02 juin, 2013

Mali: la situation s'envenime à Kidal

Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
REUTERS/Cheick Diouara

Par RFI
Ce dimanche 2 juin, le MNLA a revendiqué l’arrestation à Kidal, dans le nord du Mali, de plusieurs personnes accusées d’être des espions à la solde de l’Etat malien. Il y aurait parmi eux plusieurs militaires. Dans le même temps, la population noire de la ville se sent de plus en plus menacée. Kidal, majoritairement touarègue, est toujours contrôlée par les indépendantistes touaregs du MNLA, tandis que Bamako ne cesse d’affirmer sa volonté d’y faire entrer l’armée malienne.

Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) revendique l’arrestation d’au moins huit capitaines de l’armée malienne à Kidal. « Plusieurs dizaines de personnes » ont été interpellées, les enquêtes à leur sujet continuent.
« Les militaires maliens et les personnes liées aux services de renseignements maliens seront considérés comme des prisonniers, annonce un représentant du mouvement indépendantiste touareg. Ils sont détenus à la gendarmerie du MNLA de Kidal. Les autres seront libérés », assure cette source.
Par ailleurs, plusieurs témoignages font état du pillage de deux commerçants Songhaï, de peau noire, ce samedi, par des hommes du MNLA. « C’est faux, aucune boutique ni aucune maison n’a été pillée », affirme le MNLA, qui ajoute : « Nous n’allons pas remettre en cause notre légitimité avec ce type d’actes irresponsables ».
Le groupe armé rappelle qu’il entend éviter tout affrontement entre les populations et qu’il compte assurer la sécurité des personnes de teint noir. Reste que selon plusieurs témoignages, de Songhaï mais aussi de Touaregs noirs, nombreux sont ceux qui se sentent menacés et n’osent plus sortir de chez eux.
Des évènements qui ne vont pas aider à sortir de l’impasse les négociations en cours entre le MNLA et Bamako, sur la situation dans cette ville de Kidal.
Un Songhaï de Kidal témoigne
RFI a joint un doyen de la communauté songhaï. Il est caché avec ses proches, la peur au ventre, dans sa maison. Son témoignage :
« Depuis 6h30 du matin, des groupes du MNLA ont envahi tous les quartiers de Kidal, en ramassant toutes les peaux noires, en leur disant qu’ils soutiennent le gouvernement de Bamako, donc ils vont les enfermer tous et ils vont les rapatrier sur Gao. Cela fait depuis avant-hier, ils disent que les Noirs qui sont ici ne les soutiennent pas dans leur indépendance.
Donc, actuellement, tout le monde est caché dans les maisons. Ils sont même rentrés dans les maisons des gens pour les faire sortir de force. Il y a mon neveu qui a été arrêté, nous sommes plus d’une trentaine cachés dans une maison, par la grâce de Dieu, on ne nous a pas pris.
Parce qu’il y a quelqu’un qui est connu, un notable de Kidal, qui a envoyé des gens pour nous protéger. Ce sont des gens du MIA [Mouvement islamique de l’Azawad, ndlr] qui sont venus, armés jusqu’aux dents. Ils sont repartis, ils nous ont donné leur numéro de téléphone, au cas où nous pouvons les appeler, et ils viendront à notre secours.
Il faudra que l’armée française intervienne pour nous libérer de ce casse-tête, car vraiment, ça ne va pas ».
Le MNLA affirme avoir arrêté un capitaine de l'armée malienne
Au sein du MNLA, on dément toute exaction contre les communautés dites «noires». Joint par RFI, le porte-parole du mouvement, Mossa Ag Attaher, affirme que c'est l'arrestation d'un élément des services de renseignements de l'armée malienne à Kidal qui a entraîné la vague d'arrestations.
« Il n’y a pas un seul cas d’exaction. Le MNLA a tenu, depuis qu’on est entré à Kidal, à ce que les populations soient traitées à égalité. Il n’y a pas un seul bien qui soit touché, ni un commerce qui soit touché, c’est de l’intox, de la manipulation. Il y a eu des arrestations, suite à des informations concordantes, sur des cas d’infiltration d’agents maliens et de militaires maliens habillés en civil et qui arrivaient par vagues successives en transport en commun dans la ville de Kidal.
La preuve la plus palpable, c’est l’arrestation d’un capitaine de l’armée malienne habillé en civil. Il a confirmé qu’il y a en tout huit capitaines maliens qui sont dans la ville de Kidal et il y a plusieurs dizaines de personnes qui sont arrêtées, pour les identifier et retrouver les différents agents de la sécurité d’Etat malienne qui sont dans la ville de Kidal. Les personnes sur lesquelles il n’y aura pas de preuve d’appartenance aux services maliens seront relâchées ».
Bamako ne confirme pas l'arrestation d'un capitaine malien

Joint par RFI, Manga Dembélé, porte-parole du gouvernement, refuse de confirmer l'arrestation par le MNLA d'un capitaine de l'armée à Kidal. « Nous sommes un Etat, nous n’avons pas à ‘infiltrer’ sur notre propre territoire ! Ce genre de mots, nous ne les acceptons pas. Nous sommes un Etat, nous savons ce qui se passe sur l’ensemble du territoire. Le Mali s’engage à organiser les élections sur l’ensemble du territoire. Et ça se passera comme ça ! », a martelé Manga Dembélé au micro de RFI.
« Nous n’entrerons pas dans les appréciations de couleurs, au Mali. Mais le gouvernement réunira tous les éléments sur ce qui s’est passé à Kidal et les auteurs des exactions commises répondront de leurs actes », a insisté le porte-parole du gouvernement malien.

