16 juin, 2013

Syrie : pas de gaz sarin, Fabius a menti selon des experts US

Selon des experts indépendants états-uniens et européens spécialistes des armes chimiques et bactériologiques, le rapport de l’administration Obama sur l’utilisation de gaz sarin par les troupes d’Assad serait sujet à caution. Ceux-ci contestent les conclusions du rapport et n’ont pas retrouvé de preuves de l’utilisation du gaz sarin dans ce dossier (Sarin gas use doubted. Experts don’t see evidence). Jean Pascal Zanders, spécialiste belge des armes chimiques et ancien chargé de recherche auprès de l’Institut d’Études de Sécurité de l’Union européenne (IESUE) déclare : « Non seulement nous ne pouvons pas prouver une attaque au gaz sarin mais en plus nous n’observons pas ce que nous aurions dû constater si il y avait eu une telle attaque« . Il constate l’absence surprenante de photos ou de vidéos (prises à partir des téléphones mobiles) des corps des victimes soumis à ce genre d’attaque, ce qui est toujours le cas dans ce genre de situation pour dénoncer des exactions commises par l’autre camp. Les seules photos dont on dispose sont celles de l’enquête du quotidien français Le Monde mais elles ne montrent pas de cadavres de victimes portant les stigmates usuelles liées à l’utilisation de ce gaz (cf. plus bas).
Des experts états-uniens déclarent ne pas avoir pu consulter les preuves intangibles de l’utilisation de gaz sarin avancé par l’administration Obama et notamment les échantillons sanguins. Greg Thielmann s’étonne en tant que membre de l’Association de Contrôle des armements aux USA de l’absence d’une « chaîne de contrôle concernant les échantillons physiologiques de ceux qui ont été exposés au gaz sarin« . Même s’il n’écarte pas complètement la possibilité d’utilisation de gaz sarin, il note que les accusations du rapport sont formulées avec la plus grande réserve. Plus exactement qu’elles sont « soigneusement et prudemment exprimées » (carefully and prudentially worded). Selon Philip Coyle, expert international sur le contrôle de l’armement et la non prolifération nucléaire à Washington, le peu de données fournies par l’administration Obama ne permet pas de conclure à l’utilisation de gaz sarin en Syrie.
Selon Anthony Corderman, expert au Center for Strategic and International Studies à Washington, « l’argument du gaz sarin en Syrie pourrait être un stratagème politique » visant à lutter contre l’armement du Hezbollah en Syrie.
Enfin Zanders, expert international en arme bactériologique et chimique et ancien directeur du projet de prévention contre les armes bactériologiques à Genève, remet en cause l’enquête duMonde en déclarant qu’elle pose plus de questions qu’elle apporte de réponses.
Parmi les questionnements il y a la présence de ces vidéos de rebelles portant des masques alors que le gaz sarin tue au travers de la peau, l’absence de combinaison de ces rebelles laisse à penser qu’il ne s’agissait pas de gaz sarin. Les déclarations des journalistes du Monde rapportant les propos d’un médecin qui déclare avoir fait 15 injections rapprochées d’atropine à un rebelle ayant été en contact avec le gaz ne sont pas crédibles car par leur nombre ces injections auraient été mortelles. Il s’étonne de l’absence de décès parmi le personnel médical lorsque celui-ci a été en contact avec les victimes du gaz sarin et de ses résidus d’autant plus que sur les vidéos le personnel médical porte uniquement des masques en papier qui sont inefficaces contre les effets des résidus de sarin (sur les prétendues victimes). Enfin le délai d’acheminement des victimes depuis l’endroit où elles auraient été gazées et l’hôpital lui parait incompatible avec leur survie dans un contexte d’attaque au gaz sarin. Son action étant usuellement extrêmement rapide.
Autant d’éléments qui devraient inciter les dirigeants occidentaux et leurs communiquants à la plus grande réserve au lieu que d’inciter à la guerre ce qui ne va pas sans rappeler les horreurs de l’invasion iraquienne et ses 1 million et 500.000 morts depuis 2003.
SUJET DE Mohamed Lavaky
Source :
The Herald Sarin gas use doubted. Experts don’t see evidence

DECLARATION. Syrie: Sarah Palin, ex gouverneur de l’Alaska et co-listière de McCain, tance Obama



Sarah Palin
Sarah Palin
Sarah Palin, ex gouverneur de l’Alaska et co-listière de John McCain à la présidentielle de 2008, l’homme qui crie sur tous les toits pour que les Etats-Unis arment les terroristes qui sévissent en Syrie, s’est démarquée de son mentor. Lors d’une conférence de presse, hier, elle a critiqué l’administration Obama qui veut livrer des armes aux terroristes en Syrie. Pour elle, il faut que Barack Obama "garde ses mains hors Syrie et qu’il laisse Allah faire le reste".
Dans sa critique, elle a ajouté qu’il n’est pas raisonnable de voir l’Amérique s’associer à une horde de barbares qui ne respectent aucun droit fondamental et qui crient chaque jour "allah akbar" en commettant des atrocités. Elle a regretté que son pays n’ait pas un "vrai commandant en chef" mais un clown en la personne de Barack Obama. "Ils n’ont quà s’entretuer !" a-t-elle conclu…
La presse "mainstream" est en effervescence depuis ce matin et annonce des défections au sein de l’armée syrienne. Une non information. Comment peut-on expliquer le fait que, alors que la guerre dure deux ans déjà et que l’armée arabe syrienne est entrain de prendre le dessus, plus de 70 officiers, dont six généraux et 22 colonels désertent ? En rejoignant la Turquie voisine, croient-ils que l’opposition va les accueillir favorablement vu le sort réservé aux autres déserteurs ? Ces défections ne peuvent s’expliquer, d’ailleurs, nous n’avons pas vraiment d’information, à moins que ces gens n’aient été que des indics et que les succès de l’armée arabe syrienne vont les démasquer.
Enfin, si ces désertions sont avérées, ça veut surtout dire que le président Assad est très populaire et que ces gens sont incapables de le renverser de l’intérieur. Généralement, le sort réservé aux félons est terrible. Attendons de voir mais, cette histoire est louche…
Al-Zubi, le ministre syrien de l’Information a ironisé sur la déclaration, hier, de Mohamed Morsi le président égyptien, qui a rompu les relations diplomatiques du Caire avec Damas: "nous avions espéré que Morsi allait fermer l’ambassade d’Israël", a-t-il dit, pour se moquer des Frères musulmans, alliés inutiles de l’Occident et idiots utiles d’Israël. Pour lui,  "la Syrie ne deviendra pas comme l’Arabie saoudite ou le Qatar[...]". Dans sa déclaration, il a conclu en précisant qu’il y a environ 85% des combattants en Syrie qui sont d’origine étrangère.
Sur le terrain, dans la campagne de Homs, l’armée arabe syrienne a démantelé tôt ce matin, un réseau tenu par les terroristes se livrant à la contrebande de carburant près de Hesyaa. 50 000 litres de carburant ont été saisis.

Allain Jules

Guerre contre la Syrie : 300 GI's en action au nord de la Jordanie !


IRIB- Le jourbnal britannqiue Times vient de le révéler : 300 marines US viennnent d'entrer en action dans le nord de la Jordanie.
L'objectif est tout simplement est de préparer le terrain à la livraison d'armes aux groupes terroristes en action en Syrie. les troupes US qui viennent de s'installer avec leurs équipements en Jordanie y resteront pendant plusieurs mois. parmi ces soldats il y a des agenst de la CIA qui entreront directement en contact avec les rebelles pour les entrainer et les armer. quelques 5000 marines sont déployés en Jordanie. un premier groupe de 300 Gi's est déja entré en action.

