L'armée
arabe syrienne a lancé avec les comités populaires a lancé une série
d' attaques depuis le sud des villes de Nebl et Zahraa et ont réussi de
contrôler plusieurs hauteurs alors que l'étau s'est resserré sur
Qossair avec la chute des villes d'Arjun et Barak , situées dans la
province de Qossair. Parallèlement à ces attaques de violents affrontements ont éclaté entre des groupes islamiques , des cadres de l'armée syrienne de libération et des combattants Kurdes contre des combattants des comités populaires et ceux du Parti de l'Union démocratique , l'aile syrienne du PKK. Pendant ces deux jours de combats l'armée syrienne et les comités populaires ont pu sécuriser les collines surplombant les deux villes jusqu'à la lisière de la ville de Andan. Autour des villes de Zahraa et Nebl, se situent au nord , à l'est comme au sud des villages et des fermes contrôlées par l'opposition armée notamment Meyer, Pejanon, et Irene, Tamorah, Bashamrah et Andan, sachant que les unités kurdes du Parti de l'Union démocratique contrôlent des villages à l'ouest et au nord-ouest comme Aqiba, Ziyar et Bradd. Selon des sources des comités populaires, les batailles qui ont eu lieu à la périphérie d’ Andan ont provoqué des dizaines de morts et de blessés dans les rangs de l'opposition armée tandis que les pertes parmi les combattants de comités populaires ont été limitées à six martyrs et sept blessés. Les groupes armés qui combattaient à Andan ont baptisé leur attaque contre les villes de Zahra et de Nebl de «l’écho de Qossair ». Une source de ces groupes armés a rapporté au quotidien alAkhbar qu’ « ils ont l’intention de contrôler les montagnes avoisinantes d’Andan et qu’ils poursuivront leur combat jusqu'à instaurer un siège autour de Nebl et Zahra parce qu'elles fournissent de la nourriture et de l'eau aux soldats de l'armée syrienne ». La source a ajouté que «notre attaque est contre uniquement les chabiha en réponse à l'assassinat des enfants et des femmes dans le bombardement aveugle contre Nebl et Zahraa, nous ne tuons pas leurs enfants, mais c’est l'inverse qui se passe nous nous vengeons uniquement pour notre peuple à Qossair ». En contre partie, une source militaire sur le terrain a raconté que « les combattants des comités populaires se sont retirés de certains points qu’ils avaient nettoyé prés de Dahra, Abed Rabbo et la province d’ Andan en raison de contre-attaques et de la difficulté de construire des fortifications et des lignes d'approvisionnement sécurisées rapidement ». La source a ajouté que « c'est la première fois qu’ils ont sécurisé des zones relativement éloignés des deux villes », soulignant que « prés de quatre-vingts miliciens sont morts ». La source a nié catégoriquement l'existence de combattants étrangers parmi ceux qui défendent Nebl et Zahra, ajoutant « le fait de dire que des combattants du Hezbollah participent aux combats à Nebl et Zahra fait partie de la désinformation dans le but de justifier leurs lourdes pertes subies au cours des deux jours d'affrontements avec nous». Au nord de Nebl et de Zahra , les unités populaires de protection kurdes ont repris le contrôle de Zyiara et Aqiba ainsi que la zone qui les entoure, et ce après de violents combats avec d'autres milices.. Et tandis que l'opposition accuse les unités populaires de protection kurdes de collaborer avec le régime, ces derniers accusent les groupes armés de l’ALS d’avoir attaqué les kurdes, les forçant à quitter leurs villages. Toutefois, une source des comités populaires a rapporté à alAkhbar qu'«il n'y a pas de coordination et de coopération entre nous et les militants du Parti de l'Union démocratique au contraire, ils ont kidnappés des innocents de notre région et ont participé dans le siège contre nous, leur lutte contre les terroristes est uniquement une autodéfense et non pour nous défendre ou nous aider ». Et de préciser : « les hésitations du parti kurde et sa politique d'auto-distanciation avec les takfiris ne leur a guère servi ; la preuve ils ont commencé à occupé les villages kurdes et à les forcer à quitter leurs résidences ». «Nous défendons notre peuple , l'Etat syrien et nous soutenons le dialogue pour résoudre les différences, mais depuis un an nous subissons des bombardement barbares et aveugles qui ont provoqué des dizaines de martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants » a poursuivi la source. L’étau de Qossair Dans le nord de la province de Qossair, l'armée syrienne a pris le contrôle des villes d’Arjun et Barrak au cours d’une vaste opération militaire dans la province de la région et ce conjointement avec d’autres opérations dans la ville. Il reste le village Jawadah où l'armée syrienne compte terminait sa mission. Des unités de l'armée arabe syrienne ont détruit des repaires des groupes terroristes armés dans le quartier sud-ouest de la ville de Qusseir, abattant nombre de terroristes. Une source responsable a souligné la destruction de nombre de véhicules des terroristes sur l'axe de Dabaa-Qusseir et de deux repaires des groupes terroristes dans le quartier-ouest de la ville. La source a ajouté que des unités de l'armée arabe syrienne avaient contrôlé aujourd'hui nombre d'immeubles au centre de la ville de Qusseir où s'abritaient les terroristes pour viser les unités de l'armée. L'armée déjoue une tentative d'infiltration des groupes terroristes à partir des territoires libanais vers la ville de Qusseir Une source militaire a indiqué que des unités de l'armée ont avorté une tentative d'attaque menée par les groupes terroristes armés contre un point de contrôle militaire près d'al-Dar al-Kabir dans la banlieue de Homs, leur infligeant de lourdes pertes. La source a affirmé à SANA que la plupart des membres des ces groupes ont été tués ou blessés, alors que leurs armes ont été détruites Damas: l'armée contrôle tous les immeubles autour de l'aéroport Des unités des forces armées ont infligé de lourdes pertes aux terroristes dans une série d'opérations spécifiques exécutées contre leurs repaires et leurs regroupements dans plusieurs zones de la banlieue de Damas. Une source responsable a indiqué que des unités des forces armées avaient rétabli la sécurité et la stabilité dans les localités de Saka, Tal Saka, al-Dilba et al-Mansoura à al-Ghouta al-Charqiya dans la banlieue de Damas, où elles ont liquidé les derniers groupes terroristes. La source a indiqué à Sana que la plupart des éléments des groupes terroristes armés ont été tués et que leurs repaires ont été détruits avec dedans armes et munitions. La source a ajouté qu'une unité des forces armées avait attaqué tous les rassemblements des terroristes à la périphérie de Matahen al-Ghezlaniya, où elle a tué ou blessé de grand nombre d'eux. La source a affirmé à la correspondante de Sana que des unités de l'armée ont contrôlé les immeubles donnant sur l'aéroport internationale de Damas à 1.5 Km dans la localité de Beit Sahem, après avoir tué un grand nombre dae terroristes, dont l'un des chefs de la soi-disant "armée islamique", et Mohammad al-Hindi et Mohammad Abdullah, appartenant à la brigade d'Oussoud Allah. D'autres unités ont détruit aussi nombre de repaires des terroristes dans les deux localités de Saka et de Tall Saka, tuant nombre d'eux. Dans la localité de Mleiha, un accrochage a opposé une unité de l'armée aux éléments des groupes terroristes, faisant nombre de tués parmi les terroristes, dont le surnommé Abou Mahmoud, chef d'un groupe terroriste. La même source a souligné qu'un canon et trois voitures dont l'une dotée d'une mitrailleuse, ont été détruits dans les fermes de Rima entre al-Nabek et Yabroud. A Harasta et à Rankous, nombre de terroristes ont été tués ou blessés, dont Samir Hassibeh, Mohammad Jomaa et Maher Chebat. Toujours à Harasta, des unités des forces armées ont détruit un tunnel de 200 mètres de longueur et de 10 mètres de profondeur, s'étalant entre Harasta (près de la mosquée d'al-Iman) et l'ouest de l'autoroute Damas-Homs, et qui est utilisé par les terroristes pour se déplacer entre les deux zones et stoker les armes et les munitions. Une source responsable a indiqué à Sana que nombre de terroristes qui s'abritaient dans le tunnel ont été tués. De même, des unités de l'armée ont déjoué une tentative d'infiltration, menée par un groupe terroriste armé à partir des territoires libanais vers le village d'al-Sarhania à Qusseir. La source a indiqué que la plupart des rebelles ont été tués et d'autres ont été blessés, alors que les autres ont pris la fuite vers les territoires libanais, soulignant que nombre de leurs armes et leurs munitions ont été détruites. De même, une unité de l'armée a mené une opération spécifique contre les terroristes dans la localité d'al-Demina al-Charqia, tuant nombre d'eux et détruisant leurs armes et leurs munitions. Dans la banlieue de Houla, des unités de l'armée arabe syrienne ont détruit un mortier et trois mitrailleuses lourdes dans le village de Kherbet al-Jame', liquidant nombre de terroristes. La source a fait noter qu'une unité de l'armée arabe syrienne avait éliminé des terroristes dans le village de Hoch Al Taleb dans la banlieue de Rastan, faisant savoir qu'une autre unité avait détruit deux repaires des groupes terroristes armés dans le quartier de Bab Houd dans la vieille ville de Homs. En