14 août, 2010

Ceara: "Il faut se bagarrer"


A 30 ans, Marcos Ceara a entamé sa quatrième saison au Paris Saint-Germain avec une victoire au Parc des Princes, contre Saint-Etienne (3-1) lors de la 1ère journée du championnat de France. Avant de se déplacer à Lille dimanche soir avec le club de la capitale, le Brésilien concède savourer les bons moments que traversent actuellement les Rouge et Bleu, sans perdre de vue que des périodes plus délicates arriveront nécessairement durant l'exercice en cours.

Marcos, vous venez de passer une semaine en tête du championnat, comment l'avez-vous vécu?
Marcos Ceara: Oui, ça ne m'était jamais arrivé depuis que je suis arrivé au Paris Saint-Germain. C'est toujours bien d'être en tête mais, malheureusement, ce n'est que le début. La saison est très longue et on connaîtra sans doute des moments forts et des moments faibles. Il va falloir tout faire pour que les moments forts restent le plus longtemps possible et essayer de s'accrocher au moins au cinq premiers.

Pour vous, cette première place est-elle anecdotique ou cela vous pousse-t-il à aller encore plus loin?
C'est bien de démarrer par une victoire car ça lance notre saison. On ne se focalise pas sur le classement car on sait qu'il faut enchaîner des bons résultats et on va avoir un match déjà très difficile à Lille dimanche...

La saison dernière, Lille vous avait donné une leçon de football (3-1), gardez-vous cette rencontre en mémoire?
Oui, on en a parlé et personne n'a oublié. Le Losc, c'est une équipe qui joue très bien au ballon et c'est compliqué de les contenir, de cadrer le porteur du ballon. Il faudra s'appliquer et tout donner. On ne peut pas jouer la carotte sur un match comme ça. Il faudra être à fond et faire le maximum pour rapporter au moins un point.

"Lille, une équipe qui faisait peur"

Qu'est-ce qui a changé au Paris Saint-Germain lors cette intersaison?
Il n'y a eu qu'un seul match depuis le début de saison. On ne peut pas dresser tel ou tel bilan... On sait très bien qu'au PSG, dès qu'il y a de mauvais résultats, la situation change rapidement. On essaiera d'être équilibré tout au long de la saison et de garder la bonne ambiance qui règne dans le vestiaire.

Quel serait le piège au moment d'affronter les Dogues?
Je ne pense pas qu'il y ait un piège. On sait que Lille, c'est une grosse équipe. On est préparé à jouer cette formation, on sait ce dont elle est capable.

Avez-vous plus de certitudes après le succès contre l'ASSE?
Des certitudes, je ne sais pas, mais ça nous donne plus de confiance en tout cas pour la suite. Mais un match ne se gagne pas avant...

Lille semble être l'équipe la plus crainte de Ligue 1, plus que l'OM ou l'OL, qu'en pensez-vous?
C'est une équipe qui faisait peur la saison précédente. Là, ils ont démarré avec un match nul, je n'ai pas vu les images de leur rencontre mais tous les joueurs sont restés, l'effectif n'a pas bougé donc ils devraient jouer de la même façon que l'année dernière. Il faut s'attendre à ce qu'ils développent du beau jeu.

"Aucune clause pour être titulaire"

Depuis quelques mois, vous êtes soumis à la rude concurrence de Christophe Jallet, comment vivez-vous cela?
Je vis ça très naturellement. On ne peut pas nier qu'il y a de la concurrence entre Christophe et moi mais, dans le football, il y a toujours de la concurrence. De mon côté, j'essaie d'être professionnel, appliqué dans mon travail à l'entraînement et en match. Je dois faire de mon mieux pour que le coach fasse ensuite ses choix. Ce sera moi ou Christophe, mais peu importe à partir du moment où c'est l'équipe qui en bénéficie.

Cette situation vous a-t-elle amené à penser à un départ?
Non, ça apporte de la motivation. Une situation comme ça, ça oblige être se concentrer encore plus sur ce qu'on fait mais je ne me suis jamais dit qu'il fallait que je parte. Je suis bien au PSG, j'espère rester ici et aller au bout de mon contrat (juin 2012, ndlr). Tous les professionnels savent très bien que, quand on signe quelque part, il n'y a aucune clause dans le contrat qui stipule que vous devez être titulaire à tous les matches... Il faut se bagarrer pour gagner sa place.

Face à Saint-Etienne, vous avez été associé à droite à un grand Stéphane Sessegnon, qu'avez-vous pensé de son niveau de jeu?
Je pense que, cette saison, il va essayer de changer son image par rapport à l'exercice précédent. En 2009-2010, il n'était pas au niveau qui est le sien. Il a bien démarré, a marqué un but splendide, et on souhaite tous qu'il continue sur sa lancée afin de nous faire gagner le plus de matches possibles.

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