Une base de l'armée israélienne attaquée par des hommes inconnus


IRIB- «  les hommes armés à l'identité inconnue ont pris d'assaut une base de l'armée israélienne
, au nord de la Palestine occupée » a rapporté, dimanche, le site d'information Asharq Al Awsat, citant certaines sources d'information arabes. « L'armée enquêtera sut cette attaque » a annoncé la chaîne II  de la télévision israélienne.

Qusseir : Comment Riyad s'est-il fait flouer par le Hezbollah?


IRIB- L'Arabie saoudite n'en revient pas de son cuisant échec à Qusseir!
Riyad ne pardonne pas à ses propres services du renseignement qui auraient été floués par le Hezbollah ! Al Diyar se penche sur le sujet et analyse cet échec : "d la victoire du hezbollah à Qusseir n'est pas eulement militaire . dans les jours à venir d'autres succès liés à ce qui s'est passé à Qusseir se feront parler d'eux . Mais ce qui étonne surtout c'est la concomitance de cette défaite et des efforts saoudiens destinés à diaboliser le hezbollah et à attiser le feu du conflit confessionnel chiite.sunnite dans la région. Pourquoi l'Arabie saoudite réclame-t-elle à ce point la paternité des terroristes qui ont été défaits à Qusseir? pourquoi Riyad cherche-t-i à ce point à étendre la violence au Liban? en effet la colère extrême des saoudiens ne perovient tant de cette défaite que de l'action extrémement défaillante de leurs propres services du renseignement. et des relais libanais de ces derniers. la personne qui est pointée de doight dans cette histoire est un certain Oghab Saghar qui s'est attiré ces derniers jours les foudres des commandants de l'ASL et des chefs de guerre d'Al Nosra! Saghar est l'agent saoudien en charge de distribuer des armes parmi les rebelles. c'est lui qui devra répondre de ces 35 tonnes d'armes et de munitions transités dans la banlieue de Qusseir et qui n'ont servi de rien quand les rebelles étaient tombés dans le piège du Hezbollah et de l'armée syrienne. les milices d'Al Towhid, celle des aigles de Damas, de Drapeau d'Islam et de Ahfad al Rassoul ont tous reçu de ces armes mais seule les brigades d'Al Towhid ont pu s'en servir, les autres terroristes ayant pris la poudre d'escampette. ces 35 tonnes d'armements étaient ils entrés à temps à Qusseir? qui étaient des gens impliqués dans le trafic de ces armements? pourquoi ces armes n'ont pas été dûment utilisées pour maintenir l'équlibre des forces ? Ces Saghar et la chambre des opérations de Qusseir qui devront en dépondre . Riyad est en colère non seulement en raison de cet échec mais aussi parce que son renseignement s'est pris au piège dans la banlieue nord de Qusseir. lais qu'est ce qu'a fait le hezbollah dans cette région? le hezbollah a fait croire aux saoudiens que la reprise du nord de Qusseir est trop difficile. il a fait trainer en longueur les combats au delà d'une semaine , ceci a poussé l'ASL et Al Nosra d'envoyer leurs troupes vers le nord de Qusseir et à quitter leurs positions dans d'autres régions. ces départs massifs ont rompu la cohésion des forces nosratistes et qaidistes et une fois cette cohésion perdue, Qusseir a été repris par l'armée arabe syrienne!!

Poutine à Londres pour une visite de travail éclair

Poutine à Londres pour une visite de travail éclair

Le président russe Vladimir Poutine se rend ce dimanche en brève visite de travail à Londres, où il rencontrera le premier ministre britannique David Cameron, a fait savoir aux journalistes le conseiller diplomatique du chef d'Etat, Iouri Ouchakov.
"MM Poutine et Cameron passeront en revue les questions d'actualité bilatérales (…) et internationales, notamment la situation en Syrie. Nos approches du règlement de la crise syrienne coïncident sur plusieurs plans, l'arrêt des violences et  la sauvegarde de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Syrie étant nos priorités", a indiqué M.Ouchakov. 
En outre, la rencontre de Londres, dont l'initiative revient à David Cameron, portera sur l'approfondissement des relations économiques, commerciales, humanitaires et culturelles. 
La dernière rencontre entre les deux hommes politiques remonte à mai dernier, à Sotchi.

Mali: à Ouagadougou, accouchement difficile pour un accord crucial


. © Ahmed “C’est pire qu’un accouchement”, soupire un négociateur. Dans un climat de profonde méfiance, un accord peine à émerger des discussions de Ouagadougou entre le pouvoir malien et les rebelles touareg contrôlant Kidal, dans le nord du Mali.
Lancées le 8 juin, les négociations devaient être bouclées en trois jours en vue de permettre la tenue dans la ville de Kidal de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali, élection cruciale selon la communauté internationale.
Mais elles ont traîné en longueur entre le centre de conférences de Ouaga 2000, quartier huppé de la capitale burkinabè, et un grand hôtel à 300 mètres de là, où les débats font rage du matin jusque tard dans la nuit.
Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé est patient. Eternelles lunettes et voix posée, celui qui a déjà joué plusieurs fois les “facilitateurs” pour le compte de son président Blaise Compaoré (déjà médiateur durant la longue crise ivoirienne, notamment) enchaîne conciliabules, réunions et points de situation devant des journalistes sans se départir de son style pondéré.
“Il a le sens de l‘écoute”, dit à l’AFP l’un des diplomates (ONU, Union africaine, Union européenne, France, entre autres) qui l’appuient dans ses efforts.
De l‘écoute, il en faut pour rapprocher les positions des émissaires de Bamako et de la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
Chef de la délégation de Bamako, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président malien Dioncounda Traoré, a montré qu’il pouvait se montrer rugueux: le régime malien a obligé en début de semaine à renégocier un premier projet d’accord qui avait été accepté par les rebelles.
“Nous sommes pour la paix, mais une paix qui défende les intérêts du Mali”, lance l’ancien ministre.
Cependant, parmi les négociateurs internationaux, beaucoup s’interrogent sur son “agenda”. Car l‘émissaire du pouvoir malien de transition est aussi candidat à la prochaine présidentielle.
Bamako “sous la pression de l’opinion
Certains n’hésitent pas à y voir l’explication de sa fermeté dans les discussions: l’opinion malienne est peu encline aux concessions, tant elle est remontée contre les rebelles touareg qui ont ouvert en 2012 les portes du nord du Mali aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
L’expression revient d’ailleurs en boucle: les représentants de Bamako se disent “sous la pression de l’opinion”. En pleins débats à Ouagadougou, Tiébilé Dramé prend même le temps d’intervenir lui-même sur des forums de sites internet maliens pour livrer sa vision d’une solution.
Il sait prononcer les mots qui vont droit au coeur de nombre de ses compatriotes : “bientôt le drapeau malien flottera sur Kidal”, promettait-il samedi, à la veille d’une importante réunion sur un nouveau projet d’accord.
Les représentants touareg donnent nettement moins de la voix. Emmenés par Mahamadou Djeri Maïga (MNLA) et Algabass Ag Intalla (HCUA), un transfuge du groupe islamiste Ansar Dine, ils sollicitent plutôt sans cesse le ministre burkinabè des Affaires étrangères et les diplomates qui l‘épaulent.
Les concertations en interne se succèdent parmi la pléthore de négociateurs (une bonne trentaine) du bloc MNLA-HCUA. Des cadres touareg réfugiés depuis des mois à Ouagadougou les rejoignent pour discuter, analyser, décortiquer propositions et contre-propositions. Les dîners souvent s‘éternisent.
Les mouvements touareg l’assurent sans relâche: ils ne seront pas “un obstacle pour les élections”. Mais la volonté de Bamako de désarmer leurs combattants sitôt les soldats maliens revenus à Kidal les hérisse. Cantonnement d’accord, mais en gardant les armes à portée de main: la méfiance règne, et chaque camp ramène l’autre à ses exactions des derniers mois.
Les mouvements armés touareg se sont installés fin janvier à Kidal, à la faveur de l’opération militaire française dans le nord du Mali qui a délogé les groupes jihadistes, dont le MNLA fut un temps l’allié avant d‘être balayé par eux. Depuis lors, la question de Kidal est devenue de plus en plus centrale, jusqu‘à conditionner la tenue de la présidentielle.
Dans un climat si tendu, la solidarité existe quand même. Un collaborateur de Tiébilé Dramé et deux représentants de la médiation ont accompagné samedi à Kidal, pour un rapide aller-retour à bord d’un avion militaire français, un négociateur des groupes touareg qui venait de perdre sa mère.
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L'émir du Qatar devrait céder le pouvoir à son fils