outre, des terroristes ont tiré deux obus de mortier sur les paysans dans le village de Taldahab dans la banlieue de Houla, blessant trois citoyens. Liquidation de milicients du front Nosra dans la banlieue d'Idleb Des unités des forces armées ont tué et blessé nombre de terroristes du Front Nosra et détruit leurs armes et leurs repaires dans les villages et les localités de la banlieue d'Idleb. Une source militaire a indiqué à Sana que nombre de terroristes ont été liquidés dans les deux villages d'al-Hamama et d'al-Chegher dans la banlieue de Jisr al-Choughour, et que leurs armes et munitions ont été détruites. La source a ajouté qu'une unité des forces armées avait liquidé des rebelles qui perpétraient des actes de meurtre et de pillage sur la route d'Idleb-Ma'er Tamasrine, sur la route d'Idleb-Sermine et près du carrefour de Ram Hamdan. Dans la ville de M'arret al-Nou'man, une unité des forces armées a infligé aux rebelles de lourdes pertes, détruisant leurs armes et leurs munitions et tuant et blessant nombre d'eux au rond-point d'al-Dellah et au rond-point d'al-Istirahat, alors qu'une autre unité avait avorté l'explosion de trois charges, de différents poids et formes, sur la route d'al-Mastoumah-Idleb. Accrochage entre l'armée et des miliciens d'alNosra dans la ville industrielle, à l'alentour de l'aéroport de Minnegh et la prison centrale à Alep A Abou al-Douhour, un rebelle a été tué du fait de l'explosion d'une mine alors qu'il tentait de la planter à la périphérie de l'aéroport. L'armée s'est accrochée ave des terroristes dans la ville industrielle, à l'alentour de l'aéroport de Minnegh et la prison centrale à Alep Les unités de l'armée ont poursuivi leurs opérations contre les repaires et les rassemblements des terroristes dans la banlieue d'Alep, tuant ou blessant nombre d'eux dans la ville industrielle à Sheikh Najjar et aux périphéries de l'aéroport de Minnegh et la prison centrale à Alep. Une source responsable a déclaré que nombre de repaires et de rassemblements des terroristes avec dedans armes et munitions ont été détruites dans la ville industrielle à Sheikh Najjar et nombre de terroristes ont été liquidé. La source a aussi souligné qu'une unité de l'armée a détruit un canon de mortier, des armes et des munitions des terroristes dans la ville de Kafar Khacher, lesquels ont été utilisées dans leurs actes criminels et leurs agressions contre l'aéroport de Minnegh et les habitants. En outre, la source a indiqué que des unités de se sont accrochées avec des groupes terroristes armés près du cimetière dans la localité de Minnegh, tuant ou blessant nombre d'eux et détruisant leurs armes. A la périphérie de l'aéroport de Minnegh dans la zone d'al-Msalamia, des unités de l'armée ont poursuivi leurs opérations spécifiques menées contre les groupes terroristes armés et détruit leurs repaires dans la zone de Maqtaa al-Bakara, alors qu'une autre unité a liquidé 8 terroristes qui prennent du cimetière de Hayllan comme refuge. De même, 4 terroristes, qui avaient commis des actes de pillage, de vol et de barrage des routes près de la station d'essence de Zaidou située sur la route générale d'Alep- Idleb dans l'entrée sud de la ville d'Alep, ont été liquidés. Des unités de l'armée arabe syrienne visent des rassemblements de miliciens à Deir Ezzor Des unités de l'armée arabe syrienne ont visé des groupements et des repaires des groupes terroristes armés dans le gouvernorat de Deir Ezzor, leur infligeant de lourdes pertes. Une source responsable au gouvernorat a dit qu'une unité de l'armée arabe syrienne avait abattu nombre de terroristes dans le village de Mrei'yeh dans la banlieue du gouvernorat, soulignant la destruction d'un lance-roquette qui était en leur possession et l'élimination de nombre d'eux dont le Libyen Omrane al-Farjani. Une autre unité de l'armée arabe syrienne a ciblé des repaires des terroristes dans les quartiers d'al-Sinaa, de Hweiqa et de Cheikh Yassine, abattant nombre de terroristes et détruisant leurs armes. |
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31 mai, 2013
L’armée syrienne resserre l’étau autour des rebelles
Syrie: l'ONU ajoute le front jihadiste Al-Nosra à sa liste de sanctions
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a ajouté vendredi les rebelles syriens du front jihadiste Al-Nosra à sa liste de sanctions contre les organisations qu'il considère comme terroristes, en raison de leurs liens avec Al-Qaïda.
L'organisation de rebelles islamistes fait désormais l'objet d'un gel de ses avoirs au niveau international et d'un embargo sur ses armes, a précisé le comité de sanctions du Conseil de sécurité.
Syrie : qu'ont dit les français aux iraniens?
IRIB- selon Al Akhbar , la délégation française qui s'est rendue
il y a quelques jours en Iran, conduite par le vice ministre
français des AE Jean François Girault était porteur du message de Paris
au sujet de sa participation aux pourparlers Genève II. M Girault aurait
exprimé aux iraniens "l'extrême préoccupation de la France face au
terrorisme et aux violences en cours en Syrie : " Paris a peur que la
crise syrienne sorte de tout contrôle". La France aurait appelé la RII à
éviter tout engagement militaire en Syrie et partant toute provocation
en direction d'Israël . la délégation aurait aussi demandé à l'Iran de
demander à damas de prendre au sérieux la conférence Genève II car si
celle ci échoue, les consquénces très lourdes à supporter attendront le
régime Damas." en dépit de cette visite la France continue à s'opposer à
la présence iranienne à Genève.. au moins en apparence car la France et
l'Occident le savent depuis longtemps, la crise syrienne ne se dénouera
pas sans la présence iranienne
Turquie : les rebelles syriens préparaient des attaques chimiques
Photo : EPA
Le gaz sarin saisi aux rebelles a été emporté dans le pays du Liban.
La
police turque a interpellé ces derniers jours dans plusieurs villes de
Turquie douze personnes. Selon plusieurs médias turcs, ces personnes,
arrêtées à Istanbul, Adana et Mersin, seraient liées à la nébuleuse
Al-Qaïda et au Front al-Nosra, un groupe islamiste engagé dans la guerre
contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.
french.ruvr.ru
Saisie du gaz sarine par l'armée turque, Lavrov demande des explications
IRIB-le ministre russe des AE exige des explications d'Ankara après
l'arrestation des membres d'Al Nosra en possession du gaz sarine.
" Nous avons éclairci dans un communiqué notre position au sujet de
l'arrestation des membres d'Al Nosra et nous attendons que nos confrères
au ministère turc des AE nous fournissent des explications et rendent
public les résultats de leur enquête à ce sujet" Lavrov a appelé en même
temps à l'ouverture immédiate d'une enquête à ce sujet.
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Afghanistan : un soldat américain avoue avoir tué 17 femmes et enfants d’une balle dans la tête
Un soldat américain est accusé d’avoir tué 16 villageois dans le sud de l’Afghanistan. Il va plaider coupable pour éviter la peine capitale : la peine de mort
L’an dernier, un soldat américain a tué seize afghans dans un village. L’homme va alors plaider coupable ce qui lui permettrait d’échapper à la peine de mort, en vertu d’un accord passé avec les procureurs militaires, ont indiqué ses avocats, cités mercredi par des médias américains. L’homme prénommé Robert Bales n’est pas le coupable d’un petit crime mais de plusieurs crimes infâmes et déplorables. En effet, Robert Bales est accusé de seize meurtres et de six tentatives de meurtres en mars 2012 dans le sud de l’Afghanistan. Sur les victimes, dix-sept étaient des femmes ou bien des enfants, tous décédés d’une balle dans la tête. Selon John Browne un des avocats de Robert Bales cité par le New York Times les procureurs militaires ont accepté que l’homme plaide coupable devant le juge car l’homme est
prêt à assumer ses actescomme l’a expliqué son autre avocate Emma Scanlan.
Alcool, drogue, stress : des facteurs de démence ?
L’audition de l’homme se déroulera dans l’état de Washington où il est actuellement détenu. Cela lui permettrait d’éviter un procès en Afghanistan et d’échapper à la peine capitale au grand désespoir des familles des victimes. Ces actes d’une violence inouïe ont été commis dans la nuit du 11 mars 2012. Robert Bales avait quitté sa base pour commettre ces meurtres et ces atrocités pour ensuite mettre le feu à certains cadavres. Son avocat soulevait alors plusieurs points qui auraient pu pousser l’homme à commettre ces crimes, posant le doigt sur l’alcool, le stress ou encore les drogues.« Décompensation psychiatrique »
La guerre en Afghanistan en aurait rendu fou plus d’un. En effet en mars 2012, des militaires américains étaient condamnés pour avoir uriné sur des cadavres en juillet 2011. Il y a un an, l’Express interviewait un psychiatre spécialiste des questions militaires qui donnait des explications concernant les actes de Robert Bales :On a probablement affaire à une décompensation psychiatrique, un ‘pétage de plombs’, en langage familier, de cet individu. Cette personne peut avoir un passé psychiatrique troublé, mais, n’importe quel individu sain d’esprit au départ peut perdre pied quand il est dans une situation de stress prolongé comme celle que connaissent les soldats en guerre.
