12 mai, 2013

Tunis reprend ses relations diplomatiques avec Damas !

IRIB- Le ministre tunisien des AE a affimé l'intention de son pays de reprendre très prochainement ses relations avec la Syrie, relations rompues sous pression qatarie en février 2011. selon Al MAyadin , le ministre n'a pas donné plus d edétail à ce sujet .
l'information a été relayée par plusieurs sources médiatiques dont la chaine libanaise Al Ghanat. la Tunisie a rappelé en 2011 son ambassadeur pour des consultations emboitant le pas au Koweit, à l'Arabie saoudite et à Bahreïn . la présence des centaines voire des milliers de jeunes tunisiens en Syrie, manipulés par les fatwas takfiris et recrutés moyennant de grosses sommes d'argent est, en train de se tranformer en une réelle affaire d'état. des manifestations de protestation des familles des jeunes ainsi partis en Syrie se multiplient poussant le gouvernement pro qatari de Tunis à réagir. les familles des jeunes demandent surtout que le sort de leurs enfants soit élucidé car ils sont partis pour la plupart sans laisser de trace.

Syrie: des doutes planent sur un terrain d’entente entre Washington et Moscou


IRIB- Sous la pression d’un lourd bilan humain et d’une probable utilisation d’armes chimiques, en Syrie, par les mercenaires, Washington s’est rapproché de Moscou, en vue d’un règlement politique de la guerre contre ce pays, mais les divergences entre les deux pays nourrissent le scepticisme.
L’exécutif américain a relancé la Russie, afin de tenter de trouver une solution à un conflit, entré, dans sa troisième année, qui menace de s’étendre à la région entière.
Le chef de la diplomatie américaine a rencontré, mardi, à Moscou, le Président Vladimir Poutine et son homologue, Sergueï Lavrov.
 
La Russie et les Etats-Unis se sont entendus, pour inciter Damas et les mercenaires à s’asseoir à une même table et  plaidé pour l’organisation, «au plus vite», d’une conférence internationale sur la Syrie.
 
Cette réunion, qui pourrait se tenir, fin mai, à Genève, relance le processus dit «de Genève», conclu; le 30 juin 2012; entre les grandes puissances; qui prévoit l’organisation d’une transition politique, en Syrie, sans trancher, clairement, sur le rôle de M. Al Assad.
 
Moscou refuse, d’ailleurs, toujours, de lâcher M. Al-Assad et a confirmé, vendredi, une livraison d’armements  à Damas.
 
De leur côté, les Etats-Unis ont paru, légèrement, infléchir leur position, quand M. Kerry a laissé entendre à Moscou que son pays ne faisait plus du départ du Président syrien une condition préalable à la mise sur pied d’une autorité de transition.
 
Il a, ensuite, réaffirmé, à Rome, que M. Al Assad devait partir, mais sans  préciser quand.

«Ce qui a changé, c’est que nous voulons, comme les Russes, travailler très dur, pour obtenir que les deux parties (pouvoir syrien et mercenaires) s’assoient à la même table et appliquent ce plan», a expliqué le porte-parole du département d’Etat, Patrick Ventrell.
  
   Acrobaties verbales
«L’accord de cette semaine, sur une conférence de paix, fait progresser d’un pas la formule de Genève, mais qu’est-ce qu’un pas de plus, dans quelque chose qui n’a aucune signification ?», ironise Stephen Sestanovich, spécialiste de la Russie du groupe de réflexion «Council of Foreign Relations» de Washington.
 
«La vraie question est de savoir si les Russes sont prêts à dire à Al-Assad et ses soutiens que les jeux sont faits», explique-t-il.
 
«Il y a des tentatives qui ont lieu, en ce moment, mais ne je pense pas que les positions (de Moscou et Washington) aient tellement changé», selon Salman Shaikh, directeur du Brookings Center de Doha, en qualifiant «d’acrobaties verbales», les déclarations de la Maison Blanche et du département d’Etat.
 
«Même si cette activité diplomatique existe, c’est la situation, sur le terrain, qui continuera à être prépondérante», explique M. Shaikh.
 
M. Obama, de son côté, s’est défendu d’être inerte et a fait remarquer cette semaine qu’il n’existait pas de «réponses faciles» .
  
Il a, aussi, expliqué qu’il n’était, a priori, pas question d’envoyer des soldats américains, sur place.
 
L’administration américaine est hantée par le précédent de 2003, lorsque l’ancien Président George W. Bush avait lancé l’invasion de l’Irak, sous le prétexte «d’armes de destruction massive», qui n’ont jamais été trouvées.
 
Tout en poussant la Russie à retirer son soutien au pouvoir syrien, les Etats-Unis craignent les conséquences, pour la Syrie et la région, d’une chute brutale d’Al-Assad, déjà, apparues, avec l’entrée de l’entité sioniste et du Hezbollah, dans le conflit actuel.
 