Combats entre Hezbollah et Nosra à la Békaa: des dizaines de miliciens tués


 Pour la première fois, des combats ont opposé des miliciens syriens à des combattants du Hezbollah dans la vallée de la Békaa à l’est du Liban, dans la nuit de samedi à dimanche.
Selon la télévision arabophone AlMayadeen, 17 miliciens du front al-Nosra d’Al-Qaïda ont péri, alors que le site d’information Beyrouth Aujourd’hui assure que le nombre des tués dans les rangs des assaillants s’élève à 30, (dont des éléments de la milice de l’Armée syrienne libre). Alors que celui des blessés est de l’ordre de 100.
Dans les rangs du Hezbollah, il est question d’un martyr et de 4 blessés.
Un ultimatum du front Al-Nosra dans lequel il menace de frapper violemment au Liban,dans les régions frontalières, dans la Békaa et dans la banlieue-sud
AlMayadeen indique que les miliciens tentaient d’installer un lance-roquettes pour pilonner des régions libanaises lorsqu’ils ont fait l’objet d’une attaque du Hezbollah. Ces derniers temps, la région du Hermel fait l’objet de tirs de roquettes quotidiennement.
Par ailleurs, il est également question d’une tentative d’infiltration de miliciens du front al-Nosra avortée à partir de la région de Serghaya. Selon le site d’information Arabi-Press, les miliciens sont tombés dans uDes miliciens de Qousseir se targuant d'avoir tué un combattant du Hezbollahne embuscade des résistants du Hezbollah et des dizaines d’entre eux ont succombé. Leur chiffre serait 50 et 60 selon AlMayadeen. Ils tentaient à travers cette région située aux confins avec la ville syrienne Zabadané, au nord de Damas, de faire passer leurs blessés.
Avancée de l'armée syrienne
Des soldats syriens à QousseirEn Syrie, l’armée syrienne régulière est parvenue à maitriser la route stratégique reliant Damas, à Homs, en passant par Harasta.
Selon l’AFP, 28 rebelles avaient été tués samedi dans le nord de la province de Homs, dans les vergers du village de Kafarnane, où résident une majorité alaouite".
D'après l’Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), instance de l’insurrection syrienne soutenue par les Occidentaux, ce village "est  assiégé depuis quelque temps par les rebelles qui ont tenté hier soir d'y avancer". Kafarnane est situé entre la ville de Talbissé contrôlée par les insurgés et encerclée par l'armée, et la région de Houla, également en grande partie aux mains des rebelles. Quant au site Arabi-Press, il évoque la mort de 140 miliciens.
  
Toujours selon l’OSDH, au moins six soldats ont trouvé la mort lors d'une attaque rebelle contre un barrage militaire à la périphérie de Talbissé.
   "En ouvrant un nouveau front dans le nord de la province de Homs, les rebelles chercheraient à alléger la pression sur la ville dedes miliciens à Qousseir Qousseir", située dans le sud de la province de Homs, a estimé M. Abdel Rahmane.
 
 "Le régime continue de dépêcher des renforts à Qousseir" où se poursuivent les combats entre l'armée syrienne épaulée par le Hezbollah libanais et les rebelles qui sont retranchés surtout dans le nord de cette ville, a-t-il ajouté.
Des miliciens de Tawhid, d'AlepVendredi, 11 miliciens de la milice aleppine Tawhid qui venaient d’arriver à Qoussier ont péri dans une embuscade de l’armée gouvernementale.
Concernant toujours Qousseir, le bureau médiatique du cheikh salafiste libanais de Tripoli, Salem Rafei a annoncé la mort de l’un de ses miliciens, originaire du nord du Liban et qui a péri en combattants dans les rangs des miliciens. C’est le deuxième partisan de ce cheikh dont la mort a été annoncée ces derniers jours.
Bataille de Dabaa  
 
Parallèlement, l’armée régulière poursuit son avancée dans la région d’al-Dabaa. Après avoir libéré son aéroport, les combats se focalisent au sud de cette localité.  Selon l’OSDH, « les avions du régime ont mené des raids sur Qousseir et la périphérie du village voisin d'Al-Dabaa, pilonnée par l'armée ». Une centaine de miliciens, la plupart des étrangères ont succombé, selon Arabi-Press.
 
Damas: l'entourage de l'aéroport en passe d'être sécurisé
 Du côté de la capitale syrienne, les forces gouvernementales sont parvenues samedi à sécuriser trois villages situés dans les périphéries de l’aéroport international de Damas. La correspondante d’alMayadeen estime qu’elles sont en passe de contrôler la totalité de cette région.
La peur d'un massacre en prison 
Prison d'AlepA Alep, le sort de la prison central assiégée par les rebelles depuis près de deux mois est à craindre. Le journal AlWatan y prévoit un massacre imputable après aux autorités, dans le but d’entraver la conférence de Genève. Dans la nuit de samedi à dimanche, les insurgés ont tenté d’y mettre le feu.
Des armes américaines en Syrie
Des antichars américains de type M-40 calibre 106 ont été vus en Syrie entre les mains des insurgés, a révélé le journal américain WIRED, qui a dit tenir cette information d'une vidéo amateur diffusée le mois de février dernier sur la Toile.
Elle montrait des miliciens qui l’ont utilisé dans la région de Kfarnaboudé, au nord de la province de Hama. Ce qui permet de deviner que cet armement se trouve en Syrie depuis quelques mois. Selon Wired, cet armement utilisé par l’armée américaine a été largement utilisé par les alliés des Américains, et a joué un rôle important en Afghanistan et en Libye. Alors que pour Syria Truth, ce genre d’armement ne peut être exporté à une partie tierce sans un feu vert de la part du Pentagone.
Et des moudjahidines khalk iraniens aussi 
Pour sa part, le journal français le Figaro a révélé la présence de miliciens iraniens de l’organisation terroriste Moudjahidine Khalk dans les rangs des insurgés en Syrie. A la foi d’un parlementaire européen en contact avec l’insurrection en Syrie, deux d’entre eux ont été tués depuis un mois à Idleb, dans l’ouest de la Syrie.
La participation des éléments de cette organisation ne constitue pas une surprise : un article publié sur notre site avait signalé depuis le 5-10-2012 leur disposition à rejoindre les rangs de l’ASL .

almanar.com.lb

Chine, Inde et Pakistan seuls à accroître leur arsenal nucléaire (Sipri)


  
Trois pays disposant de l'arme atomique, la Chine, l'Inde et le Pakistan, accroissent leur arsenal nucléaire, alors que les cinq autres le réduisent ou le maintiennent, a indiqué l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) dans un rapport lundi.
  
La Chine a aujourd'hui 250 têtes nucléaires contre 240 en 2012, le Pakistan 100 à 120 contre 90 à 110, et l'Inde entre 90 et 110 contre 80 à 100, écrit-il.
  
Cette course aux armements est d'autant plus inquiétante que le Sipri juge "fragile" la paix en Asie, vu les "tensions croissantes depuis 2008", comme entre Inde et Pakistan, entre les deux Corées, ou encore entre Chine et Japon.
  
Les pays qui réduisent leur arsenal sont les signataires du traité de désarmement nucléaire START, la Russie (8.500 têtes aujourd'hui) et les Etats-Unis (7.700).
La France (300 têtes), le Royaume-Uni (225) et Israël (80) le gardent au même niveau.
  