IRIB-L'émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani,
se prépare à céder le pouvoir à son fils dans ce richissime Etat gazier qui joue un rôle diplomatique primordial sur la scène arabe, ont indiqué des responsables qataris. Un remaniement ministériel important est également attendu."L'émir est convaincu qu'il doit encourager la nouvelle génération. Il compte transférer le pouvoir au prince héritier, cheikh Tamim, et effectuer un remaniement ministériel pour nommer un grand nombre de jeunes au conseil des ministres", a indiqué un responsable qatari qui a requis l'anonymat.Selon plusieurs sources politiques, le Premier ministre, pourrait perdre le portefeuille des Affaires étrangères qu'il détient depuis 1992, voire perdre sa fonction de Premier ministre qu'il occupe depuis 2007. Chef du comité olympique
"Ce changement pourrait intervenir assez vite, après la visite du président François Hollande" la semaine prochaine au Qatar, a ajouté cette même source. Ces informations interviennent alors que le richissime Etat gazier du Golfe persique a pris depuis les soulèvements arabes qu'il a encouragés une importance primordiale sur la scène politique arabe.Le prince héritier, cheikh Tamim occupe des fonctions de plus en plus importantes, notamment dans les dossiers internes. Selon un responsable qatari, son père lui aurait déjà transféré "plus de 60% de ses prérogatives dans les domaines de l'armée et de la sécurité". Né en 1980, cheikh Tamim est le commandant en chef adjoint des forces armées et le chef du comité olympique.

AFP
Problèmes rénaux
Des diplomates ont estimé que cette décision pourrait être liée "aux développements dans la région", où la politique du Qatar semble se heurter à l'indécision des Etats-Unis sur le dossier syrien, plutôt qu'à son état de santé.
Cheikh Hamad, âgé de 61 ans, souffre en effet de problèmes rénaux, "qui le forcent à réduire son activité mais n'influent pas sur sa capacité à diriger le pays", selon un responsable qatari proche des cercles du pouvoir.

Syrie: la CIA livrera des armes aux rebelles depuis ses bases en Turquie

Syrie: la CIA livrera des armes aux rebelles depuis ses bases en Turquie

La CIA livrera des armes légères à l'opposition syrienne depuis ses bases secrètes déployées en Turquie, écrit le quotidien américain Washington Post.
La Central Intelligence Agency n'est pas représentée en Syrie, mais possède des bases en Turquie voisine, indique la source ajoutant que le territoire jordanien pourrait également être utilisé pour livrer des armes dans les régions du sud de la Syrie.
D'après le WP, les Etats-Unis pourraient en outre donner leur feu vert à la fourniture d'armes plus lourdes en Syrie depuis d'autres pays de la région.
"Le Qatar et l'Arabie saoudite rongent déjà leur frein. Depuis le début [de la crise] ils attendaient le bon moment pour pouvoir fournir [à l'opposition syrienne] des armes lourdes, y compris antiaériennes et antichars", a indiqué Will McCants, analyste du terrorisme du CNA, cité par le journal.
Le 13 juin, les autorités américaines ont annoncé leur intention de fournir des armes aux insurgés syriens. Pour justifier cette démarche, Washington a déclaré qu'il possédait des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Damas contre l'opposition.
 
fr.rian.ru

Obama sacrifie ses arabes de service, cheikh Hamad et son Premier ministre

C’était prévisible sauf pour ce roitelet qui se croyait invulnérable. Sous l’ordre de Washington, Hamad a abdiqué au profit de son fils cheikh Tamim. Mais, soutenu par Israël, le premier ministre de cet émirat wahhabite a tenté de prendre le pouvoir par la force. En vain. La situation n’est toujours pas claire dans ce pays microscopique, mais tout indique que sa politique étrangère va totalement changer.



Obama sacrifie ses arabes de service, cheikh Hamad et son Premier ministre
Alors que l’ensemble de la presse écrite française observait l’omerta sur un secret de polichinelle, l’hebdomadaire Le Point évoquait dès le 5 juin dernier le désistement du pouvoir de cheikh Hamad au profit de son fils. Le point écrivait alors que « L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, est en train d'organiser le passage de relais à son fils Tamim. Au pouvoir depuis 1995, l'émir actuel semble fatigué et souhaite prendre du recul… Il s'agit donc d'une transition douce, au cours de laquelle le Premier ministre, Hamad Ben Jassim al-Thani, devrait quitter son poste. Par ailleurs, l'émir aurait entamé la transmission de son patrimoine immobilier français à l'une de ses filles ».

Le seul petit mensonge par omission est que cheikh Hamad n’est ni fatigué, ni malade, ni désireux d’abandonner le pouvoir, fut-ce au profit de son fils. C’est sur ordre de Barack Hussein Obama que le roitelet du Qatar devait s’éclipser. La raison de ce limogeage est double. Primo, l’échec de cet arabe de service à faire tomber le régime syrien. Secundo, la non-discrétion avec laquelle il a appuyé l’ascension des islamistes au pouvoir en Tunisie et en Egypte. Allié stratégique des frères musulmans, Obama aurait préféré que son servile serviteur les soutiennent, mais avec tact et discrétion. Pis encore, il s’est cru autorisé à soutenir Al-Qaïda et d’autres organisations islamo-terroristes au Mali et sur tout le continent africain.

Selon notre confrère R.Mahmoudi d’Algérie Patriotique, « Il semble que le richissime prince n’ait plus les faveurs de ses parrains américains qui n’apprécieraient plus, depuis quelque temps, la témérité et la gloutonnerie de leur allié, et qui aimeraient avoir un partenaire plus adapté aux nouvelles donnes…Il s’avère que son échec en Syrie et la mauvaise posture dans laquelle se trouvent tous les pays ayant connu des changements de régime – la Tunisie, la Libye et l’Egypte – ont joué contre lui. Les Etats-Unis qui ont dès le départ appuyé le «printemps arabe» cherchent désormais à stabiliser le monde arabe pour éviter un pourrissement préjudiciable à leurs intérêts dans la région et à la sécurité d’Israël ».

