"idéales".
"Il faut reconnaître que cette élection ne va pas se passer dans les conditions idéales, en terme de sécurisation", a affirmé le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan, lors d`une conférence de presse.
"Mais nous devons aller aux élections parce que nous ne pouvons attendre plus longtemps pour des conditions idéales", a-t-il poursuivi, saluant le climat de paix régnant dans le nord, contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002.
"Les acteurs politiques circulent et battent campagne librement dans cette zone. On ne nous a pas signalé de menaces et de tracasseries", s`est-il félicité, en "espérant que cela va continuer".
La sécurisation du scrutin reste entourée d`interrogations à environ trois semaines du vote dont 8.000 policiers et gendarmes sont censés en assurer le bon déroulement au sein d`unités mixtes loyalistes et ex-rebelles.
Le cantonnement des éléments FN promis à terme à l`armée reste par ailleurs limité. Le camp Gbagbo a exigé pendant des années que le "désarmement" de l`ex-rébellion soit réalisé avant l`élection.
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