Il était écrit que le 12 septembre 2014, j'allais effectuer mon premier séjour en tant que détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).
La maison qui accueille tout le monde mais personne n'a envie d'y aller. Il est facile d'entrer mais DIFFICILE de sortir.
C'est exactement à 18H 45 que le petit camion bleu vétuste de la MACO s'est garé devant le nouveau bâtiment principal réservé aux détenus. Une quarantaine de présumés malfrats venait d'être débarqué et j'en faisais parti bien sur.

J'entends subitement un cri assourdissant sortant des cordes vocales d'un GSP (Garde de sécurité pénitentiaire): "asseyez-vous!!!!" ensuite son collègue poursuit: "les nouveaux, à gauche, les anciens, à droite!"
En rappel, sachons que la GSP est un corps paramilitaire créé par décret le 17 août 1984; Elle est chargée d'appliquer les lois et règlements relatifs à la sécurité dans les établissements pénitentiaires.
Parmi ces détenus, il y avait plusieurs jeunes (- de 25 ans), tous étaient visiblement content de revenir à la MACO. Car certains affirment qu’ils se sentent plus en sécurité dedans que dehors. Déjà au parquet, certains esquissaient les pas de danse car ils vont rejoindre la MACO.
A la fois écœuré et curieux du sort qui me sera réservé, j'ai commencé tout doucement à jeter un regard panoramique sur cette structure pénitentiaire notamment le nouveau bâtiment. C'est un petit immeuble blanc d'un étage réparti en compartiments. Les couloirs des geôles portent des initiales A, B, C. A l'intérieur du bâtiment on y trouve cinq cellules de 9m2 qui, normalement devrait accueillir 5 détenus mais on y trouve 20 voir 25 par cellule.
Pendant que les agents de la GSP contrôlaient à plusieurs reprises les «arrivistes» de la MACO, j'attends encore de loin (au niveau du QG des GSP) mon nom et mon prénom retentir ouvertement: "Hervé HONLA! C'est le même là ?" Je me retourne sans mot dire. Leur chef m'appelle de nouveau gentiment "C'est bien vous Hervé HONLA, le journaliste?"..." Oui monsieur" Il m'invite donc à le rejoindre et demande de me détacher du lot des détenus pour venir à son niveau. Il me demande de lui relater ce qui m'a conduit ici. Après ma brève explication, il a balayé du revers de la main mes propos tout en s'exclamant, me rassurant que lundi je serais libre.
Immédiatement, il a griffonné un petit mot sur un papillon qu'il a remis immédiatement à son agent et m'a demandé de le suivre. Il m'a conduit à la cellule C1 où il a appelé le chef de ce bloc lui sommant de bien s'occuper de moi. A ma grande surprise, dès que j'entre, je découvre une dizaine de personnes qui m'observe avec beaucoup d'attention. Le chef (tout trapu et visiblement humble) me convie dans sa cellule. A l'intérieur je découvre un confort hallucinant: TV, câblage, DVD, 3 ventilateurs, douche interne, des réchauds électriques, des vivres empilés etc..
C'est en toute hospitalité que le chef m'a présenté son équipe et m'a indiqué mon désormais lit (petit matelas sur une natte). Voulant le remercier et profitant pour me présenter, il m'a immédiatement interrompu en me disant qu'il me connaît et que tous ceux qui sont dans cette cellule me connaissent.
Quelques minutes après, mes désormais codétenus viennent me remettre un plat copieux contenant du riz, du spaghetti, de la viande de bœuf, du pain tout chaud. C'est avec politesse que j'ai refusé l'offre me contentant de ma bouteille d'eau minérale.
Durant toute la nuit, ils m'ont raconté leurs histoires, ils m’ont énuméré tous les détenus de luxe qui sont présents à la MACO (les ex ministres, les hommes d'affaires, les acteurs du showbiz, les boucantiers, les femmes bling bling...) en promettant que dès le lendemain, ils iront me montrer leur geôles.