Ces chiffres sont des estimations dont le Sipri reconnaît qu'elles sont plus ou moins fiables selon les pays, la Chine maintenant par exemple une opacité totale, tandis que la Russie est de moins en moins transparente. Le Sipri suppose que la Corée du Nord et l'Iran n'ont pas encore réussi à se doter de l'arme nucléaire.
  
Pour le centre de recherche, la baisse quantitative de l'armement n'est pas synonyme de réduction de la menace nucléaire.
   "Il y avait peu de choses pour nous insuffler l'espoir que les pays possédant l'arme nucléaire aient sincèrement la volonté d'abandonner leur arsenal. Les programmes de modernisation à long terme en cours dans ces Etats montrent que les armes nucléaires sont toujours une marque du statut international et de puissance", a affirmé le coordinateur de la recherche sur le nucléaire au Sipri, Shannon Kile, cité dans un communiqué.
  
Dans le domaine des armes chimiques et biologiques, la réduction des stocks pour laquelle milite le Sipri n'a progressé que lentement. Les Etats-Unis et la Russie n'ont pas détruit toutes leurs armes chimiques en 2012 contrairement à ce qu'ils avaient promis, et la Syrie s'est dite prête à les employer en cas d'attaque étrangère.
  
Les chiffres du Sipri montrent par ailleurs que "le nombre des soldats de la paix déployés dans le monde a baissé de plus de 10% en 2012, le retrait des forces internationales ayant commencé en Afghanistan".
 
Toutefois, "le nombre des combattants déployés en dehors de l'Afghanistan a en fait des chances de croître", notamment "au Mali, plus largement au Sahel, et potentiellement en Syrie".
   "Ces dernières années, il y a eu une hausse du nombre des conflits intra-étatiques qui se sont internationalisés, à savoir qu'un autre Etat soutient un camp ou l'autre. Une telle implication a souvent eu pour effet d'accroître la mortalité et de prolonger les conflits", a constaté le Sipri.
Son rapport annuel reprend des données déjà publiées.
  
Les dépenses mondiales en armement ont reculé en 2012 pour la première fois depuis 1998, de 0,5% en tenant compte de l'inflation. Et la Chine a détrôné la Grande-Bretagne en tant que cinquième exportateur mondial d'armes, derrière les Etats-Unis, la Russie, l'Allemagne et la France.

Source: AFP

Turquie: ras-le-bol contre la dérive autoritaire du Premier ministre Erdogan

Ses adversaires raillent déjà un "nouveau sultan" et ses projets pharaoniques lancés ces derniers mois à Istanbul, comme le troisième pont sur le Bosphore et le futur aéroport géant de cette ville.
Partie d'un petit groupe de militants associatifs, la contestation populaire qui a embrasé Istanbul et d'autres villes de Turquie a agrégé la colère d'une population excédée par un gouvernement qui monopolise tous les pouvoirs depuis dix ans.
De l'extrême gauche à la droite nationaliste, c'est tout le spectre politique turc qui s'est rejoint samedi pour envahir la place Taksim et célébrer aux cris de "dictateur démission !" la défaite du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan face à la rue.
Tous ont exprimé la colère accumulée contre la politique du gouvernement islamo-conservateur, exacerbée par la violence de la répression policière.
"Ces manifestations ne sont pas l'oeuvre d'une poignée de militants ou d'une organisation mais l'expression d'une frustration généralisée de la part de gens de toutes les tendances politiques", juge le politologue Ilter Turan, de l'université privée Bilgi d'Istanbul.
La déception des laïcs
"C'est un mouvement populaire sans précédent, soudain (...) qui résulte de la frustration et de la déception des franges laïques de la société qui ne peuvent plus influer sur la vie publique depuis dix ans", renchérit Sinan Ulgen, de la fondation Carnegie Europe.
Issu de la mouvance islamiste, le Parti de la justice et du développement (AKP) a été porté au pouvoir en 2002 par une Turquie qu'avaient épuisée une crise financière et l'instabilité politique elle-même nourrie par les interventions de l'armée dans la vie publique.
En dix ans, son gouvernement est parvenu à multiplier par trois le revenu par habitant grâce à une croissance économique qui a dépassé les 8% en 2010 et 2011, a généralisé l'accès à l'éducation ou la santé et mis l'armée au pas. Mais il a aussi fait entrer la religion dans l'espace public, au grand dam des tenants de République laïque.
Le voile islamique a été autorisé dans certaines universités. Le pianiste virtuose Fazil Say a été condamné pour blasphème après une série de tweets moquant la religion musulmane. La semaine dernière, le gouvernement a fait voter une loi qui interdit la vente d'alcool à proximité des mosquées et des écoles. La liste est longue, sans compter les tentatives pour limiter le droit à l'avortement ou prohiber l'adultère.
Un "nouveau sultan"
De nombreux manifestants d'Istanbul, d'Ankara et des autres villes turques ont exprimé ce ras-le-bol face à un pouvoir qui, disent-ils, veut leur "imposer sa façon de vivre".
De leur côté, la gauche et l'extrême gauche ont aussi dénoncé la répression exercée par les autorités, sous couvert de lutte contre le terrorisme. Des milliers de personnes, dont des avocats, étudiants ou journalistes, sont détenues dans l'attente d'un procès pour leur soutien à la cause kurde.
Tous montrent du doigt la dérive autoritaire d'un pouvoir fort de ses succès électoraux. Face à une opposition dépassée, le parti de M. Erdogan a largement remporté les élections législatives de 2007 et 2011, avec 47% et 50% des voix.
Contraint par les règles de l'AKP à céder la direction du gouvernement en 2015, M. Erdogan ne cache plus son intention de briguer l'an prochain le poste de président, qui sera pour la première fois élu au suffrage universel.
Ses adversaires raillent déjà un "nouveau sultan" et ses projets pharaoniques lancés ces derniers mois à Istanbul, comme le troisième pont sur le Bosphore et le futur aéroport géant de cette ville.
"M. Erdogan n'accepte aucune limite à son pouvoir de chef de la majorité", note Ilter Turan, "il considère que tout ce qu'il fait est le fruit de la volonté démocratique".
Certains veulent toutefois croire que les événements des trois derniers jours ont changé la donne. "La vague de protestation de Taksim a écorné pour la première fois l'image de toute-puissance du Premier ministre", a écrit dimanche l'éditorialiste Murat Yeykin, du quotidien libéral de langue anglaise Hürriyet Dailynews.
Dans un discours prononcé dimanche, M. Erdogan n'en a pas paru affecté. "S'ils appellent dictateur quelqu'un qui sert le peuple", a-t-il lancé, ironique, "qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ?"

lepoint.fr

La police tire des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants à Ankara

ANKARA - La police a tiré dimanche après-midi des gaz lacrymogènes pour disperser un groupe d'un millier de manifestants à Ankara, au troisième jour du mouvement de contestation contre le gouvernement turc, a rapporté la chaîne de télévision NTV.

