24 octobre, 2010

10.000 personnes évacuées à Rennes



La gare de a été évacuée © MAXPPP

Des quartiers entiers se sont retrouvés désertés, en raison d’une opération de déminage.

Un quartier entier désert à Rennes : c’est la scène peu courante qui a été donnée à voir dimanche matin dans une zone du centre-ville. Ce secteur, incluant la gare SNCF, a en effet été entièrement évacué à l’occasion du déminage d’une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale.

10.000 personnes évacuées

Environ 10.000 personnes ont dû quitter temporairement leur domicile, tandis que les cafés, restaurants et autres commerces ont également été vidés, de même qu’une maison de retraite et un pôle médical. Des voitures équipées de haut-parleurs ont diffusé tôt dans la matinée des messages invitant les personnes du quartier à quitter leur appartement, tandis qu'un hélicoptère de la Sécurité civile survolait la zone pour veiller à ce que les rues restent désertes.

Quelque 172 personnes ont été accueillies dans un gymnase mis à disposition de la mairie, le temps de l'opération. La SNCF avait également prévu un accueil pour ses voyageurs.
En moins d'une heure et demie, quatre démineurs venus de Nantes ont désamorcé sans difficulté particulière l’engin britannique de 250 kilos, contenant 65 kilos d'explosifs. La bombe avait été découverte il y a un mois lors de travaux d'agrandissement du pôle médical. Une fois désamorcée, l'explosif, qui aurait été largué d'une altitude de 3.000 mètres en 1943 ou 1944, a été acheminé à Fontevrault, dans le Maine-et-Loire, pour y être détruit. Le périmètre de sécurité a pu être levé aux alentours de midi.

Quartiers déserts

Même scénario à Metz, en Moselle, où 4.500 personnes ont quitté leur domicile pour permettre de déterrer et désamorcer ce qui aurait pu être, là aussi, une bombe de la Seconde Guerre mondiale… mais qui s'est révélé n'être qu'un bloc de béton armé.

La suspicion était néanmoins justifiée, car le terrain où a été délogé l’agrégat, entre Metz-nord et Woippy, se situe dans le voisinage immédiat d’une ancienne usine aéronautique allemande, détruite le 18 août 1944 par les bombardements de l'aviation alliée. Un diagnostic magnétique du site, où doit être installé un dépôt de bus, avait révélé l'existence d'une masse métallique dans le sol dont on pensait qu'il pouvait s'agir d'une bombe de 250 kilos. Cette hypothèse a conduit les autorités à appliquer strictement le principe de précaution.

Europe1.fr

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