11 novembre, 2010

Harry Potter: première mondiale à Londres pour le dernier chapitre de la saga

L'auteur de la saga des Harry Potter, J.K. Rowling, le 7 juillet 2009 à Londres
L'auteur de la saga des Harry Potter, J.K. Rowling, le 7 juillet 2009 à Londres Max Nash AFP/Archives

Des millions de fans à travers le globe attendaient avec impatience l'avant-première mondiale, ce jeudi soir à Londres, de la première partie de "Harry Potter et les Reliques de la mort", chapitre final de la saga du jeune sorcier.

Avant une sortie en salles le 19 novembre en version anglaise et le 24 en France, les stars du dernier opus défileront à partir de 17h00 GMT, pour une projection qui doit démarrer à 18h45.

Daniel Radcliffe (Harry), Emma Watson (Hermione) et Rupert Grint (Ron) fouleront tour à tour un tapis rouge déroulé sur Leicester Square, place centrale de Londres qui sert de rendez-vous traditionnel aux premières cinématographiques.

Une autre avant-première aura lieu à New York lundi, puis le 22 novembre en France. C'est Tours (ouest) qui a été choisie après un concours inédit organisé entre 15 villes françaises. Mais le trio Harry-Hermione-Ron ne sera pas présent à la présentation française.

"Harry Potter et les Reliques de la mort" met un point final à une des sagas les plus populaires de l'histoire de l'édition et du cinéma: les sept tomes se sont vendus à plus de 400 millions d'exemplaires, en 69 langues (dont le latin), et les six premiers films ont rapporté 5,4 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros).

Le succès est d'autant plus frappant quand on sait que l'écrivain britannique J. K. Rowling avait été éconduite par une dizaine d'éditeurs avant de pouvoir faire publier le premier livre ("Harry Potter à l'école des sorciers"), en 1997. Et encore celui-ci n'avait été dans un premier temps édité qu'à mille exemplaires, dont 500 pour les bibliothèques.

Le septième et dernier film a été coupé en deux parties: après la première présentée ce jeudi, la seconde sortira en juillet. Le pari est audacieux, tant les premières pages du septième tome sont d'une lenteur qui pourrait décevoir les fans habitués à l'action et aux effets visuels époustoufflants des précédents opus.

Harr Contrairement aux autres films, le trio Harry-Hermione-Ron ne retourne pas à Poudlard, l'école des sorciers, mais part à la recherche des "Horcruxes", réceptacles où Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, conserve des parties de son âme afin de rester immortel.

La quête, longue et pénible, met à l'épreuve jusqu'à l'amitié des trois fidèles comparses, donnant à l'histoire un côté beaucoup plus introspectif et psychologique que les précédents tomes.

"J'aime bien le fait que ce soit différent. C'est plus intime", reconnaissait récemment devant la presse David Heyman, qui a produit l'ensemble de la saga.

Le réalisateur David Yates, qui a déjà fait les cinquième et sixième films, s'est défendu de vouloir traire la vache à lait en faisant deux volets d'un même livre. "La décision a été prise sur une base purement artistique", raconte-t-il.

Le tournage de la deuxième partie est déjà achevée et, pour le trio Harry-Hermione-Ron, c'est une page qui se tourne sur plus de dix ans passés à vivre par et pour le jeune sorcier. "C'a été une partie énorme de ma vie. Tout va me manquer", reconnaît Rupert Grint, 22 ans.

"J'entame une nouvelle phase de ma vie", dit Emma Watson. En plus de ses études aux Etats-Unis, du mannequinat et de sa carrière d'acteur, elle confesse "vouloir écrire".

Daniel Radcliffe, lui, préfère se concentrer entièrement à la comédie, et multiplie les apparitions à l'écran et au théâtre.

Aucun d'entre eux en revanche ne serait intéressé à tourner une suite à l'histoire du sorcier. "Dix ans, c'est assez", lâche Daniel Radcliffe.

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