Les forces de l'ordre sont intervenues alors que les protestataires se dirigeaient vers les bureaux du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, selon NTV.


(©AFP

République tchèque : les premiers quintuplés sont nés

République tchèque : les premiers quintuplés sont nés

Alexandra Kinova, une Tchèque de 23 ans, a accouché de quatre garçons et d'une fille. Ce sont les premiers quintuplés conçus de façon naturelle en République tchèque.

Les médecins ont annoncé d'abord à Kinova qu'elle portait des jumeaux, puis ils ont porté le nombre d'enfants à quatre. Peu avant l'accouchement les docteurs ont annoncé qu'elle était enceinte de quintuplés.
Le couple qui a déjà un fils de 3 ans appellera les nouveaux-nés Daniel, Michael, Alex, Martin et Terezka.
french.ruvr.ru

L’opposition syrienne paraît encore plus divisée que jamais

Après huit jours de lutte d'influence acharnée sans véritable vainqueur, l'opposition syrienne apparaît plus divisée que jamais, au grand désespoir des rebelles et militants engagés sur le terrain contre les forces du président Bachar al-Assad.
  
La Coalition de l'opposition syrienne a achevé vendredi une longue rencontre en Turquie avec un compromis de dernière minute conclu sous d'intenses pressions entre les dissidents soutenus par le Qatar et ceux liés à l'Arabie saoudite.
  
Jusqu'à présent, la coalition avait été dominée par les Frères musulmans soutenus par le Qatar, mais l'Arabie saoudite tente de limiter cette influence.
  
Le chef de la Coalition George Sabra a annoncé l'admission de 51 nouveaux membres -- portant le total à 114 membres -- parmi lesquels une dizaine de partisans de Michel Kilo, un opposant historique marxiste et laïc soutenu par Riyad.
  
"Nous sommes parvenus à une solution de compromis. D'un côté (la liste de Kilo) a intégré le groupe, de l'autre la Coalition s'est agrandie pour inclure 14 militants de la base", a déclaré à l'AFP Salem al-Moslet, membre de la Coalition.
   "Nous voulions être plus représentatifs. La réunion a été trop longue, mais nous sommes sur la bonne route", a-t-il ajouté.
  
Quinze autres sièges ont été attribués à des membres civils du commandement de l'Armée syrienne libre (ASL), qui rassemble de nombreuses brigades rebelles, essentiellement sous l'influence de l'Arabie saoudite.
  
L'équilibre semble assez instable, mais les membres de la Coalition et les responsables des pays qui soutiennent la révolte anti-Assad ont estimé que la réunion d'Istanbul avait finalement été un succès.
 "Notre mission est plus ou moins accomplie, même si c'était vraiment douloureux", a déclaré à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.
  
La Coalition va maintenant pouvoir élire une nouvelle direction et discuter de l'initiative de paix américano-russe, a ajouté ce diplomate, selon lequel la prochaine réunion du groupe aura lieu dans "deux ou trois semaines".
  
Crédibilité minée
  
Mais tandis que l'opposition en exil se déchirait en Turquie, les forces du président Assad progressaient en Syrie, minant la crédibilité de la Coalition.
  
Lors d'une manifestation vendredi à Kafranbel, dans le nord-ouest de la Syrie, des militants ont d'ailleurs brandi des pancartes accusant la Coalition d'être une "partie du problème".
  
Près de la frontière libanaise, l'armée syrienne, appuyée par des centaines de combattants du Hezbollah chiite libanais, ont lancé il y a une semaine une vaste offensive contre Qousseir, longtemps place forte et point de ravitaillement des rebelles.
  
Ces combats ont fait de très nombreuses victimes des deux côtés, mais Qousseir résiste toujours. Et alors que la réunion d'Istanbul se terminait, on apprenait l'arrivée en renfort dans cette ville-clé que de "centaines" de rebelles liés aux Frères musulmans.
   "Je ne crois pas aux coïncidences", a déclaré Fares, militant syrien indépendant à Istanbul.
   "Je pense qu'on a donné aux rebelles les armes dont ils avaient besoin pour entrer à Qousseir et qu'on leur a signalé que les parties (soutenues par le Qatar et l'Arabie saoudite) étaient parvenues à un accord", a-t-il expliqué.
  
Un rebelle du centre de la Syrie a pour sa part fustigé le fossé entre la Coalition et la réalité dramatique sur le terrain.
"Ils sont déconnectés. Nous ne pouvons pas soutenir des gens qui sont devenus des opposants uniquement par intérêt personnel", a déclaré  Ali Sattuf, un ancien lieutenant de l'armée syrienne qui a rejoint la révolte en mai 2012.
 "Nous ne voulons pas qu'un régime égoïste vienne en remplacer un autre", a-t-il ajouté.
 "Nous avons besoin de soutien, et la Coalition ne nous fait pas parvenir l'aide qui nous convient", a insisté un autre déserteur, Omar Ferzat, précisant que les membres de la Coalition devaient venir vivre en Syrie s'ils voulaient gagner la confiance des militants.
   "Ici, dans cet hôtel, ils ne peuvent pas faire quelque chose de bien", a-t-il insisté.