Clémence Rouvellat
Photo CC @Reuters/Ahmad Nadeem
Windows 8.1 dévoilé : retour (partiel) du bouton démarrer
Dans un billet publié hier, Microsoft a présenté -dans les grandes lignes- les fonctionnalités qui seront apportées à Windows 8 au travers de la mise à jour 8.1 alias "Windows Blue", dont la version Preview est attendue fin juin.
Un bouton facilitant l'accès à ses applications sera ajouté, sans
ressemblance néanmoins avec le bouton "démarrer" des versions
précédentes de Windows. En revanche, une option permettant de contourner
l'écran d'accueil au démarrage (boot-to-desktop) sera bien disponible.
Ces améliorations concernent les options de personnalisation de l'OS, de recherche des fichiers et contenus ainsi que:
Ces améliorations concernent les options de personnalisation de l'OS, de recherche des fichiers et contenus ainsi que:
- certaines applications natives : de nouvelles fonctions de retouche d'images seront apportées à l'application photo. Le multitâche sera optimisé.
- la navigation gagnera en fluidité dans le Windows Store, les utilisateurs pourront trouver plus rapidement les applications pertinentes.
- La synchronisation en cloud : avec la possibilité de sauvegarder plus rapidement ses fichiers sur son espace Skydrive.
Pour les entreprises, Microsoft promet plusieurs améliorations relatives à la gestion et à la sécurité de Windows 8, nouveautés qui seront détaillées à l'occasion de la conférence TechEd North America qui se tient du 3 au 6 juin prochain.
Un compromis sur le bouton démarrer
Au lieu d'un bouton donnant accès au menu démarrer, qui est proposé sur les versions antérieures de Windows, un bouton baptisé "start tip" sera finalement ajouté. Matérialisé par le logo Windows dans la barre des tâches, il renverra vers la liste des applications Dektop installées sur l'ordinateur.
Une option pour afficher directement le bureau au démarrage
Les utilisateurs pourront en revanche afficher directement leur bureau virtuel au démarrage du système, en lieu et place de l'écran d'accueil et de son interface Metro.
Le FBI confirme la mort de son espionne en Syrie !!
IRIB-Le FBI ,cité par les médias outre athlantique a confirmé la mort de l'une ses espionnes,
la dénommée Nicole Leen Mansfield , au cours de combats en Syrie.
Née au Michigan, l'américaine s'était convertie il y a trois ans en
Islam et mariée à un arabe , naturalisé dès lors américain. les employés
du FBI ont rapporté la nouvelle de la mort de Nicole à sa famille. les
proches de Nicole disent ne pas connaitre le nom de son mari qui s'est
séparé de sa femme il y a quelques mois, juste avant que celle-ci parte
pour la Syrie. Selon Al Alam, l'Arabie saoudite envoie un grand nombre
de leurs ressortissants ayant des tendances extrêmistes salafo
wahhabites aux Etats Unis pour faire des études ou du commerce . ces
saoudiens une fois installés cherchent en général à se marier avec des
américaines et à trouver une assise au sein de la société Us pour
répandre leurs pensées extrémistes. cependant, les autorités américaines
sont loin de réagir à ce phénomène en dépit de leur prétention de lutte
contre l'extrémisme. jeudi trois espions étrangers , un britannique ,
une américaine et un non syrien à l'identité inconnue ont été tués à
Idleb alors que les Etats Unis disent vouloir parvenir à une solution
pacifique de la crise syrienne. les forces de l'armée syrienne ont
découvert une grosse quantité d'équipements d'écoute et d'espionnage à
bor du véhicule que les espions conduisaient. ces équipements étaient
destinés aux terroristes.
Egypte: les milieux artistiques craignent une volonté d’emprise des islamistes
Dernier épisode en date, des manifestants ont défilé jeudi soir en scandant “à bas le pouvoir des Frères musulmans” et réclamant la démission du ministre de la Culture Alaa Abdel Aziz, considéré comme proche de la confrérie même s’il n’en fait pas formellement partie.
Le cortège de 100 à 200 personnes est parti de l’Opéra du Caire, institution phare de la vie culturelle égyptienne, où les représentations sont suspendues depuis mardi dernier en raison d’un mouvement du personnel consécutif au limogeage de sa directrice, Inas Abdel Dayem.
Cette situation traduit un malaise grandissant dans les milieux culturels depuis l‘élection il y a un an du président Morsi, régulièrement accusé par ses opposants de chercher à placer ses amis Frères musulmans dans tous les rouages du pays.
Le renvoi récent d’une figure du ministère de la Culture, le chef du département des Beaux-Arts Salah al-Meligui, et celui du chef de l’Organisation générale du livre égyptien, Ahmed Mohaged, ont renforcé ces craintes.
Mercredi, le secrétaire général du Conseil suprême de la culture, Saïd Tewfik, a annoncé qu’il remettait sa démission pour dénoncer “les tentatives de +frèrisation+” de ce ministère, traditionnellement très influent en Egypte.
Selon le chef d’orchestre Naïr Nagui, qui a rencontré le ministre de la Culture, ce dernier “n’a donné aucune raison” pour les récents limogeages.
“Il ne fait qu’exécuter un programme”, assure le musicien. “Les Frères savent qu’il ne leur sera pas facile de diriger le pays avec autant d’intellectuels dans l’opposition, c’est pourquoi ils veulent les exclure du ministère”, estime-t-il.
Pour l‘écrivain Helmy el-Namnam, “les Frères musulmans pensent qu’en contrôlant le ministère de la Culture ils vont contrôler la culture égyptienne elle-même, ce qui est un non sens”.
Le ministre s’est jusqu‘à présent montré avare de commentaires, mais a toutefois affirmé que ces limogeages visaient à apporter du “sang neuf” à son administration.
Un porte-parole des Frères musulmans, Ahmed Aref, a réfuté ces accusation, assurant que la confrérie ne cherchait pas à dominer le secteur culturel.
“Nous voulons la liberté pour tous et nous ne refusons pas la diversité, elle existe également dans notre mouvement”, a-t-il affirmé à l’AFP.
Le conflit avec les artistes s’ajoute à de nombreux autres en cours ou latents dans des secteurs aussi divers que la justice, la presse ou encore la police, sur le thème de l’islamisation des institutions publiques et privées.
Il survient dans un climat de graves difficultés économique et de montée de l’insécurité, qui pèsent sur la présidence de M. Morsi, à quelques semaines du premier anniversaire de son accession au pouvoir.
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Chef d’Etat major de l’ASL:"Nous agonisons, aidez-nous"
Le
chef d’Etat major de « l’armée syrienne libre », le colonel Salim
Idriss a imploré « les forces occidentales de fournir des armes
supplémentaires aux rebelles pour leur permettre de défendre les
citoyens Syriens ».
« Nous agonisons, venez à notre aide », a-t-il lancé, prétendant que 7000 éléments du Hezbollah envahissent la Syrie et notamment la ville de Qousseir.
Idriss est allé encore jusqu’à accuser des combattants iraniens de participer à l’offensive à Qousseir, imputant aux médias la responsabilité d’avoir amplifié la question des groupes djihadistes en Syrie, qui ne constituent que 5 à 8% du nombre des rebelles, selon lui.
« L’armée syrienne libre possède près de 1500 combattants qui participent à la bataille de Qousseir à l’aide d’armes légères, et plus de 50000 personnes parmi les habitants sont assiégés », a-t-il dit, mettant en garde contre un massacre en cas de chute de la ville.
Tout en assurant qu’il ne peut être en accord avec la doctrine des « djihadistes », le chef d’Etat major de l’ASL a reconnu ne pas être capable d’empêcher quiconque veut participer aux combats contre le régime du Président Bachar elAssad.
« Lorsque nous recevons les armes et les munitions nécessaires, nous serons capables de présenter toute sorte de garanties aux pays donateurs que ces armes ne tomberont pas dans les mauvaises mains ».
Et d’appeler enfin l’opposition syrienne en exil (coalition nationale syrienne : ndlr) à mettre fin à ses divergences internes et à accepter le plus rapidement possible d’assister à la conférence de paix prévue à Genève le mois prochain.
Armer les rebelles syriens: trop risqué pour Washington
Les Etats-Unis ont beau applaudir l’Union européenne qui a levé l’embargo sur les armes en Syrie, ils n’ont aucune envie d’armer une rébellion éclatée entre modérés et jihadistes, de peur d‘être embrigadés dans une “guerre par procuration” contre l’Iran et la Russie, notent des experts.
Depuis des mois, le président Barack Obama est sous pression d‘élus républicains et même de responsables de son administration pour équiper en armes l’opposition syrienne, mais il s’en tient à une aide “non létale” conséquente et mise d’abord sur un règlement politique du conflit via une conférence internationale prévue en juin à Genève.
“Dans le fond, les Etats-Unis n’ont pas d’appétit pour une intervention en Syrie (...) et ne veulent pas d’une accélération de la guerre”, résume pour l’AFP Aram Nerguizian, analyste au Center for Strategic and International Studies (CSIS) de Washington.