Faire face à un tel vide, comme, en Irak, en 2003, signifierait, pour les Etats-Unis, être «prêts à dépenser 1.000 milliards de dollars, envoyer 160.000 soldats et subir, au bas mot, 6.000 morts», a résumé le vice-Président Joe Biden, dans un entretien, publié, jeudi.

TURQUIE. Sans surprise, le carnage d’hier est attribué (enfin) à Bachar al-Assad

Turkey ExplosionComme nous le disions hier, finie la torpeur des autorités turques et de la soi-disant opposition syrienne. La tuerie qui a eu lieu à Reyhanli, en Turquie, ne peut être que l’oeuvre de Bachar al-Assad, l’homme qui a le don d’ibiquité et qui se déplace comme un éclair. Les opposants à son Gouvernement et surtout à la Syrie libre l’affirment même, sans toutefois donner une seule indication crédible ou même une once de crédit à leurs accusations. 
Mais, pour le président de la commission des affaires étrangères de la Douma (Parlement russe) Alexei Pushkov, les attentats de la ville turque de Reyhanli, visent à faire échouer la conférence internationale pour résoudre la crise en Syrie. Pushkov a déclaré: «l’attaque terroriste en Turquie, ou ils accusent la Syrie de nouveau, comme ils l’ont toujours fait, c’est uniquement pour torpiller la conférence pour la paix qui remplace l’option de la force."

Golan: les 4 membres de l’ONU enlevés par les terroristes ont été libérés.
 12 mai 2013    09:34

Le ministre tunisien des Affaires étrangères: "les relations diplomatiques avec la Syrie seront bientôt de retour".
 12 mai 2013    08:37

Damas: 3 obus de mortier ont atterri sur la place al-Dubat d’al-Mazzeh 86 faisant deux blessés et des dégâts matériels. Dans le même temps, à Villat Mutesleh, deux obus de mortier ont été tiré, sans faire de dégâts…

Allain Jules

Homs : une bombe d'une tonne désamorcée par l'armée

IRIB- Les forces de l'armée syrienne ont réussi à déjouer les tentatives d'un groupe terroriste d'al-Nosra lié à Al-Qaïda de faire exploser une bombe de 1.200 dissimulée dans une voiture,...
dans la localité de Brij, à Rif de Damas. Les terroristes avaient l'intention de faire exploser cette voiture piégée dans un poste militaire mais leurs efforts ont avorté et plusieurs d'entre eux ont été tués ou blessé lors des affrontements avec les forces de l'armée.

Turquie/Reyhanli : les jeunes turcs attaquent les réfugiés syriens

IRIB- Des centaines de jeunes turcs, résidant dans la ville Reyhanly, objet des attentats terroristes samedi s'en sont pris à coup de matraque,
de pierre, aux réfugiés syriens installés dans cette ville. la colère des jeunes a été tell que les forces de sécurité intervnues pour les disperser ont été amenés à tirer en l'air. c'est le journal Melliyat et la chaine TGRThaber qui rapportent cette information . le bilan des attentats à la voiture piégée de samedi qui se sont produits à Reyhanly s'élève à 43 morts et à 100 blessés . et le bilan risque de s'alourdir dans la mesure où certains blessés se trouvent dans un état critique. Erdogan et d'autres officiels turcs se sont succédés sur les écrans pour accuser Damas d'avoir commandité ces attentats . l'enquête qui confirmerait cette implication a été ainsi bouclée en l'espace de deux ou trois heures. pour les analystes politiques , les attentats arrangent bien Erdogan dans la mesure où , dépité par ses déboires successifs en Syrie, il cherchedésormais un prétexte pour lancer une attaque terrestre contre son voisin du sud. toujours est-il que la campagne de dénigrement ainsi lancée contre Damas et les "dites organistaions liées au régime Assad" qui les rendeent coupables de ces attentats sans preuve aucune fragilise encore plus la situation des réfugiés syriens déjà victimes de maltraitance, de sévice de toute sorte dans des camps où ils manquent de tout.

Syrie: Erdogan, la fin de partie?