Le lendemain, c'est plutôt les agents de la GSP qui m'ont convié à leur poste pour me conter leur quotidien à la MACO. Le fonctionnement de la MACO, les rumeurs qui courent sur les libérations de certains détenus célèbres, ils ont démentis tous ses allégations. Et ils n'ont pas cessé de me marteler ceci "Les gens disent dehors que nous maltraitons les prisonniers, il n'en ai rien! Tu peux te renseigner à leur niveau, ils te diront que c'est grâce à nous qu'ils gardent haut leur moral" En effet, la GSP est une entité extrêmement importante voire capitale pour les détenus. Les agents se comportent comme des pères spirituels à leur endroit.
Ils conseillent, les encadrent, ils sont mêmes leurs coursiers, mais moyennant des pièces de monnaie ou des billets de banques pour certains. C'est ce processus de réinsertion sociale des personnes détenues qui a le plus attiré mon attention. Les agents de la GSP préparent en faite, leur retour à une vie libre et normale dans la société. Mais malheureusement beaucoup reviennent notamment, les jeunes adultes.
Rendez-vous compte qu’il existe la MACO : une boulangerie, des ateliers de soudure, de menuiserie, de couture, une mosquée, une église, de l’élevage, de la pisciculture... Seuls les détenus "sérieux" bénéficient de ces avantages.
On a voulu me faire visiter un espace VIP dénommé Q.A ; mais j’ai décliné l’offre car, je suis avant tout, un détenus aussi et non un touriste. C'est une cellule de luxe où sont logés des prisonniers de luxe (les grands argentiers, les personnalités célèbres) le standing est à l'image d'un homme libre qui possède un modeste appartement. Ils possèdent tous ceux dont ils ont besoin sauf...la liberté.
A chaque instant que je rentrais dans ma cellule, j'étais entouré des détenus qui me racontaient autour de la télé, leur ambition. Leur comportement minimaliste et méticuleux m'a vraiment surpris. L'élément le plus important dans leur vie est le TEMPS.
Tout est chronométré! Ils se lèvent très tôt le matin 5h, font le ménage, la cuisine, observent à chaque instant l'heure, à midi le repas est prêt et chacun connaît la tâche qui l’incombe. Ils regardent principalement deux chaines: la TNB et Impact TV. Pourquoi Impact TV? Je me suis demandé. Parce qu'ils sont des fervents croyants. Tous les soirs ils prient dans une cellule qu’ils ont aménagée pour la circonstance. Ils prient pour leur plaignant, pour leur juge, pour leur avocat, pour le procureur afin qu’ils soient cléments face à leur situation. Ils m'ont même convié à une de leur séance de prière. Les détenus se transforment en Imam, bishop, prêtre. Ils connaissent tous les versets bibliques et les sourates.
A chaque fois qu'un GSP voudrait me voir où que j'aurais reçu une visite, dès qu'il prononce mon nom à haute voix dans la cour, tous les détenus du nouveau bâtiment orientent l'agent en langue Mooré vers ma cellule. Ils savaient tous où j'étais et m'apostrophais depuis leur geôles à chaque fois que je sortais pour des rencontres.
Même à la MACO on me fait écouter les maquettes de musique!
C'est vraiment hallucinant! Tous les soirs (samedi et dimanche) autour de 22h, trois artistes en herbe venaient me voir sur mon matelas et s'excusaient au préalable auprès du chef de la cellule C1 pour me faire écouter leur maquette sur DVD. "Koro, nous avons la chance que tu sois là. Avant qu'on ne nous arrête, on avait fait un son. On veut que vous nous donniez votre avis, comme vous critiquez beaucoup là. Pardon dites nous la vérité si c'est bon après avoir écouté. Car, quand on va sortir, vous allez nous mettre en contact avec les grands managers et on va passer à l'émission CAFE du commandant Papus" m'ont-ils dit. Pendant que je souris du coin de ma joue, ils affichent un aire de confiance et d’optimisme en me faisant des gestes de rapeurs avec le bras gauche sous le pantalon. Ils ont tellement insisté à telle enseigne que j'ai accepté d'écouter et je leur ai donné mon opinion. Visiblement très tard dans la nuit du dimanche, j’ai constaté qu’ils étaient à la fois satisfaits et méditatifs après leur avoir porté mon jugement sur leur œuvre. En prison, on ne travaille pas l'orchestration (la musique) mais la voix et la formulation des textes. La musique, c'est une fois quand on est dehors. Ils ont rangé tranquillement leurs CD dans leur mouchoir et ensuite dans une vielle chemise pour enfin l'enfouir très précieusement dans un sachet plastique blanc et on regagner leur cellule.
