Outre le nouveau système d’exploitation pour Mac et le futur MacBook Pro, Apple a présenté mardi soir son nouvel iPad mini, ainsi que l’autre grande nouveauté : un iPad «Air» commercialisé en France dès le 1 er novembre prochain, au prix de 499 dollars.
En lieu et place de l’iPad 5, voilà l’iPad Air, nouveau gadget d’Apple présenté mardi soir depuis San Francisco - DR
C’était l’annonce de la soirée. A l’occasion de sa nouvelle keynote
, depuis le centre pour les arts Yerba Buena à San Francisco, Apple a
offert à ses afficionados une grande nouveauté : outre le nouvel iPad mini, 2ème du nom et en haute définition (avec l’arrivée de l’écran Retina), un iPad « Air » sera commercialisé dès le 1er novembre prochain, dans quelque 40 pays, dont la France, et surtout la Chine.
Vice-président
chargé du marketing de la firme de Cupertino, Phill Schiller est monté
sur scène pour se charger de la promotion du nouveau joujou de la marque
à la pomme : plus fin, plus léger, plus puissant, l’iPad Air a des
bords 43 % plus petits, il est 30 % plus léger, possède une puce A7, la
même que celle utilisée dans l’iPhone 5S
, et sa performance graphique est deux fois supérieure à celle de la
génération précédente. Il sera disponible en blanc-argenté et gris-noir.
Son prix : 499 dollars.
De son côté, le nouvel iPad mini se dote lui aussi du processeur A7 64 bits et du coprocesseur M7. Il sera bien équipé du système Retina qui permettra un affichage de plus grande qualité. Son prix baisse légèrement : 399 $ pour le 16 Go, et 299 $ pour les appareils de première génération.
Auparavant, place a aussi été donnée aux chiffres des ventes de l’iPad : 170 millions d’appareils vendus depuis le tout premier, et 475.000 apps conçues et disponibles à ce jour pour iPad.
Jony Ive, senior vice-president design d'Apple, présente l'iPad Air :
Les autres annonces
Tim
Cook est monté sur scène à 19 heures françaises pour présenter, comme
au début de chaque keynote, les chiffres impressionnants du groupe : 20
millions d’auditeurs et 1 milliard de chansons sur l’iTunes Radio, 60
milliards d'apps téléchargées, 9 millions d’iPhone 5S et 5C vendus , 2/3 des iPhone équipés du nouveau système iOS7...
Puis, ont suivi les premières annonces d’Apple :
-La sortie dès aujourd’hui, mardi 22 octobre, du nouveau système d’exploitation pour Mac, baptisé OS X Mavericks... et gratuit !
Une première pour Apple de proposer un système d’exploitation gratuit.
« On révolutionne le prix, OS X Mavericks est gratuit », s'est amusé
Craig Federighi, patron d'OS X. OS X Mavericks est donc mieux optimisé
et devrait permettre 1 heure de batterie supplémentaire sur un MacBook
Air.
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-Un nouveau MacBook Pro sera aussi disponible en deux tailles (13 pouces et 15 pouces), avec écran Retina, processeur Haswell,
et à des prix abordables : 1.299 $ pour le 13 pouces, plus mince, plus
endurant, plus rapide... Le prix du 15 pouces a aussi été revu à la
baisse : à partir de 1.999 $ contre 2.199 $ auparavant.
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-Apple entend également révolutionner « le futur des ordinateurs professionnels » avec le nouveau Mac Pro,
une unité centrale au design bien à elle : un tube noir. Plus
silencieux, plus rapide, moins gourmand en énergie : Phil Schiller
assurait qu’« on ne peut pas inventer mieux ». La construction sera 100 % américaine,
un argument très fort aux Etats-Unis. Une relocalisation de la
production qui devrait plaire au président Obama... La machine sera
vendue 2.999 $ dès le mois de décembre, et tournera avec un quad-core
Xeon 3,7 GHz et 12 Gb de RAM. Les fans ne devraient plus attendre
maintenant que le prochain iPhone 6, prévu pour la fin 2014...
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Le
marché n’attendait pas de révolutions. Et les améliorations apportées
ne devraient pas lever les incertitudes qui pèsent sur le cours de Bourse d’Apple . En effet, la firme à la pomme a réaffirmé en octobre son choix d’occuper le segment haut de gamme dans les smartphones
, ce qui limite ses perspectives de conquête à l’heure où la
consommation de tablettes se démocratise et concerne de plus en plus les
pays émergents. La firme à la pomme préfère maintenir des profits
supérieurs à ceux du reste de l’industrie.
Condamné à innover
Dans les tablettes, le dilemme est exactement le même –à ce détail près que la part de marché
d’Apple est encore énorme. Les concurrents ont faim, et ils proposent
des prix nettement inférieurs au modèle le moins cher d’iPad mini (330
dollars) : de 80 dollars pour une tablette chinoise sans marque à 230
dollars pour la Nexus de Google, en passant par 140 dollars pour la
Kindle Fire d’Amazon.
Plutôt que de
démocratiser ses produits, Apple est donc condamné à innover, à changer
les habitudes des gens en leur faisant acheter des produits et services
auxquels ils n’auraient jamais pensé. La dernière révolution d’Apple
n’est pas bien vieille, elle remonte à l’invention de l’iPad en janvier
2010. Mais les cycles se sont accélérés. Il a fallu deux ans à Apple
pour en vendre 67 millions d’exemplaires, là où cela avait pris
vingt-quatre ans pour vendre autant d’ordinateurs Mac, cinq ans pour les
iPod, et trois ans pour les iPhone.
Profitant
de ce moment de flottement, l’investisseur activiste Carl Icahn est
entré au capital d’Apple en septembre. Il a publiquement demandé que la
très riche entreprise redistribue la totalité de son cash aux
actionnaires – soit 150 milliards de dollars. Oui, milliards ! Apple,
qui a déjà un programme de rachat d’actions de 60 milliards de dollars
en cours, n’a pas donné suite pour l’instant.
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