IRIB- Les informations ne sont pas réjouissantes! Selon des sources officieuses, à Washington,
Obama compte bien demander à Erdogan, au cours de sa prochaine visite, à la Maison Blanche, de fermer les frontières turques, sur des éléments extrémistes que le "Sultan" se plait d'accueillir, d'entraîner, puis, d'envoyer se battre, en Syrie. Est-ce la fin de partie, pour le PM turc? Les propos, pour le moins, étranges, d'Erdogan, exprimés, vendredi, au cours d'un entretien, à la chaîne NBC, et qui ont suscité la désapprobation même de son propre conseiller le laisse supposer. "Si les Etats Unis décident d'une invasion terrestre de la Syrie, la Turquie sera à leurs côtés!", a dit Erdogan à la journaliste de la chaîne. Dans les heures suivant ces déclarations, son conseiller médiatique a tenté de rectifier le tir, dénonçant une erreur de traduction, sans pour autant convaincre l'opinion, qui voit, à travers le discours d'Erdogan, le signe de détresse d'un homme "désillusionné"!! En effet, Erdogan a toutes les raisons du monde d'être en colère contre Washington. Depuis plus de deux ans, il multiplie les appels en direction de la Maison Blanche, pour que celle-ci fasse une entière confiance aux Salafistes d'Al-Nosra et qu'elle les arme, comme il faut, pour en finir avec "l'assassin Assad". Peine perdue! Obama s'apprêterait même, suivant un accord, survenu, il y a quelques jours, entre Lavrov et Kerry, à exiger d'Erdogan de fermer les frontières turques aux terroristes d'Al-Nosra et d'autres rejetons des Frères musulmans syriens. Tout le monde sait, d'ailleurs, à quel point ce récent accord russo-américain et la décision de la tenue d'une conférence internationale, qui l'a suivie, ont provoqué la colère d'Erdogan et de son ministre des A.E, Davutoglu. Une telle conférence élargie, si elle venait à avoir lieu, consacrerait la défaite totale de la politique syrienne de la Turquie. Ankara s'est embourbé, dans le dossier syrien, et le moindre mouvement censé écarter la perspective d'une chute d'Assad, est une cinglante déculottée. Depuis août 2011, des milliers de Takfiris ont piétiné les villages frontaliers turcs, s'y sont installés, souvent, avec la famille, et armés et entraînés, sur le sol turc, ils ont franchi les frontières syriennes. Le Sud de la Turquie est un réel Turkistan!! Erdogan a même amorcé le soi-disant processus de paix avec le PKK, dans l'espoir de pouvoir déteindre sur les kurdes syriens et les faire se remonter contre Assad. Pour de nombreux analystes, le choix de Seyyda et de Hitto, à la tête de la Coalition des opposants syriens, fait partie du projet turco-qatari d'impliquer les kurdes, dans le conflit anti-Assad. cela fait deux ans qu'Ankara insiste, pour obtenir le feu vert de l'OTAN et de la Ligue arabe à une intervention militaire, en Syrie, ou à l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne, au-dessus de la Syrie, ou encore à la livraison d'armes de haute gamme aux terroristes takfiris, pour qu'ils étendent leur emprise, sur les régions frontalières d'Idelb d'Azaz et d'Alep.
Al l'heure qu'il est, l'argument chimique est le dernier atout entre les mains d'un Erdogan aux abois. Le Premier ministre et son MAE n'ont qu'une seule crainte : être contraints à abandonner la partie, la tête basse! Accuser Assad d'avoir utilisé l'arme chimique contre ses opposants leur semble, ainsi, un dernier recours, dans un jeu, dont les tendances s'inversent, avec une croyable vitesse, dans un sens défavorable au projet ottomaniste d'Erdogan. Le rêve de faire renaître un Empire des Frères musulmans, en étroite collaboration avec le Qatar, l'Egypte et la Tunisie, va faire long feu, si la conférence internationale sur la Syrie, en présence des représentants d'Assad, venait à avoir lieu. Le risque est de voir Assad se maintenir au pouvoir. Dans ce cas, non seulement, l'Occident, mais aussi, ses satellites, et, surtout, la Turquie, devront revoir leur position, d'autant plus que la Russie et la Chine, d'une part, le Hezbollah et l'Iran, de l'autre, ont fait preuve de fermeté et démontré vouloir rester, jusqu'au bout, aux côtés d'Assad. Et puis, Assad a prouvé être beaucoup plus intelligent que certains de ses adversaire, et qu'il comprend, avec une finesse digne d'un médecin, les symptôme du mal, qui a rattrapé le Moyen-Orient. La question qui se pose est, dès lors, la suivante : comment Erdogan compte-il convaincre l'opinion turque, après la terrible erreur qu'elle vient de commettre, dans le dossier syrien? Il serait éminemment difficile de faire effacer de la mémoire collective tous les mots toutes les phrases qu'il a employés contre Assad, et qui se sont avérés faux! Des morts et des phrases passionels plutôt que rationnels et émanant d'un coup de colère, comme  a l'habitude d'en faire, si souvent, l'expérience Erdogan. Bref , le ciel des ambitions du sultan semble bien obscurci et aucun éclairci n'est visible à l'horizon......Les attentats à la voiture piégée de Reyhanli sonnent, bel et bien, la fin de partie......