Le lundi 15, se sont mes co-détenus qui m'ont réveillé au petit matin, ils ont nettoyé mes baskets, tenir mon eau minérale et mes lunettes attendant que je finisse de prendre mon bain pour ensuite m'accompagner devant la porte de la cellule où l'agent GSP m'attendait.
Je ne conseillerai jamais, même à mon pire ennemi de se retrouver un jour face à un juge. Même s'il estime qu'il a raison, l'homme de loi qui est en face de lui est capable de lui prouver par A+B qu'il est coupable. Ils peuvent t'énoncer des séries d'accusations et délits correspondants à ton cas qui pourront te faire chialer et pisser de trac dans ton froc.
C'est vraiment facile d'entrer à la MACO mais en sortir c'est autre chose. J'ai passé plus de 4h à tourner dans les bureaux de la GSP pour des contrôles. «C’est lui qui dérange les artistes à télé là !» murmuraient régulièrement femmes et hommes de la GSP. On peut te poser 20 fois les mêmes questions sur ton identité pour finalement te laisser sortir.
De grâce, que les plus hautes autorités revoient la salubrité de la salle de détention et les conditions de garde à vue des PRÉSUMÉS hors la loi qu'on enferme au palais de justice en attendant de rencontrer leur juge. C'est tellement vétuste et l'odeur est outrageusement nauséabonde. Tout le monde n'est pas criminels, assassins, escrocs ou bandits de grand chemin.
Un VSD à la MACO que je demanderai à mes potes, de ne jamais réaliser même par accident. Anticipons la paix et le pardon même si l'ennemi pour provoque.
Jabbar!
Hervé David Honla
La maison qui accueille tout le monde mais personne n'a envie d'y aller. Il est facile d'entrer mais DIFFICILE de sortir.
C'est exactement à 18H 45 que le petit camion bleu vétuste de la MACO s'est garé devant le nouveau bâtiment principal réservé aux détenus. Une quarantaine de présumés malfrats venait d'être débarqué et j'en faisais parti bien sur.

J'entends subitement un cri assourdissant sortant des cordes vocales d'un GSP (Garde de sécurité pénitentiaire): "asseyez-vous!!!!" ensuite son collègue poursuit: "les nouveaux, à gauche, les anciens, à droite!"
En rappel, sachons que la GSP est un corps paramilitaire créé par décret le 17 août 1984; Elle est chargée d'appliquer les lois et règlements relatifs à la sécurité dans les établissements pénitentiaires.
Parmi ces détenus, il y avait plusieurs jeunes (- de 25 ans), tous étaient visiblement content de revenir à la MACO. Car certains affirment qu’ils se sentent plus en sécurité dedans que dehors. Déjà au parquet, certains esquissaient les pas de danse car ils vont rejoindre la MACO.
A la fois écœuré et curieux du sort qui me sera réservé, j'ai commencé tout doucement à jeter un regard panoramique sur cette structure pénitentiaire notamment le nouveau bâtiment. C'est un petit immeuble blanc d'un étage réparti en compartiments. Les couloirs des geôles portent des initiales A, B, C. A l'intérieur du bâtiment on y trouve cinq cellules de 9m2 qui, normalement devrait accueillir 5 détenus mais on y trouve 20 voir 25 par cellule.
Pendant que les agents de la GSP contrôlaient à plusieurs reprises les «arrivistes» de la MACO, j'attends encore de loin (au niveau du QG des GSP) mon nom et mon prénom retentir ouvertement: "Hervé HONLA! C'est le même là ?" Je me retourne sans mot dire. Leur chef m'appelle de nouveau gentiment "C'est bien vous Hervé HONLA, le journaliste?"..." Oui monsieur" Il m'invite donc à le rejoindre et demande de me détacher du lot des détenus pour venir à son niveau. Il me demande de lui relater ce qui m'a conduit ici. Après ma brève explication, il a balayé du revers de la main mes propos tout en s'exclamant, me rassurant que lundi je serais libre.
