L'annonce
avait été saluée par les partenaires européens et les Etats-Unis,
mercredi 3 septembre. Sous le feu des critiques, l'Elysée avait en effet
annoncé sa décision de suspendre la livraison du premier Mistral à la
Russie, estimant que les conditions pour un tel accord n'étaient « pas à ce jour réunies ».
François Hollande, présent au sommet de l'OTAN à Newport, au Pays de
Galles, a précisé jeudi 4 septembre le cadre de cette suspension. Il a
expliqué que ce blocage dépendait du « contexte d'aujourd'hui ». Pour autant, «
ce contrat n'est pas suspendu ni rompu mais la livraison du bateau sera
fonction de ce qui va se passer dans les prochaines semaines ». « Nous
voulons qu'il y ait une issue » au conflit dans l'est de l'Ukraine, a martelé le chef de l'Etat.Plus tôt, le ministère des affaires étrangères avait détaillé les conditions pour que la livraison du Mistral soit effectuée. En premier lieu, « il faut que le cessez-le-feu qui peut-être s'esquisse — la France y est naturellement très favorable — s'applique », a indiqué Romain Nadal, le porte-parole du Quai d'Orsay, lors d'un point presse. Et puis, a-t-il ajouté, citant le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, il faut « que l'on trouve un accord politique pour qu'il n'y ait pas d'affrontements entre l'Ukraine et la Russie, soit directement soit par personnes interposées ».
> Lire aussi : Mistral : quelles conséquences après la suspension de la vente aux Russes ?
VERS LA SIGNATURE D'UN CESSEZ-LE-FEU VENDREDI
Le président ukrainien, Petro Porochenko, a annoncé jeudi qu'un plan prévoyant un cessez-le-feu dans l'est séparatiste de l'Ukraine devrait être signé vendredi à Minsk, en Biélorussie, et que l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord soutiendrait ses membres prêts à fournir une assistance militaire à l'Ukraine. De leur côté, les dirigeants séparatistes prorusses se sont dits prêts à (...)
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