11 novembre, 2014

Ce que vous ne saviez pas sur les derniers troubles au Burkina


> selon une source fiable au sein de l’Armée Burkinabè ,de violents combats ont opposé vendredi 31 octobre 2014, des militaires Burkinabè « patriotes » aux forces spéciales de l’Armée Française stationnés dans le pays, pendant l’exfiltration de Blaise Compaoré.
> Comme le rapporte RFI dans son édition en ligne de ce jour, c’est bien les éléments du COS (Commandement des Opérations Spéciales) de l’Armée Française qui ont exfiltré Blaise Compaoré. Leur action a provoqué une violente réaction des forces armées du Burkina Faso qui voulaient l’arrêter.
> Toujours selon cette source, l’Armée Française a fait usage de trois hélicoptères Gazelle qui ont bombardé plusieurs positions de l’Armée Burkinabè aux alentours de la localité de Fada N’Gourma dans l’Est du pays. Une véritable bataille pour le contrôle de l’aéroport militaire de cette ville, aurait opposé d’un côté : les éléments du Régiment de Sécurité Présidentielle appuyés par l’Armée Française et de l’autre côté des éléments des Forces Armées du Burkina Faso.
> Interrogé sur le rôle de la Paris dans l’exfiltration de Compaoré, François Hollande déclara lors de sa conférence de presse du 3 novembre 2014 à Ottawa, François Hollande a déclaré « qu’il y avait eu des attaques et des réponses »
> Selon cette source au sein de l’Armée Burkinabè une quinzaine de personnes auraient perdu la vie pendant cette bataille. Le bilan serait le suivant :
> 7 militaires Burkinabè
> 5 éléments du RSP
> 3 membres des forces spéciales françaises
> C’est suite à cette bataille que Paris aurait pesé de tout son poids pour faire en sorte que ce soit le numéro 2 du RSP(le Lieutenant-Colonel Zida) qui prenne le pouvoir et non le chef d’Etat-Major de l’Armée,le Général Traoré
> Le régiment de Sécurité Présidentielle est une véritable milice appuyée par la France qui est très impliqué dans les opérations de déstabilisation en Afrique depuis près de 20 ans."

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