
Le gendarme Kabré Koudougou Ismaël
a frôlé la mort à Sebba Ces derniers temps l’actualité a été marquée par des attaques meurtrières de bandits, notamment dans la région de l’Est, du Centre-Nord et dans la ville de Ouagadougou. Des cars de voyageurs permanemment attaqués au cours de leur trajet, des délinquants opérant dans les villes et au passage, ôtant la vie aux gens, voilà planté un décor peu reluisant de la situation sécuritaire dans le pays. Et pour dire vrai, le gouvernement n’a pas trouvé la bonne formule pour faire face au banditisme. Ne parlons pas alors d’Al Qaeda qui frappe aux portes ! Au secours, l’Etat prend congé de nous sans crier gare !
L’allure que prend le banditisme au Burkina Faso devient de plus en plus inquiétante, surtout que les forces de l’ordre n’arrivent plus à y faire face. Les attaques-bandits, la semaine dernière montre si besoin en était, que de nos jours c’est dans la panique et la peur que la population vit.
En effet, le 26 août dernier vers 9 h, la Compagnie de Transport Singbéogo (CTS) a été victime d’une attaque à mains armées sur la Nationale N°4 entre Fada N’Gourma et Pama. Comme dans un film fiction, le car, qui a aperçu les bandits, dans sa tentative de faire un demi-tour, a été arrosé par les balles meurtrières de ces derniers. Bilan : 2 morts et 7 blessés. L’un des morts est un des deux policiers qui escortaient le car dans cette zone réputée être dangereuse. Il est mort parce que son arme était enrayée. Yéro Boly, ministre de la Défense et Emile Ouédraogo, ministre de la Sécurité, on dit quoi ? Autre attaque, c’est celle qui s’est déroulée à Ouagadougou dans le quartier Pissy dans l’arrondissement de Boulmiougou. A l’espace d’une nuit, ce sont trois personnes que des bandits ont tuées. Une cuisinière, un vigile et une veuve qui revenait de son commerce. La cuisinière et la veuve ont été assommées et ensuite violées. Les circonstances de la mort du vigile ne sont pas encore connues. Mais, selon les informations, ce sont les mêmes bandits qui ont tué la cuisinière, qui ont aussi rendu visite au vigile.
Voilà des événements qui viennent démontrer les limites d’une politique sécuritaire d’un pays que des statistiques classent dans le « Top100 des pays où il fait bon vivre ». Les statistiques sont devenues ce qu’elles sont, taillables et corvéables à merci selon l’épaisseur de la bourse mais elles restent quand même aux antipodes de la réalité, visible à l’œil nu.
Et visiblement, on assiste à une limite objective de la lutte contre le grand banditisme qui prend de l’ampleur de jour en jour. Limite et incapacité des Forces de l’ordre à y faire face.
Si on prend l’exemple de l’attaque de l’axe Fada-Pama, on se demande objectivement si la question du banditisme est prise au sérieux.
Comment peut-on prendre la décision d’escorter un car avec seulement deux policiers, de surcroît moins armés que leurs adversaires. Certes, l’escorte est faite en fonction de la demande de la compagnie de transport, mais il faut reconnaître que l’Etat s’il veut faire face au banditisme, doit mettre les moyens afin de doter les compagnies de voyage d’escorte conséquente.
La deuxième raison qui nous fait douter du sérieux de cette lutte contre le banditisme, est le manque de communication efficace dont disposent les forces de l’ordre. C’est impuissamment que les Forces de l’ordre ont observé les délinquants prendre la fuite. Venus pour la pourchasse des délinquants, les forces de l’ordre ont été stoppées dans leur course par les buissons. Tout de même, comment veut-on prétendre traquer des bandits qui ont pris la bourse, avec un véhicule à quatre roues. C’est la population qui est venue à leur aide en leur donnant des motos afin qu’ils puissent surmonter les obstacles naturels qui se présentaient à eux.
Alors, pendant que nous y sommes, où sont passés les fameux gyrocoptères payés à coup de millions pour faire face aux bandits en pareille circonstance ? Voilà qui vient réconforter les défenseurs de la thèse selon laquelle ce joyau n’est ni plus ni moins qu’une inutilité dans le cadre de lutte contre le banditisme.
Il faut que l’Etat assure le premier de ses devoirs aux citoyens : la sécurité. Que ce soit la Brigade Anti-Criminalité (BAC), que ce soit la police de proximité, toutes autant qu’elles sont et malgré les campagnes de communication de grande envergure pour montrer leur compétence, aucune n’a pas pu véritablement freiner la recrudescence du banditisme. En ville, en campagne, sur les axes, les bandits continuent leur sale boulot au grand malheur des populations, qui souvent face à l’impossibilité des forces de l’ordre se font eux même justice avec bien sûr ce que cela a comme conséquence.
Que dire aussi de ces délinquants de grand chemin, arrêtés et condamnés pour aux moins 6 ans et qui ne font que quelques mois dans les Maisons d’arrêt et de correction. Face à cela, un responsable de la police aux cours d’un point de presse a laissé entendre que « la MACO est une passoire pour les délinquants ». Le même responsable, lors d’un autre point presse auquel on devait présenter des délinquants, était étonné de constater que le chef de gang, qui avait été condamné à 6 ans, n’avait purgé que quelques 3 mois avant d’être libéré. Dépassé par cet état de fait, le commissaire a demandé au délinquant libéré et à nouveau arrêté comment il a pu être libéré. Ce dernier sans gêne a tout simplement répondu qu’il a été libéré. Ca veut dire ce que ça veut dire.
Comment alors, pendant que les dons et autres cadeaux prodigués dans le domaine de la Sécurité se multiplient sans effet sur la sécurisation des populations, être en mesure de faire face à al Qaeda au Sahel ?
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