Notre source bien informée à Doha nous a indiqué hier que le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Hamad Ben Jassim, très contrarié par cette transmission du pouvoir du père au fils de Mozza, a tenté un coup d’Etat avec le soutien de ses amis israéliens. Ce coup de force avorté est corroboré par le quotidien palestinien Al-Manar, repris par l’agence d’information iranienne IRIB selon laquelle « Ce coup d'Etat avorté a été fomenté  par un groupe de  responsables politiques et militaires dirigé par le premier ministre de ce pays, Hamad Ben Jassem ».

Toujours selon notre source locale, une trentaine de responsables militaires et sécuritaires ont été arrêtés par la garde rapprochée de l’émir limogé. Protégé par Israël et par certains puissants alliés néoconservateurs américains, Hamad Ben Jassim n’a pas été arrêté mais privé de ses gardes du corps et placé en résidence surveillée. Certains observateurs occidentaux bien avertis estiment que le nouvel émir va devoir composer avec cet allié indéfectible d’Israël et de la Grande Bretagne.
 
De tout ces événements, les médias qataris ainsi qu’Al-Jazeera n’ont rien laissé filtrer. Comme l’a écrit Al-Manar, « on essaie en effet de consolider de la sorte les bases du pouvoir du futur émir, chose qui exige au préalable l'éradication des dirigeants du coup d'Etat ». 

Né en 1980 et héritier officiel depuis 2003, Tamim Ben Hamad al-Thani est diplômé de l'Académie royale militaire de Sandhurst, au Royaume-Uni. Il est président du conseil d'administration de QIA, le fonds d'investissement du royaume, mais aussi du Comité olympique qatarien. Il est l'homme de la politique sportive de l'émirat, du PSG à la Coupe du monde de football 2022. Son influence a grandi dans les affaires du Qatar ces derniers mois.

Depuis déjà deux jours, le jeune émir a commencé à faire le grand nettoyage dans les écuries d’Augias. Ordre a été donné de rapatrier les pseudo-ONG humanitaires qui œuvrent en Egypte, en Tunisie, en Libye et surtout en Afrique noire. L’ambassadeur du Qatar à Tunis a été rappelé. Autre revirement spectaculaire, les figures emblématiques des Frères musulmans installés à Doha ont été priées de quitter rapidement le territoire. D'après le journal Al-Ahram Al-Jadid du 15 juin, le mercenaire palestinien Khaled Mechaal a été expulsé hier vendredi vers une destination inconnue. Le chef du Hamas qui a trahi ses ex-protecteurs syriens contre argent vivait à Doha depuis deux ans. D'autres journaux égyptiens indiquent qu'il est arrivé au Caire avec une vingtaine de ses compagnons.

Selon notre source présente dans la capitale qatarie, Youssef Qaradaoui serait concerné par cette mesure. Il semblerait même que devant le palais de cet imam appelé par l’opinion arabe le « Mufti de l’OTAN », on a vu hier trois gros camions de déménagement. Destination probable, l’Egypte. Le Mufti de l'OTAN bénéficiait pourtant de la nationalité qatarienne ! 

Quant à l’émir déchu, son choix s’est porté sur la France. Selon nos sources françaises, cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani va probablement s’installer dans l’un de ses châteaux pas loin de Nice, où il va pouvoir finir ses jours en fréquentant la « bibliothèque » du grand Casino de cette ville.

Karim Zmerli      

Iran: la communauté internationale se dit prête à travailler avec Rohani


Les pays occidentaux ont formulé l’espoir, samedi, que le nouveau président iranien Hassan Rohani réponde aux attentes de la communauté internationale concernant le dossier nucléaire et la Syrie, tandis qu’Israël a remis en cause sa réputation de modéré.
Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils “restaient prêts à collaborer directement” avec Téhéran sur la question du programme nucléaire iranien après la victoire de Hassan Rohani, considéré comme un modéré.
La Maison Blanche a affirmé qu’un tel engagement aurait “pour but de trouver une solution diplomatique qui apaiserait les inquiétudes de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien”.
Israël a toutefois minimisé le rôle du nouveau président, considéré comme un modéré, soulignant que c’est le Guide suprême Ali Khameini qui décide de la politique nucléaire iranienne.
“Le programme nucléaire de l’Iran a jusqu‘à présent été décidé par Khameini, pas par le président iranien”, a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
“Après les élections, l’Iran continuera d‘être jugé sur ses actes, dans le domaine nucléaire comme dans celui du terrorisme. L’Iran doit se conformer aux demandes de la communauté internationale d’arrêter son programme nucléaire et de cesser la propagation du terrorisme dans le monde”, selon le ministère.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, s’est dite “fermement déterminée à travailler avec les nouveaux dirigeants iraniens en vue d’une solution diplomatique rapide à la question nucléaire”.
Mme Ashton dirige les négociations nucléaires avec l’Iran au nom du groupe des “5+1” (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon “félicite chaleureusement” le nouveau président iranien Hassan Rohani et “continuera d’encourager l’Iran à jouer un rôle constructif dans les affaires régionales et internationales”, a indiqué son porte-parole Martin Nesirky.
La Grande-Bretagne a appelé Hassan Rohani “à mettre l’Iran sur un nouveau chemin”, notamment en “s’attelant aux inquiétudes de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien, en faisant avancer une relation constructive avec la communauté internationale et en améliorant la situation politique et des droits de l’homme”, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La France est prête à travailler avec M. Rohani, notamment sur le dossier nucléaire iranien et sur “l’engagement de l’Iran en Syrie”, selon le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
“Les attentes de la communauté internationale à l‘égard de l’Iran sont fortes, notamment sur son programme nucléaire et son engagement en Syrie. Nous sommes prêts à y travailler avec le nouveau président”, a souligné le chef de la diplomatie française.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a salué “un vote en Iran pour des réformes et une politique étrangère constructive”. “Il est à espérer que la nouvelle direction du pays collabore en ce sens pour arriver à des solutions sur les questions internationales et régionales”, a-t-il ajouté
L’Italie “espère qu’il sera possible, avec le nouveau gouvernement du président iranien Rohani, de travailler au développement des relations bilatérales et d’entamer sans délai une période de compréhension renouvelée et un dialogue constructif entre l’Iran et la communauté internationale”, a dit la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino.
La Coalition de l’opposition syrienne a appelé pour sa part Hassan Rohani à revoir la position de son pays qui soutient fermement le régime de Bachar al-Assad . Elle “estime qu’il est de son devoir d’appeler le nouveau président de l’Iran à rectifier les erreurs commises par la direction iranienne”.
La présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil) Maryam Radjavi a dénoncé une “mascarade électorale du régime des mollahs dans la crainte d’un soulèvement”.
M. Rohani, qui succède à Mahmoud Ahmadinejad, a promis plus de souplesse dans le dialogue avec l’Occident.
Sa victoire ne marquera cependant pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l’autorité directe du guide suprême, Ali Khamenei.
M. Rohani avait prôné durant la campagne une plus grande souplesse vis-à-vis de l’Occident concernant le dossier nucléaire pour mettre fin aux sanctions ayant plongé son pays dans une grave crise économique.
Il avait aussi évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l’Iran.
Il avait néanmoins précisé que son “gouvernement ne serait pas un gouvernement de compromis et de reddition”.
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Sur les pas de Mandela à Johannesburg


