02 novembre, 2010

Borloo pense à la réforme de la fiscalité, mais pas à Matignon


Jean-Louis Borloo, qui fait figure de favori pour succéder à , se dit favorable à ce que la méthode du Grenelle de l'environnement soit étendue à d'autres projets de réforme, comme celui sur la fiscalité. Dans un entretien à paraître mardi dans le Parisien-Ajourd'hui en , l'actuel ministre de l'Ecologie affirme: «Près de 90% des Français approuvent cette méthode de négociation à cinq entre Etat, associations, collectivités, , entreprises.

Le Grenelle est non seulement devenue une formidable marque de fabrique mais surtout le symbole de la démocratie participative... pour de vrai».

Vers un Grenelle de la fiscalité ?

S'il estime qu'«on ne peut évidemment pas l'appliquer à tout, en particulier aux retraites», Borloo explique que «cette méthode est applicable à de nombreux domaines de la vie quotidienne des Français» et notamment à la «fiscalité», qui devrait être l'un des derniers grands chantiers du quinquennat du président Sarkozy.

«Aujourd'hui, les mesures fiscales sont parfois vécues par les Français comme opaques et injustes. Si on doit réformer la fiscalité en profondeur, ça ne peut pas être l'affaire uniquement de spécialistes», déclare celui qui est aussi président du Parti radical et vice-président de l'UMP.

«Ce sont des choix sociaux-économiques tellement cruciaux qu'il faut y associer dans le cadre d'un Grenelle le monde économique, les syndicats, les collectivités pour définir ensemble les grands choix de la France et ne pas se limiter à la question de l'ISF ou du bouclier fiscal», ajoute-t-il.

«Je n'ai jamais évoqué la question du remaniement avec le président»

Assurant qu'«il ne peut pas y avoir de croissance sans consensus social», le ministre de l'Ecologie affirme vouloir défendre «cette vision quelle que soit (sa) place et où (qu'il soit) demain». Il réfute une nouvelle fois avoir «jamais évoqué la question» de sa nomination à Matignon avec Nicolas Sarkozy.

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