Immédiatement, il a griffonné un petit mot sur un papillon qu'il a remis immédiatement à son agent et m'a demandé de le suivre. Il m'a conduit à la cellule C1 où il a appelé le chef de ce bloc lui sommant de bien s'occuper de moi. A ma grande surprise, dès que j'entre, je découvre une dizaine de personnes qui m'observe avec beaucoup d'attention. Le chef (tout trapu et visiblement humble) me convie dans sa cellule. A l'intérieur je découvre un confort hallucinant: TV, câblage, DVD, 3 ventilateurs, douche interne, des réchauds électriques, des vivres empilés etc..
C'est en toute hospitalité que le chef m'a présenté son équipe et m'a indiqué mon désormais lit (petit matelas sur une natte). Voulant le remercier et profitant pour me présenter, il m'a immédiatement interrompu en me disant qu'il me connaît et que tous ceux qui sont dans cette cellule me connaissent.
Quelques minutes après, mes désormais codétenus viennent me remettre un plat copieux contenant du riz, du spaghetti, de la viande de bœuf, du pain tout chaud. C'est avec politesse que j'ai refusé l'offre me contentant de ma bouteille d'eau minérale.
Durant toute la nuit, ils m'ont raconté leurs histoires, ils m’ont énuméré tous les détenus de luxe qui sont présents à la MACO (les ex ministres, les hommes d'affaires, les acteurs du showbiz, les boucantiers, les femmes bling bling...) en promettant que dès le lendemain, ils iront me montrer leur geôles.
Le lendemain, c'est plutôt les agents de la GSP qui m'ont convié à leur poste pour me conter leur quotidien à la MACO. Le fonctionnement de la MACO, les rumeurs qui courent sur les libérations de certains détenus célèbres, ils ont démentis tous ses allégations. Et ils n'ont pas cessé de me marteler ceci "Les gens disent dehors que nous maltraitons les prisonniers, il n'en ai rien! Tu peux te renseigner à leur niveau, ils te diront que c'est grâce à nous qu'ils gardent haut leur moral" En effet, la GSP est une entité extrêmement importante voire capitale pour les détenus. Les agents se comportent comme des pères spirituels à leur endroit.
Ils conseillent, les encadrent, ils sont mêmes leurs coursiers, mais moyennant des pièces de monnaie ou des billets de banques pour certains. C'est ce processus de réinsertion sociale des personnes détenues qui a le plus attiré mon attention. Les agents de la GSP préparent en faite, leur retour à une vie libre et normale dans la société. Mais malheureusement beaucoup reviennent notamment, les jeunes adultes.
Rendez-vous compte qu’il existe la MACO : une boulangerie, des ateliers de soudure, de menuiserie, de couture, une mosquée, une église, de l’élevage, de la pisciculture... Seuls les détenus "sérieux" bénéficient de ces avantages.
On a voulu me faire visiter un espace VIP dénommé Q.A ; mais j’ai décliné l’offre car, je suis avant tout, un détenus aussi et non un touriste. C'est une cellule de luxe où sont logés des prisonniers de luxe (les grands argentiers, les personnalités célèbres) le standing est à l'image d'un homme libre qui possède un modeste appartement. Ils possèdent tous ceux dont ils ont besoin sauf...la liberté.
A chaque instant que je rentrais dans ma cellule, j'étais entouré des détenus qui me racontaient autour de la télé, leur ambition. Leur comportement minimaliste et méticuleux m'a vraiment surpris. L'élément le plus important dans leur vie est le TEMPS.