. © Mikhail Klimentyev “Je pensais qu’il allait mourir avant la fin de la semaine et que ce tour serait une sorte d’hommage.” Nelson Mandela est toujours vivant à l’hôpital, mais Lorraine Keenan a tenu à marcher sur ses pas samedi, dans le Johannesburg où il fut avocat dans les années 1950.
La balade dans le quartier où Mandela a tenu le premier cabinet d’avocats noirs d’Afrique du Sud était prévue depuis longtemps, raconte la guide Jo Buitendach, qui organise régulièrement des tours dans Johannesburg.
“J’amène de nombreux touristes ici, car ils s’intéressent beaucoup à Mandela”, comme la plupart des visiteurs de la métropole sud-africaine, explique-t-elle. “La plupart d’entre eux sont très déçus par Robben Island”, l‘île-prison située au large du Cap où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles de l’apartheid.
Il n’y avait qu’un seul touriste étranger samedi, parmi la vingtaine de personnes venues marcher deux heures sur les traces du grand homme dans ce quartier qui fut un haut lieu de la résistance à la ségrégation raciale. La plupart étaient des Sud-Africains, les autres des étrangers résidant dans le pays.
Isabel Nel, une retraitée d’Hemanus (sud-ouest), explique qu’elle comptait venir de toute façon, agonie de Mandela ou pas. “Je suis sud-africaine. J’ai grandi sous l’apartheid et je suis contente que ça soit fini. Nous devons vraiment savoir ce qui s’est passé. Mandela fait partie de notre histoire!”
Un protea pour Mandela
Le petit groupe s‘élance de lieu de mémoire en lieu de mémoire: d’abord par le bureau des pass, ces passeports intérieurs que les Noirs devaient toujours porter sur eux. “Quand Nelson Mandela était avocat, il s’occupait surtout de problèmes de pass”, rappelle Jo Buitendach.
On arrive ensuite devant John Vorster Square (aujourd’hui Commissariat central de Johannesburg), un bloc de béton où de nombreux militants anti-apartheid sont morts dans les années 1970 et 1990. L’un d’entre eux a officiellement “glissé sur une savonnette”, un deuxième a “glissé dans les escaliers”, un autre “est tombé de la fenêtre du 10ème étage”...
A deux pas de là, le tribunal d’instance. Et juste en face s‘élève Chancellor House, un joli bâtiment des années 1940 qui vient d‘être restauré. C’est là que Nelson Mandela a ouvert son cabinet en 1952 avec son ami Oliver Tambo, qui dirigera plus tard le Congrès national africain (ANC), leur parti —et dont l’aéroport de Johannesburg porte aujourd’hui le nom.
Le panneau “Mandela & Tambo, avocats” a été recréé à la fenêtre de leur ancien bureau, au 2ème étage. Et les vitrines du rez-de-chaussée ont été garnies de panneaux racontant l’histoire des deux hommes et de la lutte contre l’oppression du pouvoir blanc dans les années 1950. Un musée extérieur accessible à tous.
Défiguré par des incendies et des dégâts des eaux, le bâtiment était squatté par des sans-abri jusqu’en 2010. “Les propriétaires ne saisissaient pas sa valeur historique”, indique la guide. “J’ai entendu dire qu’ils voulaient en faire un parking!”
Le petit groupe traverse alors la rue pour se recueillir devant une toute nouvelle statue haute de six mètres, installée là il y a tout juste trois semaines: elle représente un impressionnant Mandela boxant dans le vide, composée de plusieurs couches de métal peintes qui donnent un effet de 3D.
Et c’est là que Jo Buitendach dépose un protéa, la fleur nationale, en hommage au héros national, qui est soigné depuis une semaine dans un hôpital de Pretoria pour une grave infection respiratoire: “C’est de la part de nous tous, pour tout ce qu’il a fait pour nous.” Recueillement.
“Je me sens vivante, enthousiaste, parce que vraiment, je comprends mieux ce qu’il y a dans les livres d’histoires”, se réjouit Modjadji, 25 ans, étudiante à Pretoria, et seule Noire présente dans le groupe.
“Je ne savais rien de ce qu’il avait fait à Johannesburg jusqu‘à ce qu’il aille en prison”, renchérit George Olesen, un étudiant de 20 ans venu d’Angleterre. “Même au Royaume-Uni, Mandela est une source d’inspiration, et un modèle!”
Le tour sur les pas de Mandela coûtait 110 rands (8,30 euros) par personne.
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Russie: Poutine veut resserrer les liens avec Téhéran


. © Mikhail Klimentyev Le président russe Vladimir Poutine a félicité dimanche Hassan Rohani pour sa victoire à l‘élection présidentielle en Iran et l’a appelé à resserrer les liens avec la Russie.
“M. Poutine a indiqué qu’il était confiant que le nouveau président oeuvrerait à la prospérité de l’Iran, ami de la Russie, et au resserrement des liens” entre les deux pays, a indiqué le Kremlin citant le président russe dans un message adressé à Hassan Rohani.
“Le président russe a aussi confirmé sa volonté de progresser dans le développement de la coopération profitant aux deux pays dans des domaines variés, dans l’intérêt de la sécurité régionale et de la stabilité internationale” a précisé le Kremlin.
Le religieux modéré Hassan Rohani a créé la surprise samedi en remportant dès le premier tour la présidentielle iranienne, une victoire qui marque le retour des modérés et réformateurs au gouvernement après une longue traversée du désert.
Agé de 64 ans, Hassan Rohani, ancien vice-président du Parlement et chef des négociateurs nucléaires entre 2003 et 2005, a remporté cette élection avec 50,68% des voix.
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La Corée du Nord propose des négociations à haut niveau à Washington


. © Mikhail Klimentyev La Corée du Nord a proposé dimanche des négociations à haut niveau avec les Etats-Unis, centrés sur les programmes contestés sur les armes nucléaires et l’apaisement des tensions dans la péninsule, quelques jours après l’annulation soudaine d’une réunion entre responsables ministériels du Sud et du Nord, aux termes de plusieurs mois de fortes tensions.
“Nous proposons des négociations à haut niveau entre le Nord et les Etats-Unis pour assurer la paix et apaiser les tensions dans la péninsule coréenne”, a déclaré la puissante Commission de la défense nationale dans un communiqué diffusé par l’agence de presse nord-coréenne KCNA.
Le Nord est désireux d’avoir “des discussions sérieuses sur une grande série de sujets, y compris le but des Etats-Unis de parvenir à un monde libéré de son arsenal nucléaire”, indique le communiqué, pressant Washington de fixer l’heure et le lieu des entretiens.
Mais “notre statut de puissance nucléaire sera conservé jusqu‘à ce que les menaces nucléaires venant de l’extérieur auront totalement cessé”, prévient la Commission de la défense, enjoignant les Etats-Unis à abandonner les sanctions contre le Nord. “Tous les développements futurs dépendent entièrement d’une décision responsable de la part des Etats-Unis”.
Washington avait signalé vendredi que la barre pour une reprise des pourparlers avec la Corée du Nord avait été relevée par les récentes tensions, et demandé à nouveau à Pyongyang des “actions concrètes” pour apaiser les inquiétudes sur son armement nucléaire.
Les analystes jugent peu probable que Washington accepte cette offre de Pyongyang, si ce dernier ne prend pas d’action concrète en vue d’une dénucléarisation, condition sine qua non posée par les Etats-Unis pour entamer un dialogue avec le Nord.
“Les Etats-Unis ont répété à plusieurs reprises qu’ils n‘étaient pas intéressés juste par un simple dialogue”, souligne Yang Moo-Jin, professeur à l’université des Etudes nord-coréennes à Séoul. “Je ne pense donc pas que Washington répondra à cette offre, surtout si elle n’a pas été précédée par des négociations en coulisses” entre les deux parties.
Le président chinois Xi Jinping, dont le pays est le seul allié de poids de la Corée du Nord, estime, comme son homologue américain Barrack Obama, que Pyongyang doit entamer une dénucléarisation, avait rapporté le conseiller de sécurité nationale du président américain, Tom Donilon, à l’issue d’une rencontre entre les deux dirigeants il y a une semaine en Californie.
“Le Nord est mis sous pression pour émettre quelques signes de réconciliation afin d‘éviter d‘être encore plus isolé dans cette dynamique, notamment par la Chine”, estime Kim Yong-Hyun, expert à l’université Dongguk à Séoul.
Le président chinois doit recevoir jeudi prochain à Pékin la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye.
Des pourparlers interministériels entre le Sud et le Nord, prévus pour mercredi dernier, à Séoul, ont été annulés à la dernière minute, après que le Sud a refusé de se plier aux exigences du Nord concernant le rang hiérarchique du chef de la délégation sud-coréenne.
Cette tentative de dialogue intervenait après des mois de très fortes tensions sur la péninsule, causées par un 3e essai nucléaire nord-coréen, début février.
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Turquie: Erdogan fait évacuer par la police le dernier carré des manifestants


