03 juin, 2010

Le premier ministre se fait « Hara-kiri »

C'est le quatrième chef de gouvernement qui interrompt son mandat en moins de quatre ans. Le Premier ministre japonais de centre-gauche, Yukio Hatoyama, a annoncé hier sa démission, après neuf mois au pouvoir. A l'origine de sa décision : une impopularité record, conséquence de sa gestion désastreuse du déménagement de la base américaine de Futenma de l'île d'Okinawa.
Pour lui succéder, l'actuel vice-Premier ministre et ministre des Finances, Naoto Kan, apparaît comme le candidat le mieux placé. Il pourrait entrer en fonction dès vendredi, selon les médias. Crédité d'un taux de popularité de plus de 70 % au début de son mandat, Hatoyama a très rapidement entamé une dégringolade dans les sondages. Hier, devant les principaux responsables du Parti démocrate du Japon (PDJ) qu'il préside, le Premier ministre a annoncé qu'il avait demandé la démission de son secrétaire général, le tout-puissant Ichiro Ozawa, inquiété à plusieurs reprises par la justice pour financement occulte.

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