“Pour la Syrie, au bout du compte, c’est le président (Obama) qui décide”, souligne-t-il, fustigeant au passage “l’incohérence de la politique américaine sur la question d’armer ou pas” la rébellion, un dossier sur lequel communiquent concurremment et “de manière confuse”, selon l’expert, la Maison Blanche, le Pentagone et le département d’Etat.
L’administration américaine invoque depuis des mois le plus grand risque que poserait la livraison d’armes aux rebelles.
Elle redoute que des équipements de guerre, par exemple des lance-missiles Stinger, ne tombent dans de “mauvaises mains”, c’est à dire dans celles des jihadistes du Front Al-Nosra allié à Al-Qaïda et en première ligne contre les forces armées de Damas.
L’ancien ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker, avertissait encore cette semaine devant l’université Stanford (Californie) que son pays “n’en savait pas assez sur l’opposition syrienne fractionnée pour intervenir ou l’armer”.
Le précédent afghan
Les Etats-Unis travaillent pourtant depuis des mois avec la rébellion syrienne dite modérée, pilotée par le Conseil militaire suprême syrien et l’Armée syrienne libre du général Salem Idris.
Mais “même si on donne des armes au général Idris (...) comment empêcher qu’elles ne passent à Al-Nosra?”, s’interroge M. Nerguizian, dressant des parallèles historiques avec “le Liban durant la guerre civile et (...) la Libye ou l’Irak”.
Son confrère Salman Shaikh, directeur du Brookings Center à Doha, pense aussi que “le précédent de l’Afghanistan a été bien sûr instructif” pour les Américains qui ont dû se battre contre des islamistes qu’ils avaient armés des années auparavant contre les Soviétiques.
Et plus les jihadistes prennent l’ascendant chez les insurgés syriens, moins “on peut jouer ce jeu avec Al-Qaïda, avec des militants islamistes qui vont déstabiliser la région”, prévient M. Nerguizian.
Bien que l’opposition soit en difficulté sur le terrain – l’armée syrienne, épaulée par le Hezbollah chiite libanais allié de Téhéran, s’apprêtant à reprendre la ville stratégique de Qousseir – Washington reste “réticent” à s’engager plus avant, constatent analystes et diplomates.
“En fournissant des armes létales, les Etats-Unis seraient directement impliqués dans une guerre par procuration, en particulier contre les Russes”, lesquels, comme les Iraniens, sont des soutiens indéfectibles à Damas, note M. Shaikh.
Washington a certes mis en garde jeudi Moscou sur des livraisons de missiles sol-air S-300 au régime du président Bachar al-Assad, tout en rappelant que la Russie jouait un rôle diplomatique fondamental pour trouver une issue politique au conflit.
“Mais si la diplomatie échoue”, redoute M. Nerguizian du CSIS, “les Etats-Unis pourraient (commencer) à armer certaines factions, auquel cas vous assisteriez à une guerre par procuration qui pourrait durer des années”.
“C’est un vrai risque”, prévient-il.
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Syrie: réunie à Istanbul, l’opposition se dote de 40 nouveaux membres
La Coalition de l’opposition syrienne a officialisé jeudi soir son élargissement à une quarantaine de nouveaux membres et reporté l‘élection de son nouveau président à la mi-juin, au terme d’une réunion de huit jours marquée par d‘âpres discussions.
A l’issue d’un ultime débat dans un hôtel de la lointaine périphérie d’Istanbul, son président par intérim Georges Sabra a annoncé un accord sur l’arrivée en son sein de 43 personnalités représentant notamment l‘état-major de l’Armée syrienne libre (ASL, principale composante de la rébellion) et les groupes révolutionnaires à l’origine de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad.
“Nous pouvons dire maintenant que nous sommes parvenus à renouveler la Coalition”, s’est réjoui M. Sabra devant la presse.
La question de l‘élargissement du principal mouvement d’opposition politique au régime de Damas a largement occupé ses débats dans la mégapole turque et l’ont contraint à prolonger sa réunion, initialement programmée du 23 au 25 mai.
Un premier vote sur le sujet s‘était soldé par un cuisant échec dimanche, puisque seuls 8 nouveaux noms avaient été ratifiés, illustration des divisions de l’opposition. Tout au long de la réunion, les deux principaux parrains financiers de la Coalition, le Qatar et l’Arabie saoudite, se sont livrés à une guerre d’influence pour son contrôle qui a paralysé toutes les discussions.
M. Sabra a ainsi annoncé jeudi soir le report de l‘élection prévue pour remplacer l’ancien président du mouvement Moaz al-Khatib. “Cette élection aura lieu au plus tard le 12 juin” lors d’une autre réunion à Istanbul, a déclaré son chef intérimaire.
De même, la désignation du gouvernement du “Premier ministre” intérimaire Ghassan Hitto, également prévue lors de la réunion qui s’est achevée jeudi soir, a été reportée sine die, a ajouté Georges Sabra.
Quelques heures avant de se séparer, la Coalition de l’opposition avait annoncé par la voix de M. Sabra son refus de participer à la conférence internationale de paix promue par la Russie et les Etats-Unis tant que se poursuivrait “l’invasion” de l’Iran et de la milice chiite libanaise du Hezbollah en Syrie.
Le Hezbollah intervient depuis une dizaines de jours aux côtés de l’armée fidèle au président Assad pour tenter de reprendre aux rebelles la ville de Qousseir (centre-ouest de la Syrie, près de la frontière libanaise).
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Fukushima: une facture provisoire de 30 milliards d’euros, selon un journal
L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima va réclamer davantage d’argent à l’Etat japonais, ce qui portera à 30 milliards d’euros la facture provisoire de l’accident pour le contribuable, a affirmé vendredi un journal nippon.
D’après le quotidien Nikkei, Tokyo Electric Power (Tepco) va expliquer aux autorités avoir besoin de plus de fonds, afin de faire face à des dépenses croissantes pour indemniser les victimes et contenir la crise nucléaire sur place, deux ans après la catastrophe.
La compagnie, nationalisée de facto depuis l’accident, va réclamer vendredi une aide publique supplémentaire de plus de 600 milliards de yens (4,5 milliards d’euros), a ajouté le journal économique.
Si cette nouvelle demande est acceptée, le total des fonds publics versé à Tepco atteindra 3.900 milliards de yens (30 milliards d’euros), soit l‘équivalent de 0,83% du produit intérieur brut du Japon en 2011, année de la catastrophe nucléaire.
Quelque 160.000 personnes ont fui leur domicile par crainte des radiations, particulièrement dans les environs de la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), et des entreprises ont été ruinées par la dévastation de la région et la chute de la consommation des produits locaux.
Tepco est confrontée à d‘énormes demandes d’indemnisation et se retrouverait en faillite sans l’aide de l’Etat, qui ne souhaite pas de son côté laisser chuter cette compagnie chargée de l’alimentation en électricité de la mégapole de Tokyo.
D’après le Nikkei, cette demande d’aide supplémentaire pourrait être acceptée par le ministère de l’Industrie dès le mois de juin.
Un porte-parole de Tepco joint par l’AFP a déclaré que l’entreprise “envisageait une telle demande” mais qu’elle n’en avait soumis aucune nouvelle pour l’instant.
La compagnie fait face à de nombreuses plaintes en nom collectif, accusée d’avoir négligé les mesures de protection alors qu’elle savait la centrale vulnérable à un tsunami de 15 mètres.
Or un raz-de-marée de cette ampleur s’est abattu le 11 mars 2011 sur le site situé en bord de l’Océan Pacifique, provoqué par un séisme de magnitude 9 au large des côtes nord-est du Japon.
Les systèmes de refroidissement des réacteurs avaient été coupés, entraînant des explosions dans les bâtiments et l‘émission d’importantes quantités de radiations dans l’environnement.
La compagnie doit en outre faire face à d’importantes dépenses pour stabiliser Fukushima Daiichi. Le site a récemment subi plusieurs dysfonctionnements, comme des fuites d’eau très radioactive et des pannes d‘électricité qui ont interrompu temporairement les systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé.
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L'interview complet de Bachar al-Assad
Le
président syrien Bachar al-Assad a assuré que le Hezbollah est
intervenu à Al-Qousseir non pas pour aider l’Etat syrien mais pour faire
avorter les tentatives de l’étouffer.
Car d’après lui, les quelques centaines de combattants du Hezbollah dépêchés dans cette région ne constituent rien par rapport aux centaines de milliers de militaires réguliers et de terroristes qui se confrontent dans ce pays depuis près de deux ans.
Le président syrien a tenu ces propos dans un entretien télévisé accordé exclusivement à notre chaine de télévision AlManar et diffusé ce jeudi.
Interrogé sur les progrès réalisés par l’armée syrienne dans plusieurs régions, le numéro un syrien a mis en avant l’échec des planificateurs de l’insurrection eux-mêmes. Sans oublier de signaler que l’environnement qui a bercé les rebelles au début a fini par se révolter contre eux.
S'agissant de la livraison de la livraison par la Russie du système anti aérien S-300, il a affirmé que Moscou allait honorer tous ses contrats d'armements avec Damas.
Voici ci dessous l'interview
Q: Nous sommes au cœur du Palais du Peuple. Deux ans et demi après l’éclatement de la crise syrienne, laquelle visait avant tout à vous renverser, comment avez-vous fait avorter les tentatives de vos adversaires et ennemis. Quel est le secret de cette persévérance ?
