28 octobre, 2010

Autonomisation des femmes Un programme sous-régional pour la participation politique des femmes


La réunion consultative des ministres en charge des questions de l’égalité de genre et de l’autonomination des femmes s’est tenue le mercredi 27 octobre 2010 à Ouagadougou. Elle fait suite à la rencontre des experts tenue les 25 et 26 du même mois et qui a permis d’adopter un programme sous-régional en Afrique de l’Ouest et au Tchad.

Le programme sous-régional dénommé "Promotion de la participation des femmes dans les sphères de décision et l’autonomination des femmes dans neuf (09) pays de la sous-région ouest africaine", a été adopté, le 27 octobre 2010, à Ouagadougou, après trois jours de travaux. Ce programme couvre le Tchad et neuf pays d’Afrique de l’Ouest que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Soixante-dix participants se sont mobilisés en vue de trouver des stratégies pour la mise en œuvre dudit programme.

Ils ont, entre autres activités, fait l’état des lieux de la situation de la femme dans les différents pays, partagé leurs expériences et identifié les nouvelles orientations pour leur pleine participation au développement. Du point de vue de la ministre burkinabè de la Promotion de la femme, Céline Yoda/Konkobo, le programme vise l’accélération de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement notamment le n° 3, portant sur l’égalité entre les sexes et l’autonomination des femmes. Elle a expliqué que le choix des pays ciblés se justifie par les relations de voisinage et les conditions communes que vivent les femmes dans ces pays au plan social, culturel, économique et politique.

"Les experts ont travaillé ensemble durant deux jours et ils ont proposé des stratégies... Il y a aussi un projet de déclaration des ministres en charge des questions de l’égalité du genre et de l’autonomination des femmes que nous allons examiner tout de suite", a-t-elle affirmé à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle.

Elle a précisé que cette initiative est la résultante de la visite de l’administrateur du PNUD Helen Clark au Burkina Faso, en mai 2010. Celle-ci, après avoir échangé avec les femmes leaders, avait alors proposé que le Burkina Faso partage son expérience avec la sous-région. Pour la Première dame, Chantal Compaoré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, la réunion consultative des ministres, offre l’opportunité de s’accorder sur les défis à relever pour une vraie émancipation de la femme.

Elle a soutenu que promouvoir l’émancipation de la femme implique qu’il faut les encourager à prendre activement part au développement d’autant plus qu’elles participent à la croissance économique du pays. Elle a déploré la persistance des inégalités brimant toujours les femmes et les filles dans tous les secteurs d’activités. La Première dame s’est réjouie de la présente rencontre qui, en plus de faire l’état des lieux de la situation des femmes dans les sphères de décisions, donne de nouvelles orientations pour la pleine participation de la femme au développement.

sidwaya.bf

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