. © Mikhail Klimentyev Les policiers turcs ont évacué samedi soir par la force le parc d’Istanbul qui abritait le dernier carré des manifestants qui défient depuis plus de deux semaines le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, entraînant la dispersion de dizaines de milliers de personnes dans les rues de la ville.
Deux heures après un dernier ultimatum du chef du gouvernement, les forces de l’ordre sont passées à l’action dans la soirée en investissant le parc Gezi qu’elles ont vidé en quelques minutes de ses milliers d’occupants en les noyant sous un nuage de gaz lacrymogènes.
Les tentes dans lesquelles les occupants du parc s’apprêtaient à passer une nouvelle nuit ont été détruites, leurs banderoles arrachées et des dizaines de personnes interpellées, ont constaté des journalistes de l’AFP.
“Ils sont entrés de force, avec beaucoup de gaz. Ils nous ont frappés, même les femmes”, a raconté à l’AFP un des manifestants, Ader Tefiq. “J‘étais à l’intérieur de la tente-hôpital (...), ils ont lancé des grenades lacrymogènes et des dizaines de policiers sont entrés”, a rapporté de son côté Elif, une thérapeute de 45 ans.
La police a poursuivi les manifestants dans toutes les rues environnantes, y compris dans le hall d’un hôtel luxueux copieusement arrosé par les canons à eau de véhicules antiémeute et gazé.
Selon la coordination des manifestants, baptisée Solidarité Taksim, des “centaines” de personnes ont été blessées lors de l’opération. Le gouverneur d’Istanbul Huseyin Avni Mutlu a lui évalué le nombre des blessés à 29.
Le vice-Premier ministre Huseyin Celik s’est félicité de l‘évacuation du parc. “J’espère que nous pourrons oublier tout ça, comme un mauvais rêve ou un cauchemar”, a-t-il dit.
De son côté, le collectif Solidarité Taksim a condamné l’opération, qui “a transformé le parc Gezi, Istanbul et le pays en zone de guerre”. “Cette attaque brutale de la police doit s’arrêter. Le parti au pouvoir sera tenu pour responsable des événements”, a-t-il ajouté.
A peine connue la nouvelle de l‘évacuation du parc, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Istanbul, avec l’intention de marcher sur la place Taksim.
“Nos revendications dépassent les limites du parc Gezi, à présent, il s’agit d’un mouvement contre le gouvernement”, a déclaré à l’AFP une étudiante, avant d’ajouter: “Nous allons continuer et personne ne nous arrêtera”. “C’est le point de non-retour”, a renchéri un autre manifestant, estimant qu’“il s’agit de défendre la liberté en Turquie”.
La police continuait dans la nuit à intervenir à grand renfort de gaz et de canons à eau pour disperser la foule sur plusieurs artères de la ville.
Irréductibles
A Ankara, des milliers de personnes ont également manifesté en fin de soirée. Aucun incident n’avait été signalé dans la capitale. Des manifestants sont également descendus dans la rue à Izmir (ouest).
En fin d’après-midi, le chef du gouvernement avait lancé un nouvel avertissement aux manifestants, lors d’un discours prononcé devant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans réunis dans une lointaine banlieue d’Ankara.
“Nous avons une réunion publique demain à Istanbul. Je le dis clairement: si Taksim n’est pas évacuée, les forces de sécurité de ce pays sauront comment l‘évacuer”, a lancé M. Erdogan sur le ton ferme qu’il affectionne depuis le début de la crise.
Quelques heures plus tôt, la coordination de manifestants avait annoncé son refus de quitter le parc Gezi, malgré les gestes de conciliation du pouvoir au nom de la “résistance contre toute injustice dans notre pays”.
M. Erdogan avait en effet promis qu’il ne toucherait pas au parc tant que la justice, saisie par les adversaires de la destruction du parc, n’aurait pas définitivement tranché le dossier.
Au départ de la contestation le 31 mai, la police était intervenue pour disperser violemment des militants écologistes qui protestaient contre la destruction annoncée du parc Gezi et de ses 600 platanes dans le cadre d’un projet contesté d’aménagement de la place Taksim.
La colère provoquée par cette opération a suscité la plus vaste fronde contre le gouvernement islamo-conservateur depuis son arrivée en pouvoir en 2002. Dans les grandes villes du pays, des dizaines de milliers de manifestants ont exigé la démission de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir islamiser la société turque.
Sûr du soutien d’une majorité de la population, le chef du gouvernement, dont le Parti de la justice et du développement (AKP) a raflé 50% des voix aux législatives de 2011, a adopté une position très ferme face aux contestataires, qualifiés à longueur de discours de “pillards” ou d’“extrémistes”.
Samedi encore devant ses partisans, il s’est présenté comme la “voix des masses silencieuses” et a salué ses partisans qui donnent “la vraie image de la Turquie”.
Le Premier ministre doit tenir dimanche après-midi une nouvelle réunion publique avec des dizaines de milliers de manifestants à Istanbul.
Les brutalités policières et l’intransigeance de M. Erdogan face aux protestataires lui ont valu de nombreuses critiques et terni son image à l‘étranger, notamment auprès des États-Unis et des pays de l’Union européenne.
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Iran: les monarchies du Golfe félicitent le modéré Rohani


. © Fayez Nureldine Plusieurs monarchies arabes du Golfe, dont les relations sont tendues avec l’Iran, ont adressé dimanche leurs félicitations au nouveau président le religieux modéré Hassan Rohani.
“Nous aspirons à oeuvrer avec vous dans l’intérêt de la région et des peuples émirati et iranien”, a assuré le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane, dans un télégramme adressé au président élu.
“Nous sommes déterminés à établir des relations basées sur la coopération avec la république islamique d’Iran”, a ajouté le président des Emirats, dont les relations avec l’Iran sont empoisonnées par un différent territorial au sujet de trois îles du Golfe.
Les Emirats revendiquent les îles d’Abou Moussa et de la Petite et la Grande Tomb, qui contrôlent l’entrée du Golfe et sont occupées par l’Iran depuis 1971, après le départ des forces britanniques de la région.
Les dirigeants du Qatar, de Bahreïn et du Koweït ont également adressé leurs félicitations à Hassan Rohani, qui a créé la surprise samedi en remportant dès le premier tour la présidentielle iranienne avec 50,68% des voix. L’Arabie saoudite, chef de file des monarchies du Conseil de coopération du Golfe, n’avait pas encore réagi dimanche matin.
Les monarchies sunnites du Golfe entretiennent des rapports extrêmement méfiants avec l’Iran chiite. Ils l’accusent de s’ingérer dans leurs affaires intérieures, notamment en soutenant l’opposition chiite à Bahreïn. L’Arabie saoudite a en outre annoncé récemment avoir démantelé un réseau d’espionnage au profit de l’Iran, ce que Téhéran a démenti.
M. Rohani a promis durant la campagne plus de souplesse dans le dialogue avec l’Occident, mais sa victoire ne marquera toutefois pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l’autorité directe du Guide suprême Ali Khamenei.
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"Eager Lion" : opération d’extraction de mercenaires islamistes de Syrie ?