Ils ont échoué dans leurs plans
R : D’une part, Il y a le côté syrien qui est parvenu à déjouer ce plan ; de l’autre, ce sont ses trameurs eux-mêmes qui ont torpillé leur propre plan... Parce que d’un côté ils ne connaissent la situation en Syrie, et de l’autre ils n’ont pas bien lu la situation en Syrie. Ils ont au début lancé leur insurrection en brandissant des slogans de révolution. Mais toute révolution nécessite des facteurs objectifs. On ne peut faire une révolution avec de l’argent. Comme ils ne sont pas parvenus à réaliser les circonstances qui introduisent une révolution, alors ils sont passés à mettre en avant des concepts et des slogans confessionnels et sectaires afin de provoquer une faille au sein de la société syrienne. Ils ont pu entrer dans certains coins de la société syrienne présents dans toute société, des angles d’ignorance et d’inconscience, le résultat qui en a découlé est qu’ils ne sont pas parvenus à vraiment instaurer cette faille laquelle, si elle était présente, elle aurait démembré la Syrie depuis les tous débuts.
Ils ont utilisé un autre slogan qui les fait tomber dans leur propre piège, en disant que ce qui se passe est un conflit pour le pouvoir. La réalité n’a rien à voir avec un conflit pour le pouvoir, la bataille est pour la partie, et non pour le pouvoir. Personne ne combat et ne tombe en martyre pour le pouvoir de quelqu’un.
Q : Dans cette bataille, monsieur le président, il semble, au bout de deux ans et demi, que la direction syrienne est en train de réaliser des progrès sur le terrain. Pourquoi au bout de deux ans et demi, avez-vous choisi de passer de la défense à l’attaque, vous ne pensez pas que vous vous y êtes mis un peu tard, au risque que le cout soit très élevé. Je prendrai comme exemple celui d’al-Qousseir.
Des Syriens ont été arnaqués
R : Nous n’avons jamais abordé cette question sous l’idée de la défense ou de l’attaque. La tactique militaire nécessitait de se comporter avec chacune des petites batailles d’une façon isolée. Nous nous comportions avec la situation non point d’un point de vue militaire, mais dans tous ses aspects, dont politique et social. De nombreux syriens ont été arnaqués au début.
Beaucoup de pays amis à l’étranger ne comprenaient pas la situation en Syrie. On ne peut pas faire les mêmes choses lorsqu’il n’y a pas de consensus.
C’est ce qui a aidé les forces armées beaucoup plus à faire leur devoir et à réaliser des exploits. Ce qui se passe actuellement n’est pas un passage de la phase de la défense à celle de l’attaque. C’est un renversement de l’équilibre des forces à l’avantage des forces régulières.
Q : Comment cet équilibre des forces a-t-il été renversé ? On reproche à la Syrie d’avoir demandé l’aide de combattants étrangers et nous allons appeler les choses par leur nom. On voudrait parler des combattants du Hezbollah. Sachant que dans des entretiens passés, vous aviez dit : nous sommes un peuple de 23 millions, et n’avons besoin de personne. Que fait le Hezbollah en Syrie.
L’environnement qui accueillait les miliciens s’est bouleversé
R : La première raison de ce renversement des équilibres de forces, est due en réalité à un renversement dans l’environnement qui avait accueilli les rebelles. Certaines régions avaient formé un environnement qui abrite les miliciens, non pas par manque de nationalisme, mais par manque de connaissance. De nombreuses personnes se sont pliées aux groupuscules terroristes.
Ils pensaient qu’il s’agissait d’une révolution contre les aspects négatifs qui sévissaient. C’est cet environnement s’est bouleversé. De nombreux miliciens ont finalement quitté ces groupuscules depuis et ont repris leur vie normale. C’est la raison principale.
Le Hezbollah ne défend pas l’Etat syrien.
L'intervention du Hezbollah liée à l'intervention israélienne
En ce qui me concerne, ce qui est soulevé actuellement sur le Hezbollah et sur la participation de combattants étrangers avec l’Etat, c’est un sujet très important qui comporte plusieurs aspects. Pour l’expliquer, nous avons besoin de plusieurs éléments qui lui sont inhérents.
Nous ne pouvons séparer ce qui a été soulevé dernièrement sur le sujet du Hezbollah dans la bataille d’al-Qousseir de la frappe israélienne. Il s’agit de trois aspects dans une seule affaire. Laissez mois parler franchement. Dernièrement surtout après le discours de Sayyed Hassan Nasrallah, a été soulevé dans les medias arabes et étrangers que les combattants du Hezbollah sont en train de combattre en Syrie pour défendre le régime syrien. Bien sûr, entre parenthèses, ils veulent dire par le régime l’Etat syrien.
Plus de 100 mille miliciens en Syrie
Parlons logiquement. Si le Hezbollah voulait défendre la Syrie, combien devrait envoyer de combattants ? Quelques centaines, un millier, deux mille ? Nous parlons d’une bataille à laquelle participent des centaines de milliers de l’armée syrienne et des dizaines de milliers de terroristes si ce n’est plus, peut-être plus de 100 milles, car leur nombre ne cesse d’enfler. L’alimentation du nombre des miliciens se poursuit de la part d’Etats voisins et d’Etat soutenus par des étrangers. Le nombre de participants a travers lequel le Hezbollah contribue en Syrie en comparaison avec celui des terroristes et des militaires de l’armée, et compte tenu de la superficie syrienne, ne peut ni protéger l’Etat, ni la Syrie.
D’autre part, s’ils disent que le Hezbollah défend l’état syrien, pourquoi aujourd’hui seulement, pourquoi en ce moment exclusivement ? Les batailles ont commencé après le mois de Ramadan 2011, et se sont intensifiées en été 2012, date à laquelle a été déclenchée la bataille de Damas, au cours de laquelle l’heure zéro a plusieurs fois été annoncée pour lancer l’attaque, et il y a eu l’assassinat des quatre officiers et plusieurs opérations d’évasion et de défections, de nombreux avaient cru que la chute du régime s’approchait, mais cela n’est pas arrivé. Et pourtant, le Hezbollah n’est pas intervenu en ces moments. Pourquoi a-t-il décidé de le faire aujourd’hui ?
Cet aspect revêt une importance primordiale. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Damas ou à Alep ?? Les plus grandes batailles sont celles qui ont lieu dans ces villes. Et non pas à Qousseir. La ville de Qousseir est toute petite. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Homs ?
Tous veulent étouffer la résistance
Toutes ces données ne sont pas précises. Al-Qousseir est stratégique. Toutes les frontières sont stratégiques pour les terroristes. Toutes les frontières sont utilisées pour le trafic d’armes et de miliciens. Donc toutes ces allégations n’ont rien à voir avec le sujet du Hezbollah. Toutes les lamentations et tous ces hurlements que nous entendus dans le monde arabe ainsi que les déclarations lancées par les responsables étrangers, même Ban Ki-Mon a déclaré appréhender l’intervention du Hezbollah à Qousseir, tout cela vise à étrangler la résistance. Ceci n’a rien à voir avec la défense de la Syrie. Les progrès que vous avez évoqués depuis quelques temps sont très importants à Alep, à Damas, dans la province de Damas, et dans d’autres endroits, mais nous n’avons entendu aucune lamentation.
Question: S’agissant de la nature de la bataille que vous menez, vous et le Hezbollah à Qousseir, d’aucuns croient deviner que vous voulez y établir un passage sécurisé reliant la côte syrienne à Damas pour y instaurer votre Etat alaouite, au cas où sont imposées dans la région la partition ou des modifications géographiques. Cette bataille serait également liée au conflit avec Israël.
On ne livre pas des batailles partout pour la partition
Réponse: D'abord la côte libanaise et syrienne ne passe pas par Qousseir. Géographiquement parlant, ce discours n'est pas logique. Le deuxième point, personne ne livre une guerre pour aller vers la partition.
Si vous voulez une partition, il faut y aller tout droit. On ne peut engager des batailles dans toutes les régions syriennes, tout en ayant des velléités de partition et pour aller prendre un certain coin. Le cours des batailles ne suggèrent nullement que d’aucuns cherchent à diviser dans le rôle syrien. Bien au contraire, ces batailles sont des batailles pour préserver l'unité de la Syrie, et non l'inverse.
Un autre point: nos ancêtres ont essayé cela avec les Français lorsque la France a réclamé la division Syrie, depuis quelques décennies, et ils ont montré qu’ils étaient bien conscients de l’affaire. Est-ils possible que nous autres, leurs petits-fils, soyons moins conscients qu’eux de ce qui se trame?
Jamais.
Les lamentations arabes pour Israël
Je le répète encore une fois. Tous les hurlements qui parviennent à nos oreilles sur ce qui se passe à Qousseir sont liés au sujet d'Israël. Le timing de la bataille de Qousseir est lié à la frappe israélienne. Ce qui est exigé est d’étrangler la résistance. C’est une nouvelle vieille bataille, qui prend à chaque fois une nouvelle apparence. Ce n'est pas Qousseir qui est l'important, mais la frontière. On veut étouffer la résistance, sur terre et sur mer.
