L'entreprise, qui disposait déjà d'un permis d'exploitation sur une surface de 130 kilomètres carrés dans les villages avoisinants de Sabcé et Mané, a investi 250 millions de dollars dans la construction d'une mine d'or. Elle devra investir à nouveau 34,8 millions de dollars soit 17 milliards de F CFA pour extraire et acheminer le minerai du gisement couvert par l'extension du permis vers son usine de traitement distante de dix kilomètres.
Pour cela, "nous devrons construire des voies d'accès
qui relieront les deux sites et aussi acquérir de nouveaux équipements
miniers pour le transport du minerai", explique Chistian Ouédraogo, le
directeur général adjoint de la société. Bissa Gold espère extraire et
vendre 131 100 onces d'or supplémentaires à patir de ce nouveau site.
Retombées "Nous avons déjà autorisé trois extensions de projets miniers depuis le début de l'année, a révélé Salif Kaboré. Je pense que cela confirme l'essor actuel du secteur minier au Burkina". Selon le ministre burkinabè, l'extension du permis de Bissa Gold devrait créer 11 milliards de FCFA de recettes fiscales supplémentaires pour le pays.
Bissa Gold appartient à la société russe Nordgold, premier producteur d'or du Burkina Faso, qui exploite également la mine de Taparko, construite en 2007, via une autre filiale, Somita.
L'exploitation de la mine de Bissa Gold devrait rapporter, au total, 112 millions de dollars (55 milliards de F CFA) à l'État burkinabè au cours des dix prochaines années, selon le groupe Nordgold.
economie.jeuneafrique.
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