Les premières de Gareth Bale (Real), Mesut Özil (Arsenal) et Samuel Eto'o (Chelsea) étaient attendues samedi. Les trois stars ont connu des fortunes diverses.
Eurosport- Eurosport - Arsenals German midfielder Mesut Ozil (R) congratulates Arsenal's French striker Olivier Giroud (L) after Giroud scored their first goal (AFP)
Il y avait un air de rentrée après l'heure sur les
terrains d'Europe ce week-end. La frénésie des dernières heures du
mercato a amené pas mal de nouvelles têtes dans les clubs par rapport à
la reprise de la saison au mois d'août. Dont quelques têtes d'affiche.
Samedi, les regards étaient ainsi braqués vers le Madrigal, où Gareth Bale,
dont on saura peut-être un jour s'il est le transfert le plus cher de
l'histoire (91 millions d'euros ou 101 millions d'euros selon les
sources), a fait ses débuts tant attendus sous le maillot du Real Madrid.
Un peu plus tôt, deux autres grands noms de la planète football, Mesut
Özil et Samuel Eto'o, avaient connu leur première titularisation,
respectivement avec Arsenal et à Chelsea. Ils ne tireront pas tous le même bilan de cette première.
BALE, PAS ENCORE BRILLANT MAIS DECISIF D'ENTREE
L’homme dont le transfert au Real a été le temps fort du dernier mercato n’a pas tardé à s’illustrer avec son nouveau club, même s'il n'a pas pu le conduire à la victoire à Villarreal (2-2). À peine trois entraînements dans les jambes avec les Merengue, et Gareth Bale a été titularisé sur le flanc droit de l’attaque madrilène. Une preuve de confiance de la part de Carlo Ancelotti que le Gallois a bien rendu à son coach en inscrivant à bout portant le but du 1-1 vers la fin de la première période, alors qu'il n'avait pas réussi grand-chose jusque-là. Mais une belle épine du pied enlevée à un Real Madrid alors à l’agonie. Bale s'est distingué une nouvelle fois après le retour des vestiaires d’une frappe lourde qui a rasé la barre, avant de sortir à l’heure de jeu. Ses débuts ont confirmé à la fois que le Gallois n'était pas à 100% physiquement, mais qu'il avait déjà un rôle clé dans le club merengue.- L'avis de Carlo Ancelotti (entraîneur du Real) : "C'était le premier match de Bale et il manquait de rythme, c'est pour ça qu'il n'a joué qu'une heure. Il a bien joué et montré une belle attitude sur le terrain."
ÖZIL REGALE DEJA
Mesüt Özil n’a pas manqué sa première sous les couleurs d’Arsenal. Titularisé par Arsène Wenger pour briller au Stadium of Light de Sunderland, l’ancien Madrilène a parfaitement répondu aux attentes lors de la victoire londonienne (1-3). Placé en meneur de jeu, il ne lui a fallu qu’onze minutes pour délivrer sa première offrande, à Olivier Giroud, pour l’ouverture du score d’Arsenal. L'Allemand a, par la suite, abreuvé en caviars Theo Walcott, qui n’a pas concrétisé les offrandes de son partenaire (15e, 26e). Sorti en fin de match (80e), il peut être satisfait de ses débuts avec les Gunners.- L'avis d'Arsène Wenger (entraîneur d'Arsenal) : "Özil a été à l'image de l'équipe. Il a fait une superbe première période avant de baisser physiquement en deuxième mi-temps. Il était malade jeudi soir et je n'ai décidé qu'aujourd'hui (samedi, NDLR) de le faire jouer. Özil aurait-il été sur le banc si Cazorla avait été opérationnel ? Certainement, par rapport au fait qu'il était malade. Je n'aurais pas pris le risque mais je n'avais pas trop le choix."
CETTE FOIS, ETO'O N'A PAS CONCLU
Samuel Eto’o aime réussir ses premières fois. Avec le FC Barcelone ou l’Inter Milan et même dans le froid russe de l’Anzhi, l’attaquant camerounais avait toujours su conclure dès son premier rendez-vous. La grisaille britannique ne lui a en revanche pas réussi. Pour sa première apparition sous le maillot de Chelsea et malgré plusieurs tentatives, Eto’o n’a pas sur rendre folle la défense d’Everton, vainqueur de Blues (1-0). Très remuant sur le front de l’attaque, l’ancien majorquin n'a cependant pas trouvé le cadre sur une reprise de la tête (6e) ou sur une frappe croisée (48e). Il a aussi trouvé Barry (28e) et Howard (78e) sur sa route au moment où il a eu l'occasion de conclure. Un premier rencart anglais stérile donc, mais qui en promet d’autres à l’issue plus joyeuse.- L'avis de José Mourinho (entraîneur de Chelsea) : "Je pense que les joueurs ont un instinct de tueur, et Eto'o a été un tueur durant toute sa carrière. J'ai apprécié les situations dans lesquelles il s'est retrouvé, il me semble qu'il a déjà bien compris comment fonctionne l'équipe."
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