IRIB-Dans la guerre du camp arabo occidental contre la Syrie,
la position de la Russie a été dès le début de ne pas s’en mêler, mais plutôt de suivre attentivement la situation grâce à des milliers d’agents sur le terrain, par l’équipement ELINT à bord des navires militaires du port de Tartous, à travers les images satellite, etc. Fondamentalement, la Russie est la seule superpuissance qui sache parfaitement tout ce qui bouge en Syrie et peut réagir efficacement. La balance de la victoire a commencé à pencher du côté du président Bachar al-Assad, avec la débâcle enregistrée par la soi-disant Armée de libération dans l’opération d’encerclement et de conquête de Damas, qui s’est terminée le 5 février 2013. Après la contre-attaque réussie en mars 2013, a suivi une approche globale par des opérations offensives aéro-terrestres en mai et début juin, menées par le Hezbollah soutenu par l’armée syrienne pour la sécurisation des frontières, en ciblant les lignes d’approvisionnement des rebelles en recrues, en armes et en munitions [1].
Pour prendre l’initiative par l’armée nationale de la Syrie fidèle au président Bachar al-Assad, le déclenchement de l’offensive générale ne pouvait avoir lieu que sous la protection de la flotte russe déployée en Méditerranée et qui a sa base dans le port syrien de Tartous. Dans un précédent article, j’ai décrit en détail qu’en parallèle avec les batailles terrestres, en Méditerranée s’est tenue une guerre plus complexe entre les flottes russe et américaine avec des manœuvres de repositionnement stratégique extrêmement risquées, selon toutes les règles de l’art militaire moderne. Le rôle du groupe naval russe étant d’empêcher les sous-marins et les destroyers de la Sixième Flotte américaine, envoyés en Méditerranée orientale, de lancer des missiles de croisière contre la Syrie afin de contrecarrer l’offensive militaire du gouvernement [2].
Les erreurs commises par l’aviation israélienne par des attaques les 3/4-4/5 mai 2013 contre la Syrie et la levée de l’embargo de l’Union européenne ont permis à Moscou de faire entrer dans l’équation les systèmes de missile S-300 PMU2 comme garantie qu’Israël et les européens n’interviendront pas en Syrie selon le modèle libyen. Même si les missiles S-300 ne sont pas encore en Syrie, les Russes peuvent les faire venir et les mettre en fonctionnement en quelques heures. Qu’il n’y ait que 4 batteries pour lancer la première salve de 32 missiles S-300 n’a pas une grande portée. Les missiles qui équipent le S-300 PMU2 ne sont pas autonomes, mais sont des éléments d’un complexe système de défense antiaérienne intégré, composé de radars et de différents détecteurs de guerre électroniques, en coopération avec d’autres systèmes de défense antiaérienne de courte et de moyenne portée. Ce sont ces détecteurs auxquels faisait référence le président Bachar al-Assad quand il a dit que certains des équipements S-300 sont déjà arrivés en Syrie [3].
Nous savons déjà que le résultat a été la destruction des centres offensifs terrestres des rebelles d’Al Qusayr (lieu de pénétration des armes, des munitions et des recrues à partir du Liban) et de Deraa (situé à 10 km de la frontière sud avec la Jordanie et à 30 km à l’est de la frontière avec Israël). Dans le même temps, l’armée fidèle au président Bachar al-Assad sécurisait une bande de frontière avec la Turquie, de 50 km de long, située au nord du gouvernorat de Lattaquié (sur la côte méditerranéenne) à travers laquelle les rebelles étaient approvisionnés en armes et en munitions. Par cette dernière manœuvre, une division de rebelles islamistes constituée d’environ 15 000 combattants, qui occupaient les localités du gouvernorat de Hama, au nord de Al Qusayr (ville de Homs), fut isolée d’une autre division de rebelles opérant dans le gouvernorat voisin, Idlib.
Le 27 mai 2013, le sénateur républicain John McCain, accompagné par le commandant de l’armée rebelle, le général Salem Idris, a franchi la frontière de la Turquie en Syrie pour rencontrer les combattants de la Brigade dirigée par Mohammed Nour. La veille McCain et Idris avaient rencontré dans la ville turque de Gaziantep, les commandants des dispositifs islamistes de Al Qusayr, Homs, Hama, Idlib, Alep, Deraa et près de Damas. McCain a eu des entretiens avec des responsables à Ankara, a visité le contingent américain chargé de l’exploitation des systèmes de missiles Patriot à la base militaire de Incirlik. Le voyage du sénateur américain a été organisé par SETE (Syrian Emergency Task Force), une ONG américaine qui soutient l’opposition syrienne. L’une des conclusions importantes tirées par McCain, était que le Premier ministre turc Erdogan avait commencé le démantèlement des centres de rassemblement des mercenaires islamistes en Turquie et refusait d’autoriser le transit d’armes et de munitions vers la Syrie. Coïncidence ou pas, le 30 mai 2013, dans le centre d’Istanbul, ont fait irruption des mouvements « spontanés » de protestation contre le Premier ministre Erdogan, qui se sont amplifiés selon les modèles « printemps arabe ».
Le 9 juin 2013, l’armée syrienne fidèle au président Bachar al-Assad a lancé l’opération offensive « Tempête du Nord » visant à délivrer le gouvernorat d’Alep dans le nord-ouest de la Syrie. On s’attend à ce que la résistance armée, représentée par les 25 000 rebelles islamistes, soit plus forte et plus longue que celle d’Al Qusayr. La configuration du terrain dans les environs d’Alep favorise les défenseurs, car la zone est située dans une dépression entourée de hauteurs et est située à 20-30 km de la frontière avec la Turquie (à la fois au nord et à l’ouest).
Un des principes de la science militaire recommande de n’effectuer des manœuvres militaires à la frontière d’un État en guerre civile que si les planificateurs ont l’intention d’intervenir dans le conflit en faveur de l’autre partie. Maintenant que les rebelles sont sur le point d’être vaincus par Bachar al-Assad, l’armée américaine entame en Jordanie les manœuvres « Eager Lion » pour une durée de 12 jours, impliquant 8 000 soldats des pays arabes, des Américains (4500) et des Britanniques. L’unité expéditionnaire 26 est formée autour du navire d’assaut amphibie USS Kearsarge, qui a accosté le 14 mai 2013 dans le port israélien d’Eilat, où a débarqué le 3ème bataillon de Marines doté de LAV-25 et d’AAVP-7A1, ainsi que l’escadron 226 de soutien, équipé de V-22 Osprey. En plus de ces deux unités, l’armée américaine participe actuellement aux manœuvres avec une batterie MIM-104 Patriot, des unités de troupes de l’armée de terre et un certain nombre d’escadrilles de F-16 [4].
Le nord-est de la Jordanie, lieu où se déroulent les exercices, entre dans la zone de responsabilité du commandement est-jordanien. Dans ce commandement se trouve la 2e brigade mécanisée de la garde, composée de deux bataillons mécanisés équipés de 80 véhicules de combat d’infanterie M113, un bataillon blindé équipé de 40 chars américains M60A3 Patton modernisés et une division avec 24 obusiers automoteurs M109. À tout cela se rajoute la 90ème brigade mécanisée de l’armée jordanienne composée de deux bataillons mécanisés. La 3ème Division blindée représente la force stratégique de l’armée jordanienne et se compose des 40ème, 60ème et 91ème brigade, chacune équipée de 90 chars Al-Hussein (chars britanniques FV4030 / 4 Challenger 1 modernisés par KADDB-Jordanie). L’armée de l’air jordanienne dispose de 12 avions F-16A Block 15, 34 F-16AM Block 40, achetés d’occasion en Belgique et en Hollande, et 29 hélicoptères d’attaque AH-1F Cobra.
Ce corps d’armée, sous commandement américain, ne peut pas exécuter des opérations offensives limitées dans le temps et dans la portée d’action dans le territoire syrien. Il peut, toutefois, créer un couloir d’« extraction » vers la Jordanie des divisions des rebelles musulmans, encerclées par l’armée syrienne à Idlib et Hama. Pourquoi est-il si important pour les États-Unis de ne pas laisser les moudjahidin tomber entre les mains des syriens comme prisonniers ? Voici une question à laquelle je vous invite à répondre dans la section des commentaires.
À cause de la diminution des unités de l’armée syrienne après 2 années de guerre civile, le corps d’armée jordano-américain peut parcourir, en 24 heures, près de 300 km à partir de la frontière jordanienne, sans passer par Damas jusqu’à Idlib. La défense syrienne antiaérienne se compose de 8 batteries de missiles S-200 Angara (SA-5), 50 batteries Dvina/S-75M (SA-2) et S-125 Neva/S-125M Pechora , 20 batteries 2K12 Kub (SA-6), 14 batteries 9K33 Osa (SA-8), 12 batteries Pantsir-S1E (SA-22). Après discussions et mises au point de leur plan, on note un déploiement des avions jordaniens et américains vers la zone de feu d’Idlib, ainsi que 5-6 batteries Dvina/S-75M (SA-2) şi S-125 Neva/S-125M Pechora [5].
Valentin Vasilescu
Traduction : Avic
[1] http://avicennesy.wordpress.com/2013/05/25/syrie-un-test-pour-la-survie-disrael/
[2] http://avicennesy.wordpress.com/2013/05/29/la-vraie-bataille-pour-la-syrie-celle-dont-les-medias-ne-vous-parleront-jamais/
[3] http://avicennesy.wordpress.com/2013/06/03/les-missiles-s-300-russes-et-la-neutralisation-de-la-suprematie-militaire-americaine/
[4] http://www.algerie1.com/flash-dactu/jordanie-4-500-soldats-americains-et-3-000-jordaniens-participent-a-lexercice-aerien-maritime-et-terrestre-eager-lion-2013/
[5] http://www.acus.org/files/u966/imin_7_3_12_Syria_radar_SAMS.jpg