C’est pour cela qu’une question se pose ici: on dit que la résistance devrait pointer ses armes vers l'ennemi et donc vers le sud. Cela a été dit le 7 mai, quand certains agents d’Israël au Liban ont voulu confisquer les télécommunications de la Résistance, alors ils ont dit que la résistance avait changé la direction de ses armes vers l'intérieur. Ils ont dit la même chose à propos de l'armée syrienne comme quoi elle devrait se battre sur la frontière avec Israël. Nous avons dit très clairement que l'armée combat l'ennemi partout où il se trouve. Quand l'ennemi est au nord ou vient du nord, on se doit de nous rendre au nord. De même pour l’Est. C’est aussi le cas de la résistance.
Pourquoi le Hezbollah se trouve-t-il à la frontière au Liban ou en Syrie ? Parce que la bataille est la même : avec l'ennemi israélien ou contre ses agents en Syrie ou au Liban.
Q : Concernant l’entrée d’Israël dans l’équation de la crise syrienne dernièrement à travers les raids aériens menés dans la banlieue de Damas, Israël l’a directement lié à des messages : celui ente autre qu’il ne veut pas de bataille ascendante et qu’il ne veut pas d’immixtion dans la crise syrienne. D’où la question qui se pose : que veut Israël ou quel type d’intervention voudrait-il dans l’équation syrienne ?
Les objectifs d’Israël
R : ceci est la confirmation de ce que j’étais en train de dire. Le but consiste à étouffer la résistance en premier lieu. L’intervention israélienne auprès des terroristes et le soutien qu’il leur accorde ont pour objectif deux choses : premièrement étouffer la résistance ; deuxièmement, bombarder les défenses aériennes syriennes. Ce sont ses principaux buts. Le reste lui est bien égal.
Q : Tant que les objectifs d’Israël sont clairs, pourquoi la riposte syrienne, d’après ce qu’on lui reproche, a été aussi faible ? Tout le monde a attendu la riposte syrienne. Dans la déclaration du gouvernement syrien, il y avait allusion au droit de riposte au moment et dans le lieu propices. Pourquoi la riposte n’a pas été directe et immédiate ? Est-il suffisant, selon les fuites d’une source haut placée, de diriger les missiles vers l’ennemi israélien, et de dire que chaque agression allait être répliquée sans retour au haut -commandement ?
Réponse: Nous avons informé toutes les parties étrangères et arabes qui nous ont contactés, que nous allons répondre la prochaine fois. Bien sûr, depuis il y a eu des tentatives de violations israéliennes auxquelles nous avons répliqué. Mais la réponse temporaire n'a aucune valeur. C’est-à-dire la réponse à caractère politique. Si nous voulons répliquer à Israël, nous devons le faire stratégiquement.
Q: Comment, en ouvrant le front du Golan, par exemple?
Réponse: Cela dépend d'abord de la situation populaire, si elle penche vers la résistance ou pas?
Q: Comment vont les choses aujourd'hui en Syrie?
Une pression populaire pour ouvrir le front du Golan
A: Il y a une pression publique claire pour ouvrir le front du Golan pour résister. Il y a même un enthousiasme arabe dans ce sens : des délégations arabes sont venues nous voir et nous dire : où les dizaines jeunes peuvent-ils s’inscrire? Ils veulent venir pour combattre Israël. Bien sûr, le processus de résistance n'est pas un processus simple, et il ne s’agit pas d’une ouverture au sens géographique du terme seulement. La question est d’ordre idéologique, social et politique et militaire dans l’ensemble.
Q: Monsieur le Président, si nous prenons en compte ce qui s'est passé dans le Golan, concernant les véhicules militaires qui ont franchi la ligne d'engagement et ont pris pour cible. Sommes-nous face à un changement des règles du jeu dans les règles d'engagement. S’il en est ainsi, quelle est donc cette équation?
Réponse: Le véritable changement dans les règles d'engagement, c'est quand le peuple ira en direction de la résistance populaire. Tout autre changement est un changement temporaire, sauf si nous allons vers la guerre. Toute riposte pourrait être de nature morale ou dans l’apparence celui d'un changement dans les règles d'engagement, mais je ne le crois pas. Le véritable changement est lorsque les gens opteront pour la résistance. Il s'agira d'un changement radical ou dramatique..
Question: Ne pensez-vous pas que ce discours est venu trop tard, je veux dire pourquoi, après quarante ans d’accalmie et de trêve dans le Golan, on parle maintenant de faire bouger ce front, d’introduire de nouvelles équations, et de nouvelles règles du jeu?
L’Etat ne crée pas la résistance, mais la laisse faire ou...
Réponse: ils disent toujours que la Syrie a fermé le front ou l’a ouvert. L'Etat ne crée pas de résistance, si ce n'est une résistance spontanée et populaire. La résistance ne peut être fabriquée. L’Etat ne peut que soutenir ou entraver, pour se déplacer, comme c'est le cas dans certains pays arabes. Mais je pense que l'État qui fait face à la résistance est un état téméraire. L’affaire aujourd’hui n’est pas que la Syrie a décidé, après quarante ans, d’aller dans cette direction.
Il y a une armée qui fait son devoir. De point de vu situation mentale et patriotisme, il y a ceux qui assument cette responsabilité de libérer la terre. S'il n'y avait pas d'armée, comme au Liban, lorsque l’armée était divisée et le pays aussi pendant la guerre civile, la résistance serait apparue depuis très longtemps.
Or, dans ces circonstances, il y a plusieurs facteurs qui conduisent à cette tendance : la première, les attaques israéliennes répétées, qui sont un facteur clé dans la création de ce désir et de cette motivation. Deuxièmement, il y a le fait que l'armée et les forces armées sont préoccupées dans plusieurs endroits sur le territoire syrien, et cela donne le sentiment chez de nombreux citoyens, qu’il est de leur devoir maintenant d’aller dans cette direction afin de soutenir les forces armées sur le front du Golan.
Q: Monsieur le Président, Netanyahou a déclaré qu'Israël n'hésiterait pas à frapper à Damas dans le cas de transfert d'armes au Hezbollah qui pourrait briser l’équilibre. Si Israël met en exécution ces menaces, je voudrais une réponse directe, quelle serait la réponse de la Syrie ?
Réponse: Comme je l'ai dit, nous avons informé les autres pays que nous répondrons à la frappe par une rappe. Bien sûr, il est difficile de déterminer maintenant quels genres de moyens seront utilisés en termes militaires, cela relève du choix du commandement militaire. Mais nous avons mis au point plusieurs possibilités, selon les circonstances et le moment de la frappe. Cela dépendra des circonstances qui privilégient l’utilisation d’une méthode particulière ou d’une arme particulière d'une manière plus efficace, au détriment d'une autre.
Q: Monsieur le Président, après le récent raid israélien sur la Syrie, il a été question des antis missiles aériens S 300, considéré être un armement qui brise l'équilibre. A la base de ce qui a été évoqué à propos de ce sujet, M. Netanyahu s'est rendu à Moscou. Question immédiate: Est-ce que ces missiles sont sur le chemin de Damas ou sont-ils désormais en Syrie?
Tous les contrats de la Russie seront honorés
Réponse: Habituellement, nous ne faisons pas de révélations dans le domaine militaire sur ce que nous obtenons et ce que nous avons. Mais pour la Russie, les contrats ne sont pas liés à la crise, nous négocions avec eux (Russes) sur différents types d'armes depuis des années, et la Russie s'est engagée avec la Syrie pour honorer ses contrats. Je veux dire, ce n'est ni la visite de Netanyahu, ni la crise elle-même, ni leurs conditions n’affecteront la fourniture d'armes. Tous les contrats que nous avons conclus avec les Russes, et dont une partie a été exécutée, seront honorés.
A suivre vendredi (la prochaine conférence de Genève)
almanar.com.lb
Car d’après lui, les quelques centaines de combattants du Hezbollah dépêchés dans cette région ne constituent rien par rapport aux centaines de milliers de militaires réguliers et de terroristes qui se confrontent dans ce pays depuis près de deux ans.
Le président syrien a tenu ces propos dans un entretien télévisé accordé exclusivement à notre chaine de télévision AlManar et diffusé ce jeudi.
Interrogé sur les progrès réalisés par l’armée syrienne dans plusieurs régions, le numéro un syrien a mis en avant l’échec des planificateurs de l’insurrection eux-mêmes. Sans oublier de signaler que l’environnement qui a bercé les rebelles au début a fini par se révolter contre eux.
S'agissant de la livraison de la livraison par la Russie du système anti aérien S-300, il a affirmé que Moscou allait honorer tous ses contrats d'armements avec Damas.
Voici ci dessous l'interview
Q: Nous sommes au cœur du Palais du Peuple. Deux ans et demi après l’éclatement de la crise syrienne, laquelle visait avant tout à vous renverser, comment avez-vous fait avorter les tentatives de vos adversaires et ennemis. Quel est le secret de cette persévérance ?