Source: AFP

Syrie: le pape en appelle à “l’humanité” des preneurs d’otages pour qu’ils les libèrent


Le pape François a lancé un appel pressant dimanche lors de l’Angélus aux responsables de prises d’otages en Syrie pour qu’ils fassent preuve d’“humanité” et les libèrent, englobant dans son message tous les types d’enlèvements dont ce pays est le théâtre.
“J’en appelle à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent leurs victimes”, a dit le pape devant une foule nombreuse massée Place Saint-Pierre, en assurant de sa “solidarité (..) les personnes prises en otage et leurs familles” dans ce pays.
Le pape François n’a pas précisé de quels otages il voulait parler, englobant dans son message tous les cas possibles: des enlèvements politiques aux rapts confessionnels en passant par la séquestration de journalistes.
Il a rappelé sa “vive et douloureuse préoccupation pour la persistance d’un conflit qui enflamme depuis plus de deux ans la Syrie et frappe principalement une population sans défense”.
“Cette difficile situation de guerre entraîne avec elle des conséquences tragiques: mort, destruction, dégâts économiques et à l’environnement énormes et le fléau des enlèvements de personnes”, a dénoncé le pape.
“Prions pour notre Syrie bien-aimée”, a ajouté le pape, sortant du discours écrit à l’avance. Les milliers de fidèles et curieux réunis sous les fenêtres du Palais apostolique ont chaleureusement applaudi cette phrase improvisée.
Le pape a ensuite rappelé que “dans le monde, il y a beaucoup de situations de conflit mais aussi beaucoup de signes d’espoir”. Il a ainsi dit vouloir “encourager les progrès récents accomplis par plusieurs pays d’Amérique latine vers la réconciliation et la paix”.
Soulignant avoir le matin-même célébré une messe en présence de familles de militaires morts ou blessés lors de missions de paix internationales, il a appelé à prier en silence pour “les personnes tombées au combat, les blessés et leurs familles”.
Le pape a insisté pour dire que ces missions “cherchent à promouvoir la réconciliation et la paix dans des pays où l’on répand encore le sang fraternel lors de guerres qui sont toujours une folie”. “Tout se perd avec la guerre, tout se gagne avec la paix”, a-t-il dit, en reprenant une formule utilisée par plusieurs de ses prédécesseurs.
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urquie: les manifestants prêts à défier à nouveau le gouvernement


Des centaines de manifestants turcs occupaient dimanche la place Taksim d’Istanbul, désertée par la police après deux jours de violents affrontements, et étaient déterminés à poursuivre leur confrontation avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Quelques heures seulement après qu’ils ont fait plier les autorités, de nouveaux incidents ont opposé dans la nuit de samedi à dimanche les forces de l’ordre à des manifestants qui marchaient sur les bureaux du chef du gouvernement, tant à Ankara qu‘à Istanbul.
Dans la capitale turque, la police a dispersé par des jets de grenades lacrymogènes et des canons à eau une foule de plusieurs milliers de personnes qui chantait des slogans hostiles au chef du gouvernement, a rapporté l’agence de presse Anatolie. Les manifestants ont fait de nombreux dégâts.
Ces échauffourées ont fait 56 blessés parmi les forces de l’ordre et plusieurs manifestants ont été interpellés, selon Anatolie. Le syndicat des médecins d’Ankara a pour sa part indiqué que 414 civils avaient été blessés samedi dans les incidents survenus dans la capitale, dont six souffrant de traumatismes crâniens graves.
Des incidents similaires se sont produits autour des bureaux stambouliotes du Premier ministre, dans le quartier de Besiktas.
Signe de la volonté des manifestants de défier M. Erdogan, des barricades restaient dressées dans toutes les rues menant à la place Taksim, faites de mobilier urbain, de voitures renversées ou même de bus municipaux, stigmates de deux jours d’affrontements avec la police et d’une nuit de liesse.
Au pied de ces barricades recouvertes de slogans comme “hukumet istifa” (“gouvernement démission”), des grappes de manifestants se préparaient à en découdre à nouveau. “Tous les Turcs bouillent depuis dix ou onze ans”, a confié à l’AFP Hallit Aral, “aujourd’hui, tout le monde veut que le Premier ministre s’en aille”.
Confronté à l’un des plus importants mouvements de contestation populaire depuis l’arrivée de son parti islamo-conservateur au pouvoir en 2002, M. Erdogan a été contraint de lâcher du lest samedi en ordonnant à la police de se retirer de Taksim et du petit parc Gezi, dont la destruction annoncée a lancé la révolte.
Recul de M. Erdogan
Immédiatement, des milliers de personnes ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire. Sur fond de chants et de feux d’artifice, la place est restée noire de monde pendant une bonne partie de la nuit, malgré la pluie.
Quelques heures avant ce repli, M. Erdogan avait pourtant fermement assuré que la police resterait sur la place Taksim car elle “ne peut pas être un endroit où les extrémistes font ce qu’ils veulent”. Sur le même ton, il avait assuré que son gouvernement maintiendrait le projet d’aménagement urbain contesté de la place.
Mais le Premier ministre a été contraint de lâcher du lest sous le flot des critiques qui ont dénoncé la violence de la répression.
A commencer par celles des organisations de défense des droits de l’Homme turques et étrangères, qui ont fait état de plus d’un millier de blessés. Amnesty International a même évoqué la mort de deux personnes.
Ces chiffres n’ont pas été confirmés de source officielle. Le ministre de l’Intérieur Muammer Güler a cité samedi soir des chiffres nettement inférieurs, parlant de 79 blessés, 53 civils et 26 policiers, et 939 interpellations dans toute la Turquie.
Au sein même du pouvoir, plusieurs voix dissonantes se sont fait entendre pour regretter la brutalité des interventions policières. Le chef de l’Etat Abdullah Gül a jugé “inquiétant” le niveau de la confrontation. Et le vice-Premier ministre Bülent Arinç a estimé que “plutôt que de lancer du gaz sur des gens (...) les autorités auraient dû les convaincre et leur dire que leurs inquiétudes étaient partagées”.
Face à ces réactions, le Premier ministre a reculé et concédé que la police avait agi dans certains cas de façon “extrême”. “Il est vrai qu’il y a eu des erreurs, et des actions extrêmes dans la réponse de la police”, a-t-il dit, ajoutant qu’une enquête avait été ordonnée par le ministère de l’Intérieur.
Des pays alliés occidentaux, comme les Etats-Unis et le Royaume Uni samedi, puis la France dimanche, ont eux aussi appelé le gouvernement turc à la retenue et des centaines de personnes ont défilé samedi soir à New York pour exprimer leur soutien aux manifestants turcs.
Ennemi juré d’Ankara, le régime de Damas n’a pas manqué de dénoncer la politique du Premier ministre turc, qui se présente souvent en modèle démocratique pour les pays arabes. “Erdogan dirige son pays d’une façon terroriste et détruit la civilisation et les acquis du peuple turc”, a lancé le ministre syrien de l’Information Omrane al-Zohbi.
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Syrie : Al-Qusseir, le sanctuaire de l’internationale terroriste vers sa libération définitive.