Tout est chronométré! Ils se lèvent très tôt le matin 5h, font le ménage, la cuisine, observent à chaque instant l'heure, à midi le repas est prêt et chacun connaît la tâche qui l’incombe. Ils regardent principalement deux chaines: la TNB et Impact TV. Pourquoi Impact TV? Je me suis demandé. Parce qu'ils sont des fervents croyants. Tous les soirs ils prient dans une cellule qu’ils ont aménagée pour la circonstance. Ils prient pour leur plaignant, pour leur juge, pour leur avocat, pour le procureur afin qu’ils soient cléments face à leur situation. Ils m'ont même convié à une de leur séance de prière. Les détenus se transforment en Imam, bishop, prêtre. Ils connaissent tous les versets bibliques et les sourates.
A chaque fois qu'un GSP voudrait me voir où que j'aurais reçu une visite, dès qu'il prononce mon nom à haute voix dans la cour, tous les détenus du nouveau bâtiment orientent l'agent en langue Mooré vers ma cellule. Ils savaient tous où j'étais et m'apostrophais depuis leur geôles à chaque fois que je sortais pour des rencontres.
Même à la MACO on me fait écouter les maquettes de musique!
C'est vraiment hallucinant! Tous les soirs (samedi et dimanche) autour de 22h, trois artistes en herbe venaient me voir sur mon matelas et s'excusaient au préalable auprès du chef de la cellule C1 pour me faire écouter leur maquette sur DVD. "Koro, nous avons la chance que tu sois là. Avant qu'on ne nous arrête, on avait fait un son. On veut que vous nous donniez votre avis, comme vous critiquez beaucoup là. Pardon dites nous la vérité si c'est bon après avoir écouté. Car, quand on va sortir, vous allez nous mettre en contact avec les grands managers et on va passer à l'émission CAFE du commandant Papus" m'ont-ils dit. Pendant que je souris du coin de ma joue, ils affichent un aire de confiance et d’optimisme en me faisant des gestes de rapeurs avec le bras gauche sous le pantalon. Ils ont tellement insisté à telle enseigne que j'ai accepté d'écouter et je leur ai donné mon opinion. Visiblement très tard dans la nuit du dimanche, j’ai constaté qu’ils étaient à la fois satisfaits et méditatifs après leur avoir porté mon jugement sur leur œuvre. En prison, on ne travaille pas l'orchestration (la musique) mais la voix et la formulation des textes. La musique, c'est une fois quand on est dehors. Ils ont rangé tranquillement leurs CD dans leur mouchoir et ensuite dans une vielle chemise pour enfin l'enfouir très précieusement dans un sachet plastique blanc et on regagner leur cellule.
Le lundi 15, se sont mes co-détenus qui m'ont réveillé au petit matin, ils ont nettoyé mes baskets, tenir mon eau minérale et mes lunettes attendant que je finisse de prendre mon bain pour ensuite m'accompagner devant la porte de la cellule où l'agent GSP m'attendait.
Je ne conseillerai jamais, même à mon pire ennemi de se retrouver un jour face à un juge. Même s'il estime qu'il a raison, l'homme de loi qui est en face de lui est capable de lui prouver par A+B qu'il est coupable. Ils peuvent t'énoncer des séries d'accusations et délits correspondants à ton cas qui pourront te faire chialer et pisser de trac dans ton froc.
C'est vraiment facile d'entrer à la MACO mais en sortir c'est autre chose. J'ai passé plus de 4h à tourner dans les bureaux de la GSP pour des contrôles. «C’est lui qui dérange les artistes à télé là !» murmuraient régulièrement femmes et hommes de la GSP. On peut te poser 20 fois les mêmes questions sur ton identité pour finalement te laisser sortir.
De grâce, que les plus hautes autorités revoient la salubrité de la salle de détention et les conditions de garde à vue des PRÉSUMÉS hors la loi qu'on enferme au palais de justice en attendant de rencontrer leur juge. C'est tellement vétuste et l'odeur est outrageusement nauséabonde. Tout le monde n'est pas criminels, assassins, escrocs ou bandits de grand chemin.
Un VSD à la MACO que je demanderai à mes potes, de ne jamais réaliser même par accident. Anticipons la paix et le pardon même si l'ennemi pour provoque.
Jabbar!
Hervé David Honla
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