Ils ont échoué dans leurs plans
R : D’une part, Il y a le côté syrien qui est parvenu à déjouer ce plan ; de l’autre, ce sont ses trameurs eux-mêmes qui ont torpillé leur propre plan... Parce que d’un côté ils ne connaissent la situation en Syrie, et de l’autre ils n’ont pas bien lu la situation en Syrie. Ils ont au début lancé leur insurrection en brandissant des slogans de révolution. Mais toute révolution nécessite des facteurs objectifs. On ne peut faire une révolution avec de l’argent. Comme ils ne sont pas parvenus à réaliser les circonstances qui introduisent une révolution, alors ils sont passés à mettre en avant des concepts et des slogans confessionnels et sectaires afin de provoquer une faille au sein de la société syrienne. Ils ont pu entrer dans certains coins de la société syrienne présents dans toute société, des angles d’ignorance et d’inconscience, le résultat qui en a découlé est qu’ils ne sont pas parvenus à vraiment instaurer cette faille laquelle, si elle était présente, elle aurait démembré la Syrie depuis les tous débuts.
Ils ont utilisé un autre slogan qui les fait tomber dans leur propre piège, en disant que ce qui se passe est un conflit pour le pouvoir. La réalité n’a rien à voir avec un conflit pour le pouvoir, la bataille est pour la partie, et non pour le pouvoir. Personne ne combat et ne tombe en martyre pour le pouvoir de quelqu’un.
Q : Dans cette bataille, monsieur le président, il semble, au bout de deux ans et demi, que la direction syrienne est en train de réaliser des progrès sur le terrain. Pourquoi au bout de deux ans et demi, avez-vous choisi de passer de la défense à l’attaque, vous ne pensez pas que vous vous y êtes mis un peu tard, au risque que le cout soit très élevé. Je prendrai comme exemple celui d’al-Qousseir.
Des Syriens ont été arnaqués
R : Nous n’avons jamais abordé cette question sous l’idée de la défense ou de l’attaque. La tactique militaire nécessitait de se comporter avec chacune des petites batailles d’une façon isolée. Nous nous comportions avec la situation non point d’un point de vue militaire, mais dans tous ses aspects, dont politique et social. De nombreux syriens ont été arnaqués au début.
Beaucoup de pays amis à l’étranger ne comprenaient pas la situation en Syrie. On ne peut pas faire les mêmes choses lorsqu’il n’y a pas de consensus.
C’est ce qui a aidé les forces armées beaucoup plus à faire leur devoir et à réaliser des exploits. Ce qui se passe actuellement n’est pas un passage de la phase de la défense à celle de l’attaque. C’est un renversement de l’équilibre des forces à l’avantage des forces régulières.
Q : Comment cet équilibre des forces a-t-il été renversé ? On reproche à la Syrie d’avoir demandé l’aide de combattants étrangers et nous allons appeler les choses par leur nom. On voudrait parler des combattants du Hezbollah. Sachant que dans des entretiens passés, vous aviez dit : nous sommes un peuple de 23 millions, et n’avons besoin de personne. Que fait le Hezbollah en Syrie.
L’environnement qui accueillait les miliciens s’est bouleversé
R : La première raison de ce renversement des équilibres de forces, est due en réalité à un renversement dans l’environnement qui avait accueilli les rebelles. Certaines régions avaient formé un environnement qui abrite les miliciens, non pas par manque de nationalisme, mais par manque de connaissance. De nombreuses personnes se sont pliées aux groupuscules terroristes.
Ils pensaient qu’il s’agissait d’une révolution contre les aspects négatifs qui sévissaient. C’est cet environnement s’est bouleversé. De nombreux miliciens ont finalement quitté ces groupuscules depuis et ont repris leur vie normale. C’est la raison principale.
Le Hezbollah ne défend pas l’Etat syrien.
L'intervention du Hezbollah liée à l'intervention israélienne
En ce qui me concerne, ce qui est soulevé actuellement sur le Hezbollah et sur la participation de combattants étrangers avec l’Etat, c’est un sujet très important qui comporte plusieurs aspects. Pour l’expliquer, nous avons besoin de plusieurs éléments qui lui sont inhérents.
Nous ne pouvons séparer ce qui a été soulevé dernièrement sur le sujet du Hezbollah dans la bataille d’al-Qousseir de la frappe israélienne. Il s’agit de trois aspects dans une seule affaire. Laissez mois parler franchement. Dernièrement surtout après le discours de Sayyed Hassan Nasrallah, a été soulevé dans les medias arabes et étrangers que les combattants du Hezbollah sont en train de combattre en Syrie pour défendre le régime syrien. Bien sûr, entre parenthèses, ils veulent dire par le régime l’Etat syrien.
Plus de 100 mille miliciens en Syrie
Parlons logiquement. Si le Hezbollah voulait défendre la Syrie, combien devrait envoyer de combattants ? Quelques centaines, un millier, deux mille ? Nous parlons d’une bataille à laquelle participent des centaines de milliers de l’armée syrienne et des dizaines de milliers de terroristes si ce n’est plus, peut-être plus de 100 milles, car leur nombre ne cesse d’enfler. L’alimentation du nombre des miliciens se poursuit de la part d’Etats voisins et d’Etat soutenus par des étrangers. Le nombre de participants a travers lequel le Hezbollah contribue en Syrie en comparaison avec celui des terroristes et des militaires de l’armée, et compte tenu de la superficie syrienne, ne peut ni protéger l’Etat, ni la Syrie.
D’autre part, s’ils disent que le Hezbollah défend l’état syrien, pourquoi aujourd’hui seulement, pourquoi en ce moment exclusivement ? Les batailles ont commencé après le mois de Ramadan 2011, et se sont intensifiées en été 2012, date à laquelle a été déclenchée la bataille de Damas, au cours de laquelle l’heure zéro a plusieurs fois été annoncée pour lancer l’attaque, et il y a eu l’assassinat des quatre officiers et plusieurs opérations d’évasion et de défections, de nombreux avaient cru que la chute du régime s’approchait, mais cela n’est pas arrivé. Et pourtant, le Hezbollah n’est pas intervenu en ces moments. Pourquoi a-t-il décidé de le faire aujourd’hui ?
Cet aspect revêt une importance primordiale. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Damas ou à Alep ?? Les plus grandes batailles sont celles qui ont lieu dans ces villes. Et non pas à Qousseir. La ville de Qousseir est toute petite. Pourquoi n’avons-nous pas vu le Hezbollah à Homs ?
Tous veulent étouffer la résistance
Toutes ces données ne sont pas précises. Al-Qousseir est stratégique. Toutes les frontières sont stratégiques pour les terroristes. Toutes les frontières sont utilisées pour le trafic d’armes et de miliciens. Donc toutes ces allégations n’ont rien à voir avec le sujet du Hezbollah. Toutes les lamentations et tous ces hurlements que nous entendus dans le monde arabe ainsi que les déclarations lancées par les responsables étrangers, même Ban Ki-Mon a déclaré appréhender l’intervention du Hezbollah à Qousseir, tout cela vise à étrangler la résistance. Ceci n’a rien à voir avec la défense de la Syrie. Les progrès que vous avez évoqués depuis quelques temps sont très importants à Alep, à Damas, dans la province de Damas, et dans d’autres endroits, mais nous n’avons entendu aucune lamentation.
Question: S’agissant de la nature de la bataille que vous menez, vous et le Hezbollah à Qousseir, d’aucuns croient deviner que vous voulez y établir un passage sécurisé reliant la côte syrienne à Damas pour y instaurer votre Etat alaouite, au cas où sont imposées dans la région la partition ou des modifications géographiques. Cette bataille serait également liée au conflit avec Israël.
On ne livre pas des batailles partout pour la partition
Réponse: D'abord la côte libanaise et syrienne ne passe pas par Qousseir. Géographiquement parlant, ce discours n'est pas logique. Le deuxième point, personne ne livre une guerre pour aller vers la partition.
Si vous voulez une partition, il faut y aller tout droit. On ne peut engager des batailles dans toutes les régions syriennes, tout en ayant des velléités de partition et pour aller prendre un certain coin. Le cours des batailles ne suggèrent nullement que d’aucuns cherchent à diviser dans le rôle syrien. Bien au contraire, ces batailles sont des batailles pour préserver l'unité de la Syrie, et non l'inverse.
Un autre point: nos ancêtres ont essayé cela avec les Français lorsque la France a réclamé la division Syrie, depuis quelques décennies, et ils ont montré qu’ils étaient bien conscients de l’affaire. Est-ils possible que nous autres, leurs petits-fils, soyons moins conscients qu’eux de ce qui se trame?
Jamais.
Les lamentations arabes pour Israël
Je le répète encore une fois. Tous les hurlements qui parviennent à nos oreilles sur ce qui se passe à Qousseir sont liés au sujet d'Israël. Le timing de la bataille de Qousseir est lié à la frappe israélienne. Ce qui est exigé est d’étrangler la résistance. C’est une nouvelle vieille bataille, qui prend à chaque fois une nouvelle apparence. Ce n'est pas Qousseir qui est l'important, mais la frontière. On veut étouffer la résistance, sur terre et sur mer.
C’est pour cela qu’une question se pose ici: on dit que la résistance devrait pointer ses armes vers l'ennemi et donc vers le sud. Cela a été dit le 7 mai, quand certains agents d’Israël au Liban ont voulu confisquer les télécommunications de la Résistance, alors ils ont dit que la résistance avait changé la direction de ses armes vers l'intérieur. Ils ont dit la même chose à propos de l'armée syrienne comme quoi elle devrait se battre sur la frontière avec Israël. Nous avons dit très clairement que l'armée combat l'ennemi partout où il se trouve. Quand l'ennemi est au nord ou vient du nord, on se doit de nous rendre au nord. De même pour l’Est. C’est aussi le cas de la résistance.