Militaires du Hezbollah
Militaires du Hezbollah
Al-Qusseir aura révélé au monde entier, malgré la mauvaise foi de certains, ce qui se fait le mieux, pour ne pas dire de pire, en matière de terrorisme international. Depuis le 19 mai dernier, l’assaut donné par l’armée arabe syrienne sur la ville frontalière avec le Liban a permis de démontrer que, la Syrie est victime d’un complot mondial. Complot mondial dans la mesure où, au fil des jours, le nombre de terroristes tués, montre et démontre que l’internationale terroriste est très présente dans la ville, mieux que n’importe où à travers le monde entier. Britanniques, Américains, Français, sans oublier la quasi-totalité des nationalités arabes y sont présentes.C’est donc assez amusant quand on lit ici ou là, qu’il y a une légion étrangère qui soutient le président Bachar al-Assad…
Dans la tanière des renégats
On a donc découvert que les membres du Hamas, dont on ne sait finalement plus à quoi ils servent, ont transformé la ville en véritable gruyère. On ne compte plus le nombre de tunnels creusés par cette vermine wahhabo-salafo-terroriste et thurifaire du Qatar et ses pétro-gazo-dollars. Un comble. On ne va plus libérer Jérusalem ? Et que dire des Saoudiens, dont la majorité est condamné pour crimes de sang en Arabie saoudite et qui viennent en Syrie pour leur absolution… satanique ? Quoi penser des Jordaniens à qui on a promis de renverser la royauté en leur faveur, pour un califat, une fois la « Syrie libérée » ? Voilà, en quelques mots, comment ces monstres illétrés, sont corrompus par des prédicateurs comme Qaradawi, que l’Occident encourage dans la division des musulmans, et la haine des juifs et des chrétiens. Et dire que la chaîne Al-Jazeera, qui le diffuse, ne soit même pas interdite en France, on comprend tout de suite que le petit peys des chameliers a tout compris : l’Occident n’a de Dieu que Mammon. Ainsi, il arrose les uns et les autres. Hélas, son projet est entrainn d’échouer lamentablement en Syrie.
La décapitation de l’internationale terroriste.
Dans ce volet, on ne peut oublier le sort réservé par ses frères de combat, au colonel al-Assad, victime du terrorisme qu’il a prôné en désertant l’armée arabe syrienne pour des besoins religieux et non pour la liberté ou la démocratie. Aujourd’hui amputé, il regrette, perdu dans son exil turc, d’avoir cru en la lutte armée pour se faire entendre. On ne compte plus le nombre de chefs de brigades terroristes tués à Al-Qusseir. Plus le temps passe plus on découvre l’ampleur de la défaite militaire de ces gens dopés à la haine de l’autre. De ces monstres sans foi ni loi, qui triturent l’islam, tuent sans ménagement, violent sans pitié, pour l’instauration d’un …califat en Syrie, que le vide sidéral. Tuer est leur religion, leur père, leur mère, leur frère, leur tout. De voir certains, dans le camp occidental parler de « résistants », c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité. A travers tout le pays, l’étau se resserre sur les terroristes, tout particulièrement à Al-Qusseir où, par l’aéroport de Dabaa, qui a été totalement repris et sécurisé par l’armée arabe syrienne, ils recevaient des aides de toute nature, de leurs financiers, dont des armes, en toute illégalité et violation du droit international.
Combat galvaudé et légitimation de l’horreur.
De quel jihad parle-t-on dans un pays à majorité musulmane ? A moins que ce ne soit en filigrane la lutte pour faire partir tous les autres croyants, surtout les chrétiens et des musulmans autres que les sunnites de Syrie. Quand on entend certaines Nations exiger le retrait du mouvement chiite libanais Hezbollah, on comprend tout de suite que ces derniers, toute honte bue, légitiment tous les terroristes étrangers qui sévissent en Syrie. Leur crédibilité en prend un sacré coup car, il aurait fallu qu’elles exigent le départ sur le sol syrien, de toute la vermine wahhabo-salafo-terroriste, entrée par le territoire de leur allié turc. Ce dernier victime d’un retour de bâton qui risque à termes, de le déstabiliser à son tour, à force de faire la volonté de certaine spuissances occidentales. Quand, à longueur de journée, à la télévision, à la radio, dans les journaux et sur Internet, sans une once de retenue, on diabolise le Gouvernement syrien, comment ensuite peut-on crier au loup quand des esprits faibles, pour la plupart des illetrés -qui sont les plus nombreux dans notre société-, vont au nom du jihad combattre en Syrie ? Et comme si ça ne suffisait pas, certains musulmans toujours très cocus, ne s’en rendent même pas compte que, la même presse, en se dédouanant, accuse…l’islam d’être à l’origine…
Premières dépêches de la journée
Edlib: Sur la route de Binnish, l’armée arabe syrienne a tendu une embuscade à Al_Nosra, l’organisation terroriste, tuant plus de 60 de leurs membres. Parmi les tués, des Libyens et des Kowaitiens..
2 juin 2013    12:24
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Damas: Le président Assad a signé un décret nommant le cheikh Ahmad Abed al-Qader, comme nouveau gouverneur de la province de Lattaquié.
 2 juin 2013    10:59
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Sources diplomatiques: Moscou et Washington ne renonceront pas à organiser la rencontre de Genève II, ce mois de juin.
 2 juin 2013    08:31

Damas: Une forte explosion a été entendue dans tout Damas tôt le matin et, les informations indiquent que la détonation vient de la banlieue de Jobar.
 2 juin 2013    05:45

Allain Jules

Ankara prêt à négocier avec les protestataires


IRIB- Une autorité turque a fait état de la disponibilité  du gouvernement pour négocier avec les protestataires anti-gouvernementaux.
Selon la CNN, Ibrahim Kalin, haut conseiller du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan a précisé que le gouvernement était prêt à entamer des négociations avec les protestataires. Erdogan a fait allusion  dans ses propos d’hier à cette question a proposé aux protestataires le dialogue avant de leur demander d’agir d’une manière responsable. Le maire d’Istanbul, Melih Gökçek a déclaré pour sa part à propos des protestations : Que les protestataires sachent que nous ne livrons pas le pays à ceux qui  cherche le coup d’Etat.

