20 septembre, 2010

FILLES DE MENAGE Une bonne échappe à un viol


Une fille de ménage âgée de 25 ans et répondant au nom de Mariam Ouédraogo, a été violemment battue par le fils de sa patronne le 17 septembre 2010 dans la zone du bois.

Visage pâle, les yeux bouffis, c’est une fille toujours sous le choc que nous avons rencontrée le samedi 18 septembre 2010 aux environs de 13 heures à son domicile. Selon le récit qu’elle nous a fait, c’est aux environs de 18 heures que T. B. fils d’une dame bien connue du milieu de l’enseignement s’en est pris violemment à elle. ’’Il voulait coucher avec moi par force mais j’ai refusé. C’est ainsi qu’il m’a frappée en déchirant mes vêtements. Il a heurté ma tête contre le mur et le sol. Il a même téléphoné à sa maman entre-temps en lui disant que si elle ne venait pas vite, il allait me tuer. Sa maman est venue trouver qu’il me battait toujours. Mais elle n’a rien fait pour ramener son fils à la raison’’, a-t-elle précisé.

Menaces de mort

Selon toujours les dires de Mariam Ouédraogo, le gardien a voulu la secourir mais T. B. lui a intimé l’ordre de se tenir à l’écart faute de quoi, il le tuerait. Le voisinage alerté n’a pas pu non plus la secourir, a-t-elle confié, avant d’ajouter que son agresseur l’a entraînée dans la cuisine où il cherchait un couteau pour l’égorger. Mais elle a pu s’échapper entre ses mains. Cependant, elle n’a pas pu aller loin car elle s’est effondrée sur la voie publique en s’évanouissant toute nue. A l’en croire, c’est le gardien et les voisins qui l’ont dégagée sur la voie avant que l’ambulance ne vienne la transporter à l’hôpital Yalgado Ouédraogo où elle a reçu des soins. Les frais de ces soins, précise t-elle, ont été honorés par la maman de T.B que la victime juge coupable de non-assistance à personne en danger car son fils aurait pu la tuer sous son regard passif. Mariam Ouédraogo affirme avoir été dépossédée de la somme de 50.000 F CFA. C’est T. B qui lui aurait arraché cette somme. Il aurait également confisqué ses effets qu’elle réclame ainsi que le remboursement de ses 50.000 F CFA. La victime exige également le paiement de ses 17 jours de travail soit un peu plus de 5000 F CFA car sa paie mensuelle était de 10.000 F CFA.

Comportement récidiviste

Selon toujours les affirmations de la victime, T. B n’est pas à son premier forfait car il s’est toujours comporté de cette façon avec les multitudes "bonnes" que sa maman a eues à employer et qui, également ont abandonné le travail pour les mêmes raisons. ’’ Que ce soit la patronne ou son fils, aucun ne se comporte bien envers les employés. Je n’ai fait que deux mois seulement chez eux. Mais je voulais partir bien avant parce que le climat était invivable. Mais la patronne m’a dit d’attendre la fin du mois pour entrer en possession de mon dû’’. Mariam Ouédraogo dit déplorer le comportement de sa patronne qui aurait signifié à ses parents qui se sont déplacés chez elle au moment des faits, de lui faire ce qu’ils veulent car il s’agit de son fils. Pour l’heure, les parents de Mariam Ouédraogo n’ont pas encore porté plainte contre le jeune T. B. car ils se préoccupent d’abord de la santé de leur fille. Mais la victime envisage cette action. Selon ses estimations, T. B. serait âgé d’environ 26 ans. Nous avons essayé de joindre le présumé coupable T. B. pour avoir sa version des faits mais sans succès.

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