Pourquoi le Hezbollah se trouve-t-il à la frontière au Liban ou en Syrie ? Parce que la bataille est la même : avec l'ennemi israélien ou contre ses agents en Syrie ou au Liban.
Q : Concernant l’entrée d’Israël dans l’équation de la crise syrienne dernièrement à travers les raids aériens menés dans la banlieue de Damas, Israël l’a directement lié à des messages : celui ente autre qu’il ne veut pas de bataille ascendante et qu’il ne veut pas d’immixtion dans la crise syrienne. D’où la question qui se pose : que veut Israël ou quel type d’intervention voudrait-il dans l’équation syrienne ?
Les objectifs d’Israël
R : ceci est la confirmation de ce que j’étais en train de dire. Le but consiste à étouffer la résistance en premier lieu. L’intervention israélienne auprès des terroristes et le soutien qu’il leur accorde ont pour objectif deux choses : premièrement étouffer la résistance ; deuxièmement, bombarder les défenses aériennes syriennes. Ce sont ses principaux buts. Le reste lui est bien égal.
Q : Tant que les objectifs d’Israël sont clairs, pourquoi la riposte syrienne, d’après ce qu’on lui reproche, a été aussi faible ? Tout le monde a attendu la riposte syrienne. Dans la déclaration du gouvernement syrien, il y avait allusion au droit de riposte au moment et dans le lieu propices. Pourquoi la riposte n’a pas été directe et immédiate ? Est-il suffisant, selon les fuites d’une source haut placée, de diriger les missiles vers l’ennemi israélien, et de dire que chaque agression allait être répliquée sans retour au haut -commandement ?
Réponse: Nous avons informé toutes les parties étrangères et arabes qui nous ont contactés, que nous allons répondre la prochaine fois. Bien sûr, depuis il y a eu des tentatives de violations israéliennes auxquelles nous avons répliqué. Mais la réponse temporaire n'a aucune valeur. C’est-à-dire la réponse à caractère politique. Si nous voulons répliquer à Israël, nous devons le faire stratégiquement.
Q: Comment, en ouvrant le front du Golan, par exemple?
Réponse: Cela dépend d'abord de la situation populaire, si elle penche vers la résistance ou pas?
Q: Comment vont les choses aujourd'hui en Syrie?
Une pression populaire pour ouvrir le front du Golan
A: Il y a une pression publique claire pour ouvrir le front du Golan pour résister. Il y a même un enthousiasme arabe dans ce sens : des délégations arabes sont venues nous voir et nous dire : où les dizaines jeunes peuvent-ils s’inscrire? Ils veulent venir pour combattre Israël. Bien sûr, le processus de résistance n'est pas un processus simple, et il ne s’agit pas d’une ouverture au sens géographique du terme seulement. La question est d’ordre idéologique, social et politique et militaire dans l’ensemble.
Q: Monsieur le Président, si nous prenons en compte ce qui s'est passé dans le Golan, concernant les véhicules militaires qui ont franchi la ligne d'engagement et ont pris pour cible. Sommes-nous face à un changement des règles du jeu dans les règles d'engagement. S’il en est ainsi, quelle est donc cette équation?
Réponse: Le véritable changement dans les règles d'engagement, c'est quand le peuple ira en direction de la résistance populaire. Tout autre changement est un changement temporaire, sauf si nous allons vers la guerre. Toute riposte pourrait être de nature morale ou dans l’apparence celui d'un changement dans les règles d'engagement, mais je ne le crois pas. Le véritable changement est lorsque les gens opteront pour la résistance. Il s'agira d'un changement radical ou dramatique..
Question: Ne pensez-vous pas que ce discours est venu trop tard, je veux dire pourquoi, après quarante ans d’accalmie et de trêve dans le Golan, on parle maintenant de faire bouger ce front, d’introduire de nouvelles équations, et de nouvelles règles du jeu?
L’Etat ne crée pas la résistance, mais la laisse faire ou...
Réponse: ils disent toujours que la Syrie a fermé le front ou l’a ouvert. L'Etat ne crée pas de résistance, si ce n'est une résistance spontanée et populaire. La résistance ne peut être fabriquée. L’Etat ne peut que soutenir ou entraver, pour se déplacer, comme c'est le cas dans certains pays arabes. Mais je pense que l'État qui fait face à la résistance est un état téméraire. L’affaire aujourd’hui n’est pas que la Syrie a décidé, après quarante ans, d’aller dans cette direction.
Il y a une armée qui fait son devoir. De point de vu situation mentale et patriotisme, il y a ceux qui assument cette responsabilité de libérer la terre. S'il n'y avait pas d'armée, comme au Liban, lorsque l’armée était divisée et le pays aussi pendant la guerre civile, la résistance serait apparue depuis très longtemps.
Or, dans ces circonstances, il y a plusieurs facteurs qui conduisent à cette tendance : la première, les attaques israéliennes répétées, qui sont un facteur clé dans la création de ce désir et de cette motivation. Deuxièmement, il y a le fait que l'armée et les forces armées sont préoccupées dans plusieurs endroits sur le territoire syrien, et cela donne le sentiment chez de nombreux citoyens, qu’il est de leur devoir maintenant d’aller dans cette direction afin de soutenir les forces armées sur le front du Golan.
Q: Monsieur le Président, Netanyahou a déclaré qu'Israël n'hésiterait pas à frapper à Damas dans le cas de transfert d'armes au Hezbollah qui pourrait briser l’équilibre. Si Israël met en exécution ces menaces, je voudrais une réponse directe, quelle serait la réponse de la Syrie ?
Réponse: Comme je l'ai dit, nous avons informé les autres pays que nous répondrons à la frappe par une rappe. Bien sûr, il est difficile de déterminer maintenant quels genres de moyens seront utilisés en termes militaires, cela relève du choix du commandement militaire. Mais nous avons mis au point plusieurs possibilités, selon les circonstances et le moment de la frappe. Cela dépendra des circonstances qui privilégient l’utilisation d’une méthode particulière ou d’une arme particulière d'une manière plus efficace, au détriment d'une autre.
Q: Monsieur le Président, après le récent raid israélien sur la Syrie, il a été question des antis missiles aériens S 300, considéré être un armement qui brise l'équilibre. A la base de ce qui a été évoqué à propos de ce sujet, M. Netanyahu s'est rendu à Moscou. Question immédiate: Est-ce que ces missiles sont sur le chemin de Damas ou sont-ils désormais en Syrie?
Tous les contrats de la Russie seront honorés
Réponse: Habituellement, nous ne faisons pas de révélations dans le domaine militaire sur ce que nous obtenons et ce que nous avons. Mais pour la Russie, les contrats ne sont pas liés à la crise, nous négocions avec eux (Russes) sur différents types d'armes depuis des années, et la Russie s'est engagée avec la Syrie pour honorer ses contrats. Je veux dire, ce n'est ni la visite de Netanyahu, ni la crise elle-même, ni leurs conditions n’affecteront la fourniture d'armes. Tous les contrats que nous avons conclus avec les Russes, et dont une partie a été exécutée, seront honorés.
A suivre vendredi (la prochaine conférence de Genève)
almanar.com.lb
GAZ SARIN. Syrie: 12 terroristes arrêtés en Turquie
ANKARA, Turquie – Les autorités
turques ont arrêté douze terroristes, membres du Front al Nosra, le
groupe de terroristes allogèno-syriens lié à Al Qaïda, qui planifiaient
des attentats en Turquie et étaient en possession de… gaz sarin, selon
des médias turcs, Taraf, Cumhuriyet et Aksam, proches même du pouvoir.
Au journal Le Monde, toujours au fait de l’actualité, c’est le blackout total.
Le Monde est ainsi piégé par ses amis terroristes, juste
quelques jours après avoir fait ses révélations fantaisistes d’un autre
âge, sans effets spéciaux, s’entend. Une source confidentielle
nous informe par ailleurs que leur fameux gaz pris en Syrie ne serait
qu’un forte concentration de gaz…lacrymogène. Ne riez pas ! Il
devrait aller prendre de la graine chez Al-Jazeera pour être
convaincant. Le journal du soir parle de l’interview de Bachar al-Assad,
en poussant encore le bouchon pour faire croire qu’il conditionnait ce
sommet à un référendum dans un pays "dévasté par la guerre". Marrants,
ils sont, chez Le Monde…
Oui, la police turque a saisi au cours d’une perquisition, deux
kilos de gaz sarin et des armes lourdes. Je croyais que ces gens avaient
besoin d’armes lourdes. Hollande les a livré alors ? Les douze
terroristes ont été arrêtés à Adana, une ville du sud de la Turquie
située à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne. Pire, les
amis d’Erdogan -ah, l’histoire de l’arroseur arrosé !-, membres du Front
al Nosra préparaient un attentat de grande ampleur en….Turquie.
Pourquoi ? Ces gens ne sont que des monstres qui sèment le chaos partout où ils vont….
Allain Jules
Pourquoi ? Ces gens ne sont que des monstres qui sèment le chaos partout où ils vont….
Allain Jules
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