Le corps de la petite Awa Konaté, âgée de 3 ans, domiciliée chez ses parents au quartier Sans Fil en Commune I du district de Bamako a été découvert sur un chantier à la cité du Niger, nu, saignant du sexe et à moitié couvert de paille et de poussière. Elle était portée disparue tôt depuis le matin de dimanche. Visiblement, elle avait été violée et nul n’avait besoin d’être un spécialiste pour le comprendre.
Qui aurait pu faire cela ? Au moment où on portait la mauvaise nouvelle à la connaissance des parents, Oumar Coulibaly, âgé de 20 ans, voisin de famille et familier chez les Konaté où il regardait d’ailleurs la télé au moment de l’annonce de la nouvelle, a pris ses jambes au cou. Mais personne n’a prêté attention à sa fuite soudaine.
Plus tard, différents témoignages apprendront aux parents de la défunte que le fuyard a été vu en sa compagnie le matin non loin des lieux où le corps a été retrouvé.(source : malijet.com) Les uns et les autres ont alors fait un rapprochement entre cette information et la fuite d’Oumar.
Recherché et rattrapé par les jeunes dans les touffes de manguiers, il sera sauvé d’un lynchage par les hommes du Commissaire divisionnaire de police Moussoudou Arby, à la tête du 3è arrondissement alertés à temps. A son interrogatoire, Oumar a reconnu lui avoir cloué la bouche et le nez en lui faisant l’amour, toute chose qui l’a étouffée, thèse accréditée par le médecin légiste. Oumar est en prison.
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