Photo : EPA
Cette offre de 500 euros est un appel à une
surenchère invitant d'autres personnes à donner de l'argent pour un
bombardier de l'OTAN descendu. Depuis le conflit en Yougoslavie, le
journaliste allemand a appris à connaître le travail de l'OTAN basé sur
de fausses affirmations. Jürgen Elsässer, en responsable de la rédaction
d'un magazine, déploie une force incroyable pour dénoncer la propagande
contre la Syrie d'Assad dans ses articles et dans ses conférences. Les
derniers témoignages viennent lui donner raison.
500 euros au premier bombardier. « Feu à volonté pour la défense aérienne syrienne ! Descendez les agresseurs du ciel ! »
titre dès la fin du mois d'août le rédacteur en chef sur son blog dans
un texte qui dénonce cette volonté de l'OTAN d'attaquer la Syrie. « Je
paie 500 euros pour le premier bombardier descendu par la défense
aérienne syrienne. L'argent sera donné à l'évêque de Damas. L'argent, il
pourra l'utiliser comme il le souhaite ou pour les valeureux soldats de
la DCA de l'armée syrienne qui défendent leur pays. J'ai les moyens de
lui faire parvenir l'argent ». Pour Jürgen Elsässer, les
meurtriers se trouvent à Londres, Paris et Washington, qui n'attendent
que l'attaque. Fin août, le journaliste écrivait donc dans son blog «
cette semaine encore, ils veulent passer à l'attaque. Rien ne pourra
les arrêter. Cette bande veut voir le sang couler. Au sommet de ces
criminels ne se trouvent pas Obama mais, comme pour la guerre en Libye,
ce lâche de premier ministre anglais et ce lâche de président français
trouillard. D'une altitude de 5000 mètres, ces bouchers veulent mener
des frappes chirurgicales sur le peuple syrien. Sur terre, ce sont les
terroristes financés par eux qui devront mener à terme cette opération
de tueries. Répugnant, ce groupe de criminels ». Pour le
journaliste, cette agression de l'OTAN ne pourra pas être combattue par
des manifestations pacifistes ou par la bonne volonté, ce qu’il déplore
d’ailleurs. « Les armes syriennes
doivent maintenant parler et descendre les tueurs qui viennent du ciel.
J'envoie tous mes vœux de soutien aux fils et filles qui défendent leur
pays ! Longue vie à la Syrie ! »
Politiques, rejoignez-moi.
Le Berlin des députés et autres leaders des partis politiques allemands
se dédouanent en disant ne pas vouloir faire la guerre. Au G20 de
Saint-Pétersbourg, Angela Merkel fit mine de refuser le plan de l'OTAN
en ne signant pas le document d'Obama. Un jour après, Angela Merkel
confirma son soutien à Obama dans le conflit syrien, abattant tout
espoir de sortie de conflit de manière diplomatique. Sans connaître ce
retournement de la chancelière, Jürgen Elsässer avait évoqué les
contradictions des responsables politiques : «
A Berlin, on ne veut pas participer au bombardement. Mais contre, on ne
l'est pas non plus. Pourquoi donc nous n'avons pas un seul responsable
politique qui se tienne debout pour dire non à la guerre ? Pour dire que
nous ne voulons pas participer aux plans criminels de l'OTAN ? Et qu'on
exige le retrait des Patriots allemands du sol turc ? » Schröder,
donne un grand coup de pied dans le cul de Steinbrück ! Lucke (chef du
nouveau parti allemand Afd), c'est une situation de test pour vous !
Gysi (chef des Linke), allez rassembler vos troupes dans la rue ! Les
résolutions ne suffisent pas ! Rajoutez des euros de vos fonds de
campagne électoral au Bundestag sur ma mise de 500 euros ! Je ne sais
pas si les électeurs allemands seront satisfaits de mon idée mais en
tout cas, les Syriens vous seront reconnaissants et c'est aux Syriens
que nous devons penser dans l'heure présente. C'est de l'humanisme et
l'internationalisme de l'action contre l'internationale des génocides ! »
Rappels.
Jürgen Elsässer, qui dénonce la création de ce monde global, les
écoutes de la NSA avec l'accord de Berlin, qui dénonce les faux procès
faits contre l'extrême droite allemande pour dire que l'Allemagne est
une grande démocratie, défend depuis le début la position que cette
guerre est montée de toute pièce pour attaquer la Syrie et se base sur
des éléments de preuves, divers témoignages de terrain et autres
analyses comme le travail de la journaliste russe Anastasia Popova, qui, au péril de sa vie, a filmé sur le terrain durant de long mois en 2012 et 2013, entre Damas et Aleppo. « C'est grâce à Anastasia Popova que le monde sait que l'attaque de gaz de mars 2013 a été menée à Chan al-Assal par les soi-disant rebelles ».
Anastasia Popova a été décorée par le président Poutine pour son
courage. Les Français qui veulent écouter son témoignage sans aller en
Russie peuvent aller à Leipzig ce 5 octobre voir
son film et poser des questions. Comme par hasard, la journaliste russe
n'est pas invitée à Paris alors que le journaliste italien libéré tout
récemment donne une image de criminels des rebelles sous la couverture
de l'islam. /N
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