03 novembre, 2010

Blaise Compaoré promet une université à Dédougou en 2011



Dédougou, capitale de la Boucle du Mouhoun, a abrité le deuxième meeting du candidat Blaise Compaoré, le lundi 1er novembre 2010. Accueilli par une foule des grands jours, le président sortant a annoncé aux populations de la région, la construction d’une université en 2011, des infrastructures routières, mais aussi des centres de santé. Car dit-il, « il nous faut investir dans le capital humain ».

Il est 16 heures au terrain du camp militaire de Dédougou inondé de panneaux géants, de foulards, de banderoles et de gadgets à l’effigie du candidat Blaise Compaoré, lorsque celui-ci fait son entrée. A bord d’une grosse cylindrée, il prend un bain de foule. Ovationné par des milliers de partisans (au moins 45 000 personnes selon les organisateurs), il est conduit à la tribune officielle où lui a été offert un bélier blanc, avant qu’il ne prenne place aux côtés de son épouse Chantal Compaoré, de son directeur national de la campagne, Assimi Kouanda.

Là, se trouvaient aussi le directeur régional de la campagne, Dr Arsène Bongnéssan Yé, les présidents du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Roch Marc Christian Kaboré, de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), Gilbert Noël Ouédraogo, les responsables de l’Alliance pour la mouvance présidentielle (AMP) et de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC).

Après des lâchés de colombes pour la paix et le bonheur de tous les Burkinabè, la série des interventions pouvait commencer. Premier intervenant, le directeur régional de la campagne, Dr Arsène Bognéssan Yé. Il transmet la fraternité, la reconnaissance, la fidélité et la loyauté des six provinces, à savoir le Mouhoun, les Banwa, les Balé, le Sourou, la Kossi et le Nayala à Blaise Compaoré, un homme qui a une vision, selon lui. Il lui assure une victoire éclatante au soir du 21 novembre 2010. Arsène Bongnéssan Yé n’oublie pas les doléances de la région qui sont entre autres, la construction d’une université pour assurer l’avenir des bacheliers, l’aménagement de pistes rurales, la promotion des sports et surtout, des échanges commerciaux.

Le représentant des notables lui aussi, rassure Blaise Compaoré du soutien de cette frange de la population, avant de lui faire des bénédictions pour sa campagne.

Hommage aux illustres fils de la région

Avant que le soleil ne prive la terre du Mouhoun de ses rayons, l’homme qui était attendu par ses partisans, certains juchés sur les arbres, les toits des maisons et d’autres entassés à bord de véhicules, se met enfin, face au micro relié à un puissant matériel neuf de sonorisation.

Vêtu d’une chemise pagne manches longues à son effigie, d’un pantalon tissu bleu et chaussé de souliers noirs, Blaise Compaoré rend d’abord hommage aux fils de la région qui se sont illustrés dans le développement du Burkina Faso et de l’Afrique. Sont de ceux-là, ces hommes et ces femmes qui se sont révoltés contre, dit-il, « le désordre créé par le colonisateur ». Il cite en outre, Ouezzin Coulibaly, le Lion du RDA, Joseph Ki-Zerbo qui s’est battu pour la renaissance de l’histoire africaine, le chef religieux, Mamadou Karamogo Ba Sanogo, Nazi Boni et bien d’autres.

En ce 1er novembre 2010, fête de la Toussaint et des Forces armées nationales, Blaise Compaoré rend hommage à tous les saints et à l’Armée burkinabè. Il a une pensée pour tous les « vaillants officiers et hommes du rang », fils de la région, en l’occurrence le général Sangoulé Lamizana, colonel Saye Zerbo, les généraux Kwamé Lougué, Ibrahim Traoré, Ali Traoré, le colonel Mamadou Djerma, le grand chancelier des Ordres burkinabè etc. Déclinant les grands axes de son programme quinquennal dans lequel une priorité est accordée à l’investissement dans le capital humain, il promet l’implantation d’une université à Dédougou en 2011.

Blaise Compaoré annonce également, la construction de centres de santé, l’équipement en spécialistes et en médecins, du Centre hospitalier régional de Dédougou, des centres médicaux avec antenne chirurgicale, la valorisation des potentialités de la région et une éducation à tous les enfants. « Nous devons prendre en compte les opportunités de chaque région. Etre le grenier du pays, c’est bien, mais il nous faut encore aller plus loin. Il nous faut assurer une production plus grande et construire des unités de transformation. Il nous faut exporter vers les autres régions, les autres pays », lance Blaise Compaoré.

L’électrification de tous les départements du pays est également annoncée. « Il faut que tous les départements, dans deux ans, puissent être électrifiés », promet le candidat Blaise Compaoré. Pour y arriver, il envisage l’installation de plateformes multifonctionnelles. Mais, il sait que le résultat ne s’obtiendra pas dans la division.

sidwaya

Enok KINDO

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire