10 novembre, 2010

Blaise Compaoré aux forces vives du Centre “Il n’y a pas de développement sans la qualité des hommes”


Le candidat de la majorité présidentielle, Blaise Compaoré a eu un échange direct avec les forces vives de la région du Centre, le mardi 9 novembre 2010 au Palais des sports de Ouaga 2000. Commentaire sur son programme « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent », engagement des différents acteurs pour la victoire du 21 novembre 2010, étaient les moments forts de cette rencontre d’environ deux heures d’horloge.

Opérateurs économiques, chefs coutumiers, représentants des secteurs structurés et informels, forces vives de la région du Centre, tous partisans du candidat Blaise Compaoré étaient à l’école de l’émergence. Dans le Palais des sports, ces couches socio-professionnelles avaient rendez-vous avec le « candidat » du Burkina émergent. Les femmes fortement représentées donnaient du ton en vue du 21 novembre 2010. « On va voter Blaise Compaoré » ; ou encore « Blaise Compaoré, victoire », scandaient-elles. Arrivé à 10 heures, le candidat Blaise Compaoré a situé l’objet de la rencontre. « Je suis venu pour un commentaire éclairé de mon programme ».

Le programme du candidat Blaise Compaoré est « bâtir, ensemble un Burkina émergent ». Les grandes lignes de ce programme ont été expliquées avec des exemples à l’appui. Pour Blaise Compaoré, les années à venir, plus que par le passé, la question de santé sera traitée avec efficacité. « Il n’y a pas de nation moderne développée sans la qualité des hommes et des femmes ». En ce qui concerne la région du Centre, le candidat Blaise Compaoré veut relever le défi de doter chaque arrondissement de Ouagadougou d’un hôpital et également reconstruire le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo.

« Nous voulons avoir des hôpitaux dans les arrondissements de Ouagadougou et nous allons les réaliser. Même l’hôpital Yalgado, nous allons bientôt le raser pour en construire un autre plus beau et de plus performant », promet Blaise Compaoré. Aussi l’accent sera mis sur l’éducation, la formation, la création de l’emploi, la formation des jeunes, l’accroissement de la production, la création d’environnement favorable et la promotion du genre. « Le Burkina Faso a besoin d’une énergie créatrice et il faut donner les moyens aux femmes pour qu’elles puissent apporter leur contribution au développement du pays », précise Blaise compaoré sous des applaudissements nourris des femmes de la région du Centre.

Blaise Compaoré reconnaissant aux devanciers

Tout en invitant les populations du Centre à s’engager pour relever les nouveaux défis, il a salué la mémoire des devanciers qui ont organisé et construit la région du Centre. Ainsi, un hommage fut rendu aux empereurs mossé et à leurs ministres et aux hommes qui ont travaillé pour que cette partie du monde existe et soit émancipée. De ces acteurs, le candidat Blaise Compaoré s’est rappelé les premiers maires de la ville de Ouagadougou, tels Joseph Ouédraogo, Joseph Conombo…, les religieux comme Mgr Thévenou, Pasteur Compaoré Nana et le premier président de la communauté musulmane, Ousmane Sibiri…

« Notre génération a trouvé un pays libre et indépendant et notre mission, c’est de le conduire plus loin vers l’épanouissement économique et social », a indiqué Blaise compaoré. Le directeur régional de la campagne présidentielle du Centre, Simon Compaoré, les différents représentants, des femmes, des hommes d’affaires, des jeunes, des anciens, des chefs coutumiers ont rassuré le candidat Blaise Compaoré de sa victoire au soir du 21 novembre 2010. « Si ce sont des votes qui te feront président, tu le seras », a lancé le représentant du secteur informel.

Les chefs coutumiers ont à l’occasion donner trois noms ou titre de guerre à Blaise Compaoré. « Naaba Nakin », qui signifie que quelle que soit la taille de la porte de la famille tout le monde y entrera. Pour eux, ce nom lui est donné pour son esprit de rassemblement. Le deuxième nom est « Naaba Rawingma ». Et l’explication est que les hommes peuvent se trahir mais ils ne pourront jamais trahir Dieu. Enfin, le troisième nom est « Naaba Douni Rima », ce nom lui est donné pour ces actions qui transcendent les frontières du Burkina.

Boureima SANGA

sidwaya

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