Syrie: l’Iran va (enfin) envoyer 4000 soldats, pour épauler l’armée arabe syrienne



indy20130616Selon le journal britannique The Independent, l’Iran va envoyer, suite à la décision de Washington d’armer les terroristes wahhabo-salafo-sunnites, ceux-là même qui sont derrière les attentats du 11 septembre, 4000 hommes de troupe des Gardiens de la révolution, pour épauler l’armée arabe syrienne. Cette décision a été prise selon The Independent, bien avant l’élection présidentielle qui s’est déroulée dans le pays dernièrement. C’est la faute à Obama qui pense que seule la force résout les problèmes. Un nouveau Bush, en pire…
Le journal britannique s’étonne tout d’abord de la décision américaine de s’immiscer dans un conflit millénaire entre chiites et sunnites, et explique la folie occidentale dans son obsession surannée de vouloir imposer aux Syriens, un homme qu’ils veulent à la place du président Bachar al-Assad. D’ailleurs, ce chant cynique "Assad doit partir", rabâché le matin à midi et le soir, c’est ça la vraie dictature. Comment peut-on vouloir imposer à un pays indépendant et souverain, un président ? Mais bien sûr, qu’il est facile d’accuser les autres de dictature alors que, dans son comportement vis à vis de certaines Nations, l’Occident fait preuve de dictature.
The Independent affirme ensuite que le président américain Barack d’Obama entraîne les Etats-Unis dans l’abîme, en s’engageant désormais pleinement du côté des groupes armés qui comprennent les mouvements islamistes les plus extrémistes et radicaux sunnites du Moyen-Orient. Une lapalissade. Ce qui est inquiétant dans la décision prise par les Iraniens est que, selon toujours le journal britannique, une partie des troupes risque de s’engager sur le Plateau du Golan occupé par Israël. Ce qui entraînera indubitablement une plus large coalition derrière le pouvoir syrien et déstabilisera l’union presque sacrée -c’est une boutade-, plutôt contre nature entre l’Occident et les terroristes qui déstabilisent la Syrie au nom d’un djihad inventé et irréel dans les faits.
Avec une once de sarcasme, le journal indique que les historiens se demanderont comment l’Amérique a pu avoir autant, un manque de vision:
Dans les années à venir, les historiens vont se demander comment l’Amérique – après sa défaite en Irak et le retrait humiliant d’Afghanistan prévue pour 2014 – se serait donc allègrement engagée dans une lutte islamique titanesque qui remonte au décès du Prophète Mohammed. Les effets profonds de ce grand schisme entre sunnites qui croient que le père de l’épouse de Mohammed était le nouveau calife du monde, et les chiites qui considèrent son gendre Ali comme son successeur légitime – une guerre fratricide inondé de sang actuellement dans les  villes irakiennes, notamment à Najaf et Kerbala – continuent dans la région à ce jour. Un archevêque de Canterbury du 17ème siècle, George Abbott, avait comparé ce conflit musulman à celui entre «papistes et protestants».
Dans cette affaire dit le journal, ça renforce encore la position du président russe Vladimir Poutine en faveur du syrien Bachar al-Assad. car, il a été confronté à ces mêmes gens en Tchétchénie, d’autant plus que les 15% de musulmans russes sont …sunnites. A trop vouloir attaquer l’Iran dit le journal, c’est finalement le peuple syrien qui est sacrifié mais, le plus grand perdant est le peuple palestinien. En effet, cette tentative idiote d’armer les terroristes internationaux de Syrie-qui se fait déjà d’ailleurs sur le terrain-,  et qui obéit en réalité ou plutôt au calendrier israélien et dont l’Amérique approuve à ses dépends, la finalité, c’est une faute. Parce que, Israël est l’inspirateur de toutes les défaites occidentales, d’Irak en Afghanistan, et maintenant en Syrie.
Et le journal de prévenir que la zone s’embrasera, avec probablement la Jordanie qui implosera, car très liée aux Etats-Unis, sans oublier la Turquie et les monarchies du Golfe…