Caractéristiques
Le modèle de Seemahale Telecoms devrait ressembler au Samsung Galaxy S4 et fonctionnera sur un système d'exploitation Android. Le prix s'établira à environ 2 500 rands (186 euros). Il aura un écran tactile de cinq pouces et une autonomie de plus d'une journée.
Les composants seront importés de Chine et de Taiwan et les téléphones arriveront partiellement assemblés durant les premiers mois, le temps que les employés de l'usine se familiarisent avec le processus de production. À terme, Seemahale prévoit de produire 150 000 smartphones par mois.
Marché africain
D'autres entreprises espèrent également que les consommateurs africains adopteront des appareils fabriqués ou conçus en Afrique. Le mauricien Mi-Fone vend des téléphones de base pour douze dollars dans des pays comme le Kenya, l'Angola, le Rwanda et le Nigeria. Au Congo-Brazzaville, VMK conçoit des smartphones et tablettes pour l'Afrique, mais ceux-ci sont assemblés en Chine.
Selon IDC research, cabinet de conseil en télécoms, l'Afrique a importé près de 30 millions de téléphones au deuxième trimestre 2013, dont 20 % de smartphones. Un analyste du cabinet, cité par Reuters, affirme que des entreprises comme Seemahale peuvent espérer avoir leur part du gâteau si elles arrivent à être compétitives en termes de prix.
Seemhale Telecom n'a pas encore enregistré de commandes - les appareils sont encore soumis à des essais réglementaires - mais le fondateur de la société affirme qu'un opérateur sud-africain est déjà en train de tester son modèle et qu'un autre a manifesté son intérêt. Le groupe espère trouver bientôt des entreprises partenaires pour commercialiser ses téléphones ailleurs en Afrique.
jeuneafrique.com
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