éducation. Qu’est-ce que vous voulez encore ? Prions Dieu pour que les vœux de Blaise se réalisent. Et ça ne pourra que se réaliser ».


Salif Diallo était bien là

Beaucoup de personnes, qui sont venues à la rencontre, espéraient en savoir davantage sur la nature des relations entre l’ancien commissaire politique du CDP du Nord, Salif Diallo, et Blaise Compaoré. A son arrivée au pied-à-terre du président, l’ambassadeur du Burkina Faso à Vienne a soigneusement contourné la haie d’honneur pour prendre place aux côtés de Boureima Badini.

L’actuel commissaire politique du CDP du Nord, coordonnateur régional de la campagne de Blaise Compaoré, Yacouba Barry, ne cessait de venir échanger avec les deux anciens leaders politiques du Yatenga. Ceux qui s’attendaient à ce que Blaise Compaoré lève publiquement un coin du voile sur la nature de ses relations avec son ancien complice doivent encore ronger leur frein.

Au meeting au cours de la soirée, il y était également, sans faire trop de bruit autour de sa personne. Ceux-là qui sont pressés de voir ou de revoir Salif Diallo à l’action sur le terrain politique doivent encore attendre. Venu à Ouahigouya quelques jours avant le meeting régional de son mentor, Salif Diallo ne s’est pas affiché lors des meetings organisés par les différentes coordinations au niveau local ; retiré chez lui, il reste une personne-ressource que ses successeurs ne manquent pas de consulter.


Gérard Kango Ouédraogo : « Qui aime le Burkina Faso aime Blaise Compaoré »

Véritable maître de la parole, le "Duc du Yatenga", Gérard Kango Ouédraogo, lors de la rencontre avec les forces vives au pied-à-terre du président a démontré que malgré le poids de l’âge, il n’a rien perdu de sa verve. Prenant la parole au nom des anciens, il a fortement animé le public en tablant son intervention sur trois constatations. Morceaux choisis.

« La première, Monsieur le président, ce sont ceux qui luttent aujourd’hui pour aller à Kosyam qui le disent. Tous, sans exception, ont dit qu’ils parcourent tout le territoire national, qu’ils parlent librement, qu’ils s’adressent librement à tout le peuple. J’ai rencontré des étudiants qui me disaient que cette fois-ci la campagne est intéressante parce qu’il y a des gens qui les amusent. Alors, Monsieur le président, vous avez donné des instructions qui sont strictement suivies par notre administration. Vous avez dit de laisser tout le monde aller partout dire ce qu’il a à dire. Tous ceux qui écoutent, voient, disent que Ah ! si dans ce pays les candidats peuvent parcourir librement tout le territoire et parler librement, c’est que ce pays a un niveau d’évolution, c’est que la démocratie a atteint le summum et celui qui sera élu sera le véritable et authentique représentant des Burkinabè.

Pour sa troisième constatation, il dira : « Pour vos nombreuses réalisations, vous vous êtes entourés de collaborateurs valables de toutes les 13 régions du Burkina. Mais permettez-moi de dire, parce que si je ne le dis pas, on dira, mais pourquoi il ne la pas dit ? Permettez-moi de dire que vos plus proches collaborateurs, ceux-là à qui vous faites entièrement confiance, et qui vous font confiance, viennent du Nord », avant d’ajouter : « On peut ne pas aimer Blaise Compaoré, On peut ne pas aimer le Blaiso, mais ayez au moins l’honnêteté de dire que le Burkina Faso d’aujourd’hui est devenu le flambeau, le joyau, l’étoile brillante dans cette Afrique en construction.

Qui aime le Burkina Faso aime Blaise Compaoré. Monsieur le président, l’union, c’est ce que vous voulez et c’est cela la meilleure politique ; l’unité pour aller à l’émergence. L’unité de tous les fils du pays. Je crie avec une foi totale et entière : vive le CDP, vive l’ADF-RDA, vive la FEDP-BC (NDLR : hilarité générale, il n’arrive pas à prononcer le sigle). Ensemble construisons un Burkina Faso émergent, un Burkina Faso de Blaise Compaoré et de toute l’Afrique ».

Rassemblés par

E.A.O.

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