Les communications des utilisateurs de
450 opérateurs de téléphonie mobile dans le monde auraient pu ainsi être
interceptées depuis 2010, selon le site d'enquête journalistique The
Interest.
La
National security agency (NSA) américaine et son homologue britannique
le GCHQ (Gouvernement communications headquaters) auraient dérobé des
millions de clés de cryptage des cartes SIM pour pouvoir intercepter des
communications téléphoniques des utilisateurs le monde entier, rapporte
le site d'investigation The Intercept dans un article publié le 19 février.
L'article présente un document qui a été fourni par Edward Snowden,
selon lequel la NSA et le GCHQ se seraient introduits en 2010 et en 2011
dans les réseaux informatiques des fabricants des cartes SIM pour
dérober des quantités importantes de ces clés, afin d'écouter les
communications des utilisateurs.
La société Gemalto et 450 opérateurs mobiles dans le monde visés
Selon l'article, les services de renseignement se seraient introduits notamment en 2010 dans les systèmes informatiques de la société Gemalto, dont le site de production est basé à Gemenos (département des Bouches-du-Rhône, Sud-Est de la France).
Le fabricant, qui n'aurait appris que récemment cette information, est en train de vérifier actuellement l'ampleur du préjudice, craignant qu'il pourrait y avoir des lourdes conséquences sur sa réputation, Gemalto fabricant également des systèmes de sécurité informatique.
Dans son communiqué la société se dit très préoccupée par les résultats de l'enquête et la prend très au sérieux. « Nous consacrons toutes nos ressources (…) pour comprendre la portée de ces techniques sophistiquées utilisées pour intercepter des données sur les cartes SIM », affirme-t-elle.
« Pour parvenir à dérober ces clés, les
services de renseignement se sont introduits dans la correspondance
privée des ingénieurs et autres salariés des fabricants de cartes SIM
dans de nombreux pays », écrit le site d'investigation américain.
Les services de renseignement auraient réussi à intercepter les clefs
de cryptage de chaque puce, utilisée pour la fabrication des cartes SIM
au moment où l'industriel devait envoyer les cartes à l'opérateur de
téléphonie mobile. Des millions d'écoutes téléphoniques illicites
auraient pu être ainsi effectuées, car détenir les clés d'une carte
permet de reconstituer toutes les communications.La société Gemalto et 450 opérateurs mobiles dans le monde visés
Selon l'article, les services de renseignement se seraient introduits notamment en 2010 dans les systèmes informatiques de la société Gemalto, dont le site de production est basé à Gemenos (département des Bouches-du-Rhône, Sud-Est de la France).
Le fabricant, qui n'aurait appris que récemment cette information, est en train de vérifier actuellement l'ampleur du préjudice, craignant qu'il pourrait y avoir des lourdes conséquences sur sa réputation, Gemalto fabricant également des systèmes de sécurité informatique.
Dans son communiqué la société se dit très préoccupée par les résultats de l'enquête et la prend très au sérieux. « Nous consacrons toutes nos ressources (…) pour comprendre la portée de ces techniques sophistiquées utilisées pour intercepter des données sur les cartes SIM », affirme-t-elle.
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