Turquie: deux morts à Istanbul, selon Amnesty International

Des milliers de manifestants ont célébré leur victoire à Istanbul dans la nuit de samedi à dimanche après le retrait de la police de la place Taksim. Deux personnes auraient perdu la vie lors des heurts de ces derniers jours, a indiqué dimanche Amnesty International (AI).
Plusieurs organisations des droits de l'Homme ont dénoncé les violences de la police. AI a affirmé qu'il y avait eu deux morts et plus d'un millier de blessés, des chiffres qui n'ont pas été confirmés de source officielle ni à Ankara ni à Istanbul.
Deux pays occidentaux alliés de la Turquie, les Etats-Unis et le Royaume Uni, ont appelé le gouvernement turc à la retenue. Samedi soir, des centaines de personnes ont manifesté à New York pour exprimer leur soutien aux protestataires en Turquie.
Les affrontements à Istanbul et dans d'autres villes ont fait en deux jours 79 blessés, dont 53 civils et 26 policiers, a indiqué samedi soir le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Guler. La police a interpellé 939 manifestants au cours de plus de 90 manifestations survenues dans 48 villes, a précisé le ministre.
Immense clameur
Confronté à l'un de ses plus importants mouvements de contestation depuis l'arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le Premier ministre Recep Erdogan a ordonné aux forces de l'ordre de se retirer samedi en milieu d'après-midi de la place et du petit parc Gezi, dont la destruction annoncée a lancé la révolte.
Immédiatement, des milliers de personnes ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire en défiant le chef du gouvernement aux cris de: "Nous sommes là, Tayyip. Où es-tu?". A la nuit tombée, la place Taksim était toujours noire de milliers de personnes qui chantaient et dansaient avec l'intention d'y rester toute la nuit.
Quelques heures avant ce repli, M. Erdogan avait pourtant fermement assuré que la police resterait sur la place Taksim "aujourd'hui" et "encore demain" car elle "ne peut pas être un endroit où les extrémistes font ce qu'ils veulent".


(ats /

Istanbul: des milliers de manifestants fêtent la victoire, Erdogan lâche du lest


Des milliers de manifestants célébraient leur victoire à Istanbul, dans la nuit de samedi à dimanche, après le retrait de la police de la place Taksim, le coeur de la révolte, ordonné par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Plusieurs organisations des droits de l’Homme ont dénoncé les violences de la police et Amnesty International a affirmé qu’il y avait eu deux morts et plus d’un millier de blessés, – des chiffres qui n’ont pas été confirmés de source officielle.
Les pays alliés occidentaux, les Etats-Unis et le Royaume Uni ont appelé le gouvernement turc à la retenue, et des centaines de personnes ont manifesté samedi soir à New York pour exprimer leur soutien aux protestaires en Turquie.
Les affrontements à Istanbul et dans d’autres villes ont fait en deux jours 79 blessés, dont 53 civils et 26 policiers, a indiqué dans la soirée le ministre de l’Intérieur, Muammer Guler.
La police a interpellé 939 manifestants au cours de plus de 90 manifestations survenues dans 48 villes, a précisé le ministre.
Confronté à l’un de ses plus importants mouvements de contestation depuis l’arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le Premier ministre Erdogan a ordonné aux forces de l’ordre de se retirer en milieu d’après-midi de la place et du petit parc Gezi, dont la destruction annoncée a lancé la révolte.
Immédiatement, des milliers de personnes ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire en défiant le chef du gouvernement aux cris de: “Nous sommes là, Tayyip. Où es-tu ?”. A la nuit tombée, la place Taksim était toujours noire de milliers de personnes qui chantaient et dansaient avec l’intention d’y rester toute la nuit.
Quelques heures avant ce repli, M. Erdogan avait pourtant fermement assuré que la police resterait sur la place Taksim “aujourd’hui” et “encore demain” car elle “ne peut pas être un endroit où les extrémistes font ce qu’ils veulent”.
Sur le même ton, il avait sommé les manifestants de cesser “immédiatement” leur mouvement et assuré que son gouvernement maintiendrait le projet d’aménagement urbain contesté de la place qui a mis le feu aux poudres.
Saisi par ces opposants, un tribunal administratif d’Istanbul a suspendu vendredi la partie du projet qui prévoit la reconstruction d’une caserne de l‘époque ottomane, qui a cristallisé la colère des manifestants.
Après quelques heures de répit, les affrontements qui ont embrasé le centre de la mégapole turque vendredi ont repris samedi en milieu de matinée et se sont poursuivis sporadiquement jusqu’au retrait de la police.
A plusieurs reprises, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau autour de la place Taksim pour disperser des petits groupes qui ont riposté par des jets de pierre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
“Nous étions assis là, près du suare, et nous lisions un communiqué de presse quand la police est venue vers nous avec des véhicules anti-émeute, nous aspergeant de gaz lacrymogènes”, a déclaré un manifestant, Burak Ozbey, 34 ans.
Il a indiqué que son amie avait dû subir deux opérations au cerveau après avoir été frappée vendredi par une cartouche de gaz, et qu’elle était toujours dans un état critique.
D’autres échauffourées avaient été signalées un peu plus tôt dans un autre quartier de la ville, Besiktas.
Le mouvement est parti vendredi à l’aube avec l’intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient depuis trois jours le parc Gezi, sur la place Taksim, pour y empêcher le déracinement de 600 arbres dans le cadre d’un projet d’aménagement urbain très contesté.
Ameutés par les réseaux sociaux, les militants associatifs ont afflué pour prêter main forte aux manifestants et surtout dénoncer la politique du gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.
Critiques
“Ce règne autoritaire doit cesser”, a déclaré samedi à l’AFP Sermin Erdemci, un employé de banque de 37 ans, “on ne peut pas réduire les masses au silence, nous voulons vivre dans une Turquie laïque”.
Si le revenu par habitant a triplé en Turquie depuis 2002, M. Erdogan est accusé de dérives autoritaires et de vouloir “islamiser” la société turque. Le récent vote d’une loi restreignant la consommation et la vente d’alcool a suscité l’ire des milieux libéraux.
Dès vendredi soir, la contestation partie d’Istanbul s’est propagée à d’autres villes du pays, comme Izmir (ouest), Antalya (sud) ou Ankara. Samedi encore, des incidents ont opposé dans la capitale turque la police à des manifestants qui défilaient aux cris de “Dictateur démission”. Plusieurs personnes, manifestants ou policiers, ont été blessées, selon un photographe de l’AFP.
L’opposition politique a pris le relais de ces critiques en s’affichant avec les protestataires. “Nous voulons la liberté et la démocratie dans notre pays”, a lancé samedi le président du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kiliçdaroglu.
Au sein même du pouvoir, plusieurs voix se sont élevées samedi pour dénoncer la réaction disproportionnée de la police.
Peu avant le repli de la police, le président turc Abdullah Gül lui-même a lancé samedi un appel au “bon sens” et au “calme”, jugeant le niveau de la protestation “inquiétant”.
“Dans une démocratie, les réactions doivent être exprimées (...) avec bon sens, avec calme et, en retour, les dirigeants (du pays) doivent déployer plus d’efforts pour prêter une oreille attentive aux différentes opinions et inquiétudes”, a-t-il ajouté.
Avant le président turc, le vice-Premier ministre Bülent Arinç avait présenté ses “excuses” pour les événements d’Istanbul. “Plutôt que de lancer du gaz sur des gens qui disent ‘nous ne voulons pas de centre commercial ici’ (...) les autorités auraient dû les convaincre et leur dire que leurs inquiétudes étaient partagées”, a-t-il ajouté.
Face à ces réactions, le Premier ministre lui-même a concédé que la police avait agi dans certains cas de façon “extrême”. “Il est vrai qu’il y a eu des erreurs, et des actions extrêmes dans la réponse de la police”, a-t-il dit, ajoutant qu’une enquête avait été ordonnée par le ministère de l’Intérieur.
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Syrie : La CIA active depuis 2000 à Qusseir!!


