23 août, 2010

Blaise Compaoré : « Oui, je suis candidat »


A trois mois de l’élection présidentiel du 21 novembre prochain, le président sortant a été investi par ses militants pour briguer un nouveau mandat. La cérémonie d’investiture de Blaise Compaoré a eu lieu ce samedi 21 août 2010 sous une fine pluie et une kyrielle de représentants de partis politiques et d’associations de la société civile. Sa victoire au soir du 21 novembre ne semble faire l’objet d’aucun doute selon de nombreux observateurs.

« Oui, j’accepte de solliciter le suffrage du peuple burkinabè pour écrire avec lui de nouvelles pages de notre histoire et poursuivre l’édification de notre nation… ». « Oui, je sollicite le suffrage du peuple pour réaliser les aspirations de notre pays à un avenir de progrès et de prospérité ». Ça y est. Blaise compaoré brigue un nouveau mandat. D’ailleurs, comment pouvait-il resté indifférent aux sollicitations des responsables d’associations de la société civile et de partis politiques qui se sont succédé pour lui demander d’être leur candidat.

Naturellement, Blaise Compaoré a accepté d’aller au charbon pour relever le défi. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un forcing. Blaise Compaoré l’accepte volontier. « Cette candidature est l’expression de ma légitime fierté au regard des remarquables transformations et des impressionnants résultats réalisés ensemble durant deux décennies de travail », souligne-t-il.

C’est le représentant des jeunes qui a ouvert le bal des interventions ce 21 août au palais des sports de Ouaga 2000. « C’est de cœur et de raison que les jeunes soutiennent votre candidature à la magistrature suprême », dit Harouna Ramdé. Puis Fatou Diendjéré, la représentante des femmes d’enchainer : « Blaise Compaoré, vous êtes notre candidat et les femmes me chargent de vous dire ceci : « vous serez président ». Les personnes âgées aussi offrent leur sagesse au locataire de Kossyam pour poursuivre son œuvre. Fin de l’acte 1 de la cérémonie. A noter que les autorités coutumières lui donnent également leur caution. le nombre de « bonnets rouges » à cette cérémonie d’investiture était impressionnant.

L’acte 2 est une répétition de l’acte 1. D’abord, la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) qui embouche la même trompette que ces prédécesseurs. L’AMP, l’ADF-RDA et le CDP closent le récital. Place au candidat qui fait le consensus. En tout cas, dans ce complexe sportif qui a refusé du monde. C’est devant plusieurs milliers de militants que Blaise Compaoré dit : « Oui, je suis candidat »
Le reste ressemble fort bien à une campagne avec ces slogans qui flottent de part et d’autre de la salle. On ne peut passer sous silence ces « Le Blaiso, Victoire » que tonnaient les occupants du palais des sports, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

La victoire au soir du 21 novembre ne semble faire l’objet d’aucun doute. La question qui se pose, c’est le score. Et ceux qui l’ont investi promettent de faire mieux que le score du 13 novembre 2005 (80%). Son programme de campagne sera dévoilé dans les prochains jours. Le ton est donné. Ses adversaires sont prévenus.

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