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Le Qatar a été désigné le 2 décembre 2012 pays organisateur de la coupe du Monde 2022.
[FABRICE COFFRINI / AFP]
L’édition de mercredi du quotidien britannique The Guardian
révèle comment le Qatar s’affranchirait des Droits de l’Homme et du
travail à l’égard des ouvriers travaillant sur les chantiers des
infrastructures de la Coupe du monde 2022.
A en croire The Guardian, les travailleurs immigrés – principalement des Népalais - employés pour construire entre autres les futurs stades du Mondial 2022, subiraient un véritable calvaire au Qatar.
En moyenne, l’un d’entre eux mourrait chaque jour du fait des mauvaises conditions de travail et de la chaleur étouffante qui sévit dans le pays.
44 décès en deux mois
Selon le quotidien britannique, 44 seraient ainsi décédés entre le 4 juin et le 8 août, soit en raison d’un accident du travail, soit en raison d'une crise cardiaque.
Par ailleurs, The Guardian affirme que des travailleurs népalais subiraient, depuis plusieurs mois déjà, des retards de paiement de leur salaire. Pire encore, certains d’entre eux auraient vu leur passeport confisqué par les autorités qatariennes afin de leur éviter de quitter le Qatar. Ils auraient trouvé refuge au sein de l’ambassade népalaise à Doha.
Les informations du Guardian viennent corroborer celles livrées en février dernier par la Confédération syndicale internationale (CSI).
"Le Qatar est un Etat esclavagiste du XXIe siècle. La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football. Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs fouleront les terrains", avait notamment expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, au quotidien grec Avgi.
D’après elle, 191 ouvriers népalais étaient décédés sur les chantiers de la Coupe du monde 2022 en 2010.
directmatin.fr
A en croire The Guardian, les travailleurs immigrés – principalement des Népalais - employés pour construire entre autres les futurs stades du Mondial 2022, subiraient un véritable calvaire au Qatar.
En moyenne, l’un d’entre eux mourrait chaque jour du fait des mauvaises conditions de travail et de la chaleur étouffante qui sévit dans le pays.
44 décès en deux mois
Selon le quotidien britannique, 44 seraient ainsi décédés entre le 4 juin et le 8 août, soit en raison d’un accident du travail, soit en raison d'une crise cardiaque.
Par ailleurs, The Guardian affirme que des travailleurs népalais subiraient, depuis plusieurs mois déjà, des retards de paiement de leur salaire. Pire encore, certains d’entre eux auraient vu leur passeport confisqué par les autorités qatariennes afin de leur éviter de quitter le Qatar. Ils auraient trouvé refuge au sein de l’ambassade népalaise à Doha.
Les informations du Guardian viennent corroborer celles livrées en février dernier par la Confédération syndicale internationale (CSI).
"Le Qatar est un Etat esclavagiste du XXIe siècle. La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football. Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs fouleront les terrains", avait notamment expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, au quotidien grec Avgi.
D’après elle, 191 ouvriers népalais étaient décédés sur les chantiers de la Coupe du monde 2022 en 2010.
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