IRIB- Le gouverneur de la province de Homs vient de l'affirmer : la CIA est active depuis l'an 2000 à Qusseir sur les frontières syro libanaises !
Ahmad Mohamad Monir  interviewé par le site d'information Panorama Al Chargh Al Ossat confirme que les forces de sécurité ont identifié les traces d'une intense activité de la CIA dans cette région , une activité qui a fini par faciliter le trafic des terroristes et des armes depuis le Liban vers le territoire syrien. " " les habitants patriotes de Qusseir donnent une petite image de tous les habitants de Homs . ils s'opposent au terrorisme et ils ont été poussés à quitter la province après l'infiltration des terroristes. " plus de 80% de la province est contrôlées par l'armée arabe syrienne qui continue à mener ses opérations.

Dede Koswara : la triste histoire d’un homme arbre

Pourquoi certaines personnes vivent toute une vie sans rencontrer de problème de santé, tandis que d’autres traverses des expériences difficiles, que même les esprits les plus pervers n’auraient pas imaginées ? Comme cet Indonésien du nom de Dede Koswara. Cet homme se transforme lentement en arbre. Et aucun médicament ne peut l’aider.

Tout a commencé quand Dede était enfant. Il était en bonne santé. C’était un petit garçon gai, un meneur et un compagnon agréable. D’un naturel très curieux et éveillé, Dede pouvait passer des heures à explorer la jungle avec ses amis. Quand il avait 10 ans, il lui est arrivé une fois de tomber d’un arbre et de s’écorcher sérieusement les genoux. Toutefois, aucune importance particulière n’a été accordée à cela. Quel petit garçon n’a jamais eu des bleus ?
Les blessures sont restées ouvertes pendant longtemps, et quand elles ont commencé à cicatriser, à leur place se sont formées des verrues. Au début, il n’y en avait pas beaucoup. Mais au fil des mois, il y en a eu de plus en plus. Elles ont lentement mais sûrement commencé à recouvrir le corps de l’enfant, et Dede ne pouvait rien faire de plus que de regarder ce qui se passait sur son corps. Koswara était issu d’une famille pauvre, et ses parents n’avaient pas assez d’argent pour l’emmener chez le médecin. Et les guérisseurs locaux étaient incapables de soigner cette étrange maladie.
Comme cela arrive souvent, quand tout va bien, on a beaucoup d’amis, mais quand quelque chose arrive, ceux-ci disparaissent. Dede n’avait plus personne sur qui compter. Ces meilleurs amis d’enfance se sont détournés de lui et ont commencé à se moquer, comme tout le village d’ailleurs. Chaque année, l’état de Dede empirait. Des excroissances ressemblant à des arbres ont recouverts complètement ses pieds. Elles ont transformé ses mains en branches. Et son visage a lentement été envahi d’écorce. Se déplacer est devenu pour lui d’une douleur insupportable. Chaque pas causait à Dede d’immenses souffrances. Auparavant, quand les excroissances étaient moins nombreuses, il pouvait se nourrir lui-même en pêchant des poissons, mais avec la progression de la maladie, il n’avait pas d’autre choix que de pratiquement mourir de faim. Et quand un cirque ambulant est passé dans son village, Dede a décidé de s’enfuir avec celui-ci. Une telle attraction que l’exposition de Koswara laissait attendre d’énormes profits. Et tout ce que l’on attendait de lui était de s’asseoir avec un petit panneau indiquant « homme arbre » pour attirer le public.
Beaucoup de temps est passé ainsi, et Koswara a tapé dans l’œil d'une équipe de tournage. Ils ont tourné un reportage sur lui, et le monde entier a appris « la triste histoire d’un homme arbre ». Le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, a lui-même vu ce documentaire et a personnellement ordonné de soigner Dede Koswara.
Les meilleurs médecins du pays se sont précipités à son secours. Des opérations méticuleuses et très dangereuses ont été réalisées pour couper au laser les excroissances ressemblant à des branches sur le corps de Dede. Au total, cinq kilos d’excroissance ont été coupés. Dede a vu ses mains pour la premières fois depuis plusieurs années, et il s’est mis à espérer retrouver une vie normale. Mais la maladie n’a pas reculé. Après un certain temps, son corps s’est à nouveau transformé rapidement « arbre ».
Sur les causes possibles de l’apparition et de la récidive de la maladie, la dermatologue Nina Tiourina a déclaré à La Voix de la Russie :
« Il s’agit apparemment de la maladie de Lewandowsky-Lutz, c’est-à-dire d’une epidermodysplasia verrucosa. C’est une maladie génétique héréditaire rare. Elle se caractérise par une propagation extrêmement étendue de papillomes sur le corps du malade. Je pense que dans le cas de Dede Koswara la maladie a progressé de façon particulièrement rapide en raison d’une immunité insuffisante. Malheureusement, à l’heure actuelle, la maladie de Lewandowsky-Lutz est incurable. »
Dede ne peut donc rien faire de plus que de retirer chaque année les excroissances qui apparaissent. Bien sûr, il est difficile d’appeler cela une vie, mais Koswara n’abandonne pas et continue à croire, qu’un